La régulation de l’économie en NBA

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Adam Silver, Comissaire de la NBA (photo de Bleacher Report)

La NBA, “National Basketball Association”, est un marché à part entière. La grande ligue américaine de basket-ball génère de nombreuses transactions économiques. En effet, les différentes franchises qui composent la ligue achètent des joueurs, leurs font signer des contrats, afin de constituer leurs effectifs. Mais plusieurs règles conditionnent les achats de joueurs et leurs contrats, au niveau économique.

En effet les franchises, ou équipes, sont limitées par un plafond salarial appelé “salary cap” à ne pas dépasser. Le salary cap représente la masse salariale maximum qu’une équipe est autorisée à avoir. Ce plafond s’élève pour la saison 2017-2018 a 99 Millions de dollars. Cela signifie que l’ensemble des salaires annuels combinés des joueurs évoluant au sein d’une même équipe ne doit pas excéder 99 Millions de dollars. Ce plafond salarial a pour but de maintenir une certaine concurrence en NBA, et éviter qu’une équipe trop “riche” puisse se permettre d’acheter et de salarier les meilleurs joueurs.

Cependant, il n’est pas impossible pour les équipes de dépasser ce plafond. Dans ce cas, les franchises devront alors s’acquitter d’une amende. A partir d’un certain stade de dépassement, elles doivent payer la “luxury tax, une forme d’impôt. Cet impôt est déterminé par paliers, la taxe est donc de plus en plus importante quand le niveau de dépassement s’accroît.

De plus, il est important de savoir que ces paliers varient en fonction du niveau de revenu de la NBA. Ceux là sont en constante croissance depuis la saison 2009-2010, notamment en raison des droits télévisuels qui nourrissent les revenus de la grande ligue. Par conséquent, le seuil maximal à ne pas dépasser augmente chaque année. Les franchises sont donc de moins en moins limitées, et ces taxes ne sont même pas parfois pas des problèmes pour les équipes. Lors de la saison 2015-16, 7 équipes (sur 30) payaient la luxury tax.

Si la NBA tente de maintenir une concurrence au sein de la ligue entre les équipes en instaurant une forme d’imposition, ces règles ne limitent que peu les franchises, certaines disposant de moyens financiers très importants. L’objectif de maintient de concurrence n’est pas encore atteint, et les résultats sportifs le confirment: Ce sont les deux même équipes qui se rencontrent en finales du championnat depuis 3 ans: les Cleveland Cavaliers et les Golden State Warriors. La politique menée par la grande ligue n’est donc pas encore aboutie.

 

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