Un naufrage qui devrait faire refléchir…

Le Concordia a fait naufrage vendredi 13 janvier près de l’île italienne du Giglio, après avoir heurté un rocher à environ 300 mètres de la côte. En effet , chaque passage de bateaux revenant d’un voyage ou d’une croisière, a pour rituel de saluer les cotes. Ce passage était alors trop près …

Le capitaine Francescho Schettino du navire Costa-Concordia, n’a pas été honnête envers son équipage. La justice et la société-mère du navire reprochent à M. Schettino d’avoir énormément tardé à reconnaitre la gravité de la situation. De plus , selon les règles de la marine, le capitaine du navire, en cas de naufrage, doit quitter les lieux en dernier après les passagers.

De plus, le nombre de naufragés est assez inquiétant, il y a encore beaucoup de disparus . Ce terrible accident , rappelle a certains témoins le fameux paquebot Titanic qui a heurté un iceberg il y a prés d’un siècle…

L’épave est surveillée par de nombreux instruments, avec des relevés satellitaires et des mesures à l’aide d’instruments de géomètre posés sur un rocher face au navire. Six jours après l’échouage du cargo de 114 500 tonnes au large de l’île du Giglio, l’espoir de retrouver  des survivants a quasiment disparu. Tous les regards sont désormais tournés vers les soutes du navire où sont contenues 2 300 tonnes de carburant et de lubrifiant qui menacent de polluer l’une des plus grandes réserves marines d’Europe. Le ministre de l’environnement italien, Corrado Clini, a indiqué jeudi qu’il avait exhorté l’opérateur du paquebot, Costa Croisières, à prendre des mesures pour limiter les ravages d’une possible fuite du carburant, en mettant notamment en place 1 000 mètres de barrières contre la pollution. Les habitants de l’ile de Giglio pourraient en subir les conséquences .

Les questions que l’on pourraient se poser :

Est-il nécessaire de faire voyager plus de 4 000 à 5 000 personnes dans un navire dit ” monstre des mers” alors qu’en cas de naufrage la survie de ces passagers est garantie ? Ne faut -il pas alors fabriquer des navires moins importants accueillant moins de personnes, qui, en cas de naufrage peuvent assurer la survie des passagers ?