L’automobile, un frein à l’environnement ?

Source: carfree.fr

L’automobile a vu le jour au XVIIIe siècle, plus précisément en 1769 avec l’apparition de ce que l’on nommait « le fardier à vapeur », un chariot propulsé par une chaudière à vapeur.

Dès lors de nombreux autres modèles sont nés, laissant place à l’automobile qui nous intéresse, les véhicules à moteurs comme la «  Ford T » fabriquée pour la première fois en 1908 par l’entreprise Ford : elle est alors déclarée la voiture la plus importante du XXe siècle.

Aujourd’hui, l’automobile reste indispensable aux humains, mais suscite tout de même quelques interrogations : mis à part son côté avantageux de la circulation, la voiture pose de nombreux problèmes. Des études ont donc été réalisées pour en savoir plus sur les problèmes que posaient les voitures de nos jours, et voici ce qu’elles ont prouvé : « l’utilisation, la production de véhicules automobiles est néfaste pour l’environnement » .

Depuis quelques années maintenant, l’État met en œuvre diverses solutions pour réduire les problèmes environnementaux, mais l’ancien ministre Nicolas Hulot n’y voit qu’une approche trop simpliste : « Nous faisons des petits pas… » répond le défenseur de l’environnement.

Des normes doivent être respectées par les entreprises de production afin d’accorder aux consommateurs une voiture dite « saine » pour l’environnement.
Ce tableau ci-dessous correspond au nombre de véhicules produits et la concentration de CO2 dans notre atmosphère, entre 1880 et 2010.

Source : carfree.fr 

On peut constater que les deux courbes évoluent en même temps, c’est-dire que lorsque la production de véhicules augmente, la taux de CO2 dans l’atmosphère augmente également ; bien que ce tableau date de 2011, on s’attend bien évidemment à une hausse de la production et donc, de l’émission de gaz à effet de serre !

Tous les nouveaux véhicules doivent être soumis à une taxe additionnelle appelée « malus » c’est-à-dire une taxe en fonction du nombre de grammes de dioxyde de carbone (CO2) émis par kilomètre ou de la puissance fiscale du véhicule (mesurée en chevaux).

Cette taxe varie de 150 à 8000 euros selon la quantité de CO2 émise, et s’applique dès 130 grammes de CO2 émis par km : plus le véhicule émet de CO2, plus le malus écologique est important.

C’est aussi à cause de la présence du malus que l’entreprise Volkswagen a fait scandale, celle-ci aurait produit et vendu des modèles non normalisés entre 2009 et 2015 ; une fraude commise par le président du groupe Martin Winterkorn qui a dû démissionner ( expulsion par l’agence américaine de protection de l’environnement).

Bien que le progrès technique soit en pleine expansion depuis les années 2000 avec l’arrivée des véhicules hybrides comme la Toyota Yaris, les consommateurs continuent d’affluer vers les véhicules traditionnels plus accessibles pour eux, en raison du prix d’achat neuf, et de l’existence d’une diversité plus importante de véhicules. Cependant, l’utilisation de ces véhicules traditionnels reste nocive pour l’environnement.

Jérémy Lefèvre & Vincent Cabon