Mar 13

Critique de Léa sur LE VOYAGE DE CHIHIRO

Le voyage de Chihiro
De Hayao MIYAZAKI
千と千尋の神隠し
(Sen to Chihiro no kamikakushi)

LE PETIT GUIDE RAPIDE SUR LE VOYAGE CHIHIRO

Le voyage de Chihiro des Studios GHIBLI est un film d’animation japonaise dessiné et réalisé par Hayao Miyazaki, toute la musique a été réalisé par Joe Hisaishi. Ce film est sorti en 2001 et dure 2 heures et 5 minutes, il appartient au genre fantastique et énigmatique.
C’est l’histoire d’une petite fille de 10 ans, nommée Chihiro OGINO, qui se déroule au Japon. Alors qu’elle aime beaucoup ses amies, ses parents décident de déménager à la campagne. Sur le chemin, son père pense prendre un raccourci et il finit par découvrir un autre monde. Elle entrevoit dans ce nouvel univers beaucoup de choses plus effrayantes les unes que les autres qui la rendent prisonnière de ce monde un peu plus chaque jour, va t’elle s’en sortir ?

En premier lieu, ce que nous avons beaucoup aimé est que c’est un très beau film, les couleurs sont très belles comme dans le bureau de Yubaba avec les papiers peints tous plus colorés les uns que les autres, les bijoux et le maquillage de Yubaba qui sont très colorés et festifs, les dessins sont magnifiques ; il y a beaucoup de détails, comme les cheveux dans le vent qui sont très importants dans ce film comme quand Chihiro sort du tunnel dans les premières minutes du film. Le vent, élément notable, annonce une grande nouvelle qu’elle soit bonne ou mauvaise. En second lieu, nous avons aussi

beaucoup apprécié le personnage du dieu sans visage, Kaonachi, divinité inventée par Miyasaki. Nous trouvons cette divinité plutôt drôle car il veut plaire à Chihiro : il lui offre des nouvelles plaquettes pour le bain qu’elle refuse mais il l’oblige à les prendre, il lui offre aussi des pépites d’or qu’elle refuse aussi de prendre alors que les autres se jettent dessus comme des rapaces. Nous apprécions aussi le fait que Chihiro lui explique qu’elle ne veut ni des plaquettes pour le bain ni de l’or elle veut juste sauver Haku, et nous trouvons cela très beau et très respectable car elle n’est pas vénale.

 

Néanmoins , nous avons trouvé la musique, composée par Joe Hisaishi, quelquefois peu adaptée aux images comme dans la scène où Chihiro doit nettoyer un dieu qui est  très sale à cause de la pollution des hommes ; dans cette scène la musique est inadéquate car il se trouve que Chihiro est en train de passer une épreuve pour être acceptée dans ce nouveau monde. La musique est très calme comme si tout se passait bien alors qu’elle passe un moment très dur en compagine de cette divité qui ne la ménage pas . Cette première montre en fait aux spectateurs que le danger sera vaincu, elle est volontairement rassurante.

 

En somme, nous avons énormément aimé ce film, nous avons eu juste un petit problème avec la musique qui nous a déstabilisé parfois par rapport aux images mais cela ne nous a pas empêché d’apprecier ce film à sa juste valeur car la création de M.Miyasaki est un travail d’exeption. Pour nous, ce film pourrait plaire à des personnes de plus de 10 ans et             aussi à des fans de fantasy et d’énigmes.

 

Fév 07

PSYCHOSE vue par Poline C

Psychose ou l’art de la manipulation par Hitchcock

Psychose est un film américain, d’1h49, réalise par Alfred Hitchcock en 1960 avec Janet Leigh (Marion Crane) et Anthony Perkins (Norman Bates). Il est considéré comme le premier film d’horreur, à suspens.

Pendant le début du film, nous suivons Marion Crane qui vole l’argent qu’on lui confie. Puis, elle sera tuée.

Le générique est très marquant, il prépare le film. Il est réalisé dans un rythme sec et brutal avec des rayures qui apparaissent puis disparaissent. L’apparition des noms apporte des renseignements sur les personnages, le nom d’Anthony Perkins apparaît en morceaux et prévient le doublement de personnalité de son personnage.

Psychose est un film qui joue avec le spectateur, Hitchcock utilise le stratagème MacGuffin pour faire parvenir au spectateur de fausses pistes. La scène de la douche est la plus importante, nous assistons au meurtre de Marion. Cette scène a nécessité une semaine de tournage sur un mois et est composé de soixante-dix-huit cuts pour cinquante-huit secondes. Elle est très bien mise en valeur par le montage et choque en 1960 par les coups de couteaux, bien qu’ils ne touchent jamais la victime. La musique et les sons utilisés donnent du relief à la scène.

Tout d’abord, le spectateur peut apprécier la musique du film. Créé par Bernard Herrmann, l’orchestre composé seulement de cordes est une première dans le cinéma. La musique, très expressive, donne une réelle dimension et une atmosphère tout a fait adapté à l’ambiance du film.

De plus, le spectateur peut apprécier les messages cachés du film, qu’Hitchcock a placé dans son film, comme le panneau de signalisation qui dit bonne direction pour « Gorman » qui veut dire « l’homme sanglant ». Ou bien, lorsque Marion emballe son argent et que dans la suite elle sera emballée de même par Norman. Et lorsque l’on voit la moitié du visage de Norman dans l’ombre qui montre ses personnalités multiples. L’utilisation de la contre plongé ou la plongé passe aussi des messages comme lorsque la maison de Norman en contre plongé qui insiste sur la domination de la mère.

Le spectateur peut moins apprécier de se faire manipuler. Alfred Hitchcock a un don pour cela, il a d’ailleurs nommé cet art le stratagème MacGuffin. Ce stratagème consiste à montrer de fausses pistes pour faire avancer l’action principale. De ce fait pendant tous le visionnage de Psychose, nous pensons que l’intrigue principale est le vole des 40 000 dollars, alors que c’est qui a tué Marion Crane. Cette manipulation ce fait avec les mouvements de caméra ainsi que de gros plans et de plans d’insert qui focalise notre attention sur un objet ou un détail. Dans Psychose, on retrouve par exemple des gros plans sur l’argent.

Ce film est un incontournable des films d’horreurs car il est le premier. Les fans inconditionnel du cinéma et des films d’horreurs y trouveront leur compte. Mais tout spectateur curieux et ouvert prendra plaisir à regarder ce film d’Alfred Hitchcock qui comme je vous le disais est incontournable !

Jan 02

Un scout au sénat: critique de film d’une élève de 2de9

 

 

Mr Smith au sénat de Franck Capra nous montre un réel patriotisme dans le film et le rend très réaliste. Par ailleurs, il émet beaucoup de critique sur le contrôle du pouvoir par les gens les plus riches. James Stewart nous présente un Smith naïf et décalé qui renforce l’idée de la difficulté d’être au pourvoir. Saunders, jouée par  Jean Arthur, est un exemple de la femme libre américaine mais qui est obligée de travailler. Enfin les enfants jouent un rôle très important pour le soutient de Smith. Ils sont et nous montrent l’avenir des Etats Unis.

J’aime beaucoup le fait que Smith soit un patriote et il nous présente son pays avec fierté. Il lève toujours la tête et semble émerveillé. Les images de monuments sont superposées grâce à des fondus enchainés et des surimpressions et nous montre la beauté de Washington. Nous pouvons voir les monuments en contre plongée comme si nous étions à la place de Smith. Au moment où Smith visite le Capitole, l’hymne national est lancé. J’ai beaucoup apprécié le message fort pour le patriotisme et la liberté du pays.

Aussi, ce film parvient à nous faire comprendre que l’argent  compte beaucoup dans la politique. En effet le personnage de Taylor arrive à contrôler Smith et son image grâce aux médias.

Le coté enfantin et maladroit de Smith est très exagéré. En effet, il ne connaît pas les codes et est très en décalage par rapport à ce qu’on attend de lui au Sénat. Il est très rêveur et on remarque facilement  qu’il a été choisit au hasard par les autres sénateurs.

Ce film peut être difficile a comprendre c’est pour cela que je ne le conseillerai pas  quelqu’un de trop jeune. En revanche une personne qui s’intéresse aux Etats Unis et à sa politique devrait l’apprécier. Il y a une touche d’humour qui rend le film très agréable à regarder.

Jan 02

Une polémique au Sénat américain: critique de Léa C.

Aujourd’hui nous allons parler du film MrSmith au Sénat de Franck Capra, le film appartient au genre populiste c’est à dire qu’il défend les libertés pour tous. Ce film se passe en 1939 aux États-Unis. Tout commence à la mort d’un sénateur; Jefferson Smith un homme naïf et idéaliste est nommé contre toute attente pour le remplacer, mais il ne se doute pas que son arrivée au Sénat est due à une machiavélique manœuvre frauduleuse. En effet une arnaque a été mise en place par un puissant homme d’affaire, Jim Taylor, prêt à tout pour obtenir un permis de construction afin de pouvoir construire un barrage; qui lui rapportera des milliards, à lui ainsi qu’a ces collaborateurs.

Cependant rien ne va se passer comme prévu pour se pauvre M.Smith, qui malgré lui va retrouver en plein cœur d’une histoire médiatique ou tout l’accuse. Grâce à son acolyte Clarissa Saunders, Smith va réussir à détruire un complot à plusieurs milliards de dollar.

Dans ce film le réalisateur veut mettre en avant les multiples arnaques qui se produisent à notre encontre, dans un gouvernement qui n’éprouve aucun scrupule à nous arnaquer.

Dans ce film de nombreuses choses m’ont plu. Tout d’abord le thème abordé est très intéressant, de plus les personnages sont attachants chacun à sa manière; prenons l’exemple de Clarissa Saunders, au début elle ne voulait s’occuper de Smith ou en utilisant ces thermes «pouponner», il y a aussi le fait qu’elle cache ces rêves (le poupon dans le tiroir) ce qui la rend d’autant plus attachante.Une autre chose qui m’a aussi bien plus dans ce film est l’utilisation des différents lieux de pouvoir tel que le capitole qui se trouvent à Washington, ainsi que les passages de la déclaration d’indépendance qui dans le film était lu par un petit garçon accompagné par son grand-père. Il y a aussi l’aigle qui est le symbole américain, les différents présidents (Lincoln, Hamilton, Jefferson) ou bien encore le drapeau des États-Unis, tout ces éléments montrent que les États-Unis sont une grande nation, ils rappellent aussi leur histoire; cela montrent un aspect patriotique. Pour finir les musique utilisées dans le film sont toutes associés à quelque chose d’important; par exemple l’hymne des États-Unis est utilisé pour la découverte des lieux importants, ou bien encore lorsque Smith veut se battre avec les journaliste la musique s’accélère et on remarque l’utilisation de différents plan (gros plan et plan moyen).

Malgré de nombreux aspects positifs, certains m’ont cependant moins plu; au début du film par exemple il n’y avait pas d’action, elle met beaucoup de temps à apparaître, ce qui rend le film «ennuyeux» au début. De plus à certains moments les changements de plan sont assez mal fait ( scène dans le bus) .

Je conseillerai ce film à tout type de personne car cela nous permet de comprendre et même de nous faire voir qu’il ne faut pas faire confiance à tout le monde. De plus cela nous fait voir que la presse est omniprésente dans la vie politique. Pour finir cela nous montre que certains politiciens ne sont pas des personnes exemplaires; en effet derrière de beaux habits se cache peut être une grosse escroquerie.

Jan 02

Critique de film d’Eulalie : Mr SMITH AU SÉNAT

Le Sénat Américain révélé, par Franck Capra !

 

Mr Smith au sénat est un film du réalisateur Franck Capra contant les premiers pas d’un héros du peuple, Mr Smith, devenu sénateur. Il est recruté par le gouverneur américain après la mort du sénateur Foley, et est sous la tutelle du sénateur Paire. Naïf, rêveur et patriotique, Smith idéalise le gouvernement et le système américains et tombera de haut en découvrant le véritable fonctionnement des différents pouvoirs. A travers cette œuvre, Franck Capra dénonce la corruption dans les chambres de pouvoir et montre que les projets de loi ne sont parfois pas votés pour le bien commun, c’est-à-dire pour la population, mais pour le bénéfice d’un ou de quelques citoyens.

Nous pourrions penser que ce genre de film et ce scénario ne sont pas très attirants aux premiers abords puisqu’il s’agit d’une romance populiste défendant les droits, les idéaux américains et surtout la liberté. Il s’agit donc d’un sujet ici particulièrement sérieux. Pourtant, le réalisateur a su le rendre intéressant par la mise en scène mais aussi par les personnages attachants, comme Mr Smith admiratif et naïf, comiques et drôles comme Saunders, la secrétaire de Mr Smith et amoureuse éperdue de ce dernier, mais aussi détestables et méprisants comme J. Taylo, à l’origine des maux de Smith. Le réalisateur a ainsi développé une sorte de suspens, ce qui donne envie aux spectateurs d’en savoir plus. Les musiques étaient bien intégrées et appuyaient les scènes ce qui nous plongeait d’autant plus dans l’histoire. Les chants patriotiques montraient l’importance, la grandeur de l’Amérique mais aussi le respect de Smith envers les idéaux américains*. Les musiques étaient souvent plus douces pour la scène où Saunders et Smith étaient présents ensemble , donnant un côté sensible et romantique à la scène. De plus, les lumières étaient fixées sur Smith et Paire, les rôles principaux et moins sur les autres sénateurs, rôles secondaires, notamment lors de sa prise de parole finale.

En revanche, les changements de plans étaient souvent fondus, ce qui conjugué avec le manque de couleur du film, manquait de dynamisme et n’était pas toujours très net à voir. Malgré cela, ce film reste très intéressant à visionner.

 

 

 

Pour finir, je pense donc que ce film conviendrait à des adolescents de collège, ou début lycée, connaissant le fonctionnement, ou au moins les bases, d’un Sénat, français ou américain, ce qui leur permet de voir d’une manière simple et compréhensible, les différentes difficultés que peut rencontrer un sénateur pour faire passer un projet de loi  -ici Smith tiendra prés de 24 heures pour défendre ce projet- et comment le Sénat peut être influencé par des influents extérieurs.

 

*. Notamment quand celui-ci arrive devant la capitale et admire la statue de Lincoln et les plaques rappelant les valeurs de l’Amérique.

Eulalie

Mai 01

Interview de Monsieur P. BEUCHOT

Le métier de proviseur, interview de Monsieur Philippe Beuchot

par Mélissa, Axelle et Élisa.

Lorsque nous sommes arrivées dans le bureau du proviseur, nous avons été chaleureusement accueillies. Il nous a même offert des minis kinder-bueno.

  • Quand et comment avez-vous décidé d’être proviseur ?

« En 1996, j’étais professeur, au Conseil d’Administration de mon établissement de l’époque. Très critique du système en place et dans le désir de faire mieux, j’ai passé le concours pour devenir proviseur. »

  • Quel bac et quelles études avez-vous fait ?

« J’ai passé un bac E, dont l’équivalent actuel est le bac S sciences de l’ingénieur. Je suis ensuite allé en Classes Préparatoires aux Grandes Écoles, en série scientifique, avant d’arriver à l’École Normale Supérieure à Cachan, pour passer le concours de professeur en droit civil, afin de venir professeur de génie civil. »

  • Quelles sont vos différentes tâches ? Pourriez-vous nous donner une journée type ?

« C’est une question très difficile. En effet, il faut superviser tout l’établissement, organiser la pédagogie et les finances du lycée, avec l’aide de l’équipe d’admistration. Les incontournables sont les réunions avec des professeurs, le CVL ou encore les parents d’élèves. En revanche, la journée type dépend des jours et des urgences qui se manifestent aléatoirement. Par exemple, lorsque ma fille me demande ce que je fais de mes journées, je suis alors incapable de répondre car je touche à tout. »

  • Quels sont les points positifs et négatifs de votre métier ?

« Selon moi, les points positifs sont de pouvoir orienter un certain nombre de choses dans le lycée pour répondre aux valeurs auxquelles je crois, pousser les gens à donner le meilleur d’eux-même, avoir une gestion souple du travail et de ses horaires, le fait que ce soit un métier de relations humaines. Les points négatifs quant à eux sont le fait que ce soit un métier très chronophage, d’avoir du mal à sortir du travail car je dois être disponible 24h/24 et 7j/7. Il peut aussi y avoir des relations compliquées comme par exemple des parents qui reprochent qu’un prof absent n’est pas remplacé, ou bien qu’il fait froid dans les salles. Ces situations ne sont pas de ma faute mais je suis tout de même réprimandé. »

  • Quel est le salaire moyen d’un proviseur ?

« Le salaire moyen d’un proviseur varie en fonction de l’ancienneté, de la taille du lycée et des autres activités de l’extérieur. Le mien est d’un peu plus de 5000€ par mois. »

  • Dans combien d’établissements avez-vous déjà exercé ?

« J’ai été proviseur adjoint dans un établissement et le Lycée Camille Guérin est le quatrième établissement où je suis proviseur. Il faut savoir que l’on ne reste jamais plus de 9 ans dans le même établissement. »

  • Avez-vous déjà exercé d’autres métiers précédemment ?

« Oui, j’ai été professeur durant 8 ans, toujours dans l’éducation nationale. On ne commence jamais proviseur, il faut avoir eu d’autres postes précédemment tels que CPE, professeur ou encore documentaliste. »

  • Ce métier vous plaît-il ?

«Oui.» « J’ai pas l’air malheureux ? » nous a t-il dit ironiquement. « Ah bah non !! » s’est empressée de répondre Élisa en rigolant.

Lexique :

  • Les classes préparatoires aux grandes écoles préparent, en 2 ans, les étudiants aux concours d’entrée dans les grandes écoles et les écoles d’ingénieurs.
  • École Normale Supérieur : établissement d’éducation supérieure public assurant la formation de chercheurs et d’enseignants dans les disciplines littéraires, scientifiques et technologiques.
  • Génie civil : les ingénieurs en génie civil s’occupent de la conception, la réalisation et la réhabilitation d’ouvrages de constructions dont ils assurent la gestion afin de répondre aux besoins de la société.
Mar 13

Critique de Bawara: SANS TOIT NI LOI

Réalisé par Agnès Varda en 1985, récompensé, basé sur de faits réslistes et construit  et de faux témoignages, le film Sans toit ni loi retrace les derniers instants de la vie d’une jeune femme errante nommée Mona (jouée par Sandrine Bonnaire) avant d’être  retrouvée morte dans un fossé.
Les premières images du film sont aussi celles de fin (c’est un flashback).

On a d’abord un plan sur le paysage avec un zoom corps de Mona avec un plan fixe sur cette “horreur”.Tout au long du film et des 12 travellings précédant la mort de Mona, nous suivons ce personnage et l’évolution de cette jeune femme qui se fragilise tout comme le montrent les cadrages sur ses bottes de plus en plus usées.
Ce film traite un sujet sensible mais encore d’actualité aujourd’hui, le sujet de l’errance qui est dans certains cas un choix (comme pour Mona).
Je ne serai pas allé voir ce genre de film mais j’ai quand même apprécié l’histoire. J’ai aussi apprécié Mona, cette jeune femme qui  malgré les gens négatifs et horribles qu’elle rencontre n’abandonne pas ce qu’elle veut, la liberté, jusqu’au moment de sa mort.

En revanche, je n’ai pas trop aimé le film, certes l’histoire et le personnage principal est bien mais l’histoire est longue puis plusieurs parties du film sont très lentes.
Je déconseille ce film avant la 3eme, car certaines références ou moment du film risqueraient d’être mal interprétées.

Mar 13

Critique d’Elise: SANS TOIT NI LOI

Critique du film d’Agnès Varda « sans toit ni loi »

  • Ce que j’ai compris du film.

Sans toi ni loi est un film réalise, écrit et monté par Agnès Varda. Le film commence sur l’image d’une jeune femme morte dans un fossé, les gendarmes supposent qu’elle est morte de froid. Ils ne trouvent aucun papier d’identité sur elle, on comprend que c’est une jeune vagabonde. Dans ce film Agnès Varda retrace la vie de cette jeune femme nommé Mona avant sa mort, les personnes qu’elle a pu rencontrer les endroits où elle est allée… C’est une nouvelle pauvre comme on les appelait autre fois, elle a quitté toute sa vie d’avant dicté par des règles et des lois pour vivre au jour le jour n’importe où car elle pense qu’elle peut vivre au-dessus de ces règles et sans domicile fixe : mais ce choix lui causera une mort prématuré.

 

  • Mon avis, ce que j’ai aimé.

Ce qui m’a plus dans ce film c’est la façon dont Agnès Varda met en scène Mona dans ce film avec les couleurs qui sont particulière en fonction des scène par exemple quand Mona est retrouvée dans le fossé la couleur de sa peau et de ses vêtements se mêle a la terre ce qui nous montre qu’elle est bientôt enterrée ; la façon dont la caméra film Mona, elle quitte souvent Mona et on ne la voit plus, on ne sait ni où elle se rend ni ce qu’elle va faire, est intéressante ; ses liens avec toutes les personnes qu’elle rencontre et qui se connaissent tous sans le savoir sont marquants. L’évolution de Mona dans le film est vraiment réaliste car l’actrice a eu interdiction de se laver pendant 2 mois (le temps du tournage), pour être le plus proche de la réalité, elle est crasseuse, elle sent mauvais, ses habits et ses chaussures tombent en ruine…. C’est avec tout ça qu’Agnès Varda nous montre la vérité sur les personnes vivant, errant seules dans le monde qui ne sont aidées par personnes et qui doivent se débrouiller toutes seules face à ce monde cruel où on fini par retrouver la plupart mortes dans un état déplorable. Agnès Varda nous montre que ce sont tout simplement des personnes comme tout le monde mais qui ont été rejetées par la société et que le reste de la société va laisser de côté.

 

  • A qui je conseille ce film.

Ce film est accessible à tout le monde sauf aux plus jeunes car certaines scènes du film peuvent choquer ou bien faire peur, et l’histoire qui raconte une réalité que personne ne veut voir et affirmer peut être compliquée à comprendre à de trop jeunes enfants.

 

 

Mar 13

Critique du film “Sans toit ni loi”

Sans toit ni loi est un film réalisé par Agnès Varda en 1985, dans lequel joue l’actrice Sandrine Bonnaire dans le rôle principal de Mona. Tout au long de ce film, nous est relaté la dramatique histoire de cette sans-abri, un sujet qui tient à cœur la réalisatrice.

Dans un premier temps, nous apprécions la place que prend le paysage dans les différentes scènes, symbolisant souvent l’état d’esprit ou bien l’état d’âme, ainsi que certains traits physiques de Mona. C’est le cas par exemple des nervures des platanes déracinés, rappelant les cheveux décoiffés de cette dernière. Cette mise en scène insiste sur certains points et permet aux spectateurs de mieux comprendre l’état immédiat du personnage.

De plus, ce film est très riche en références artistiques, avec la mise en scène de tableaux connus, tel que le fameux tableau de S.Botticelli “La Naissance de Vénus”, lorsque que Mona sort de l’eau, nue, comparée à la déesse de la beauté.

Puis, la présence de douze travelling,s toujours réaccordés les uns avec les autres par des éléments du paysage (exemple: voiture/pneu, feuille/feuillage,…), est fort appréciable.

En revanche, nous avons un peu moins apprécié quelquefois, le mauvais jeux des acteurs amateurs, notamment des policiers ou lors de l’électrocution, très irréaliste. Ensuite, la musique, très importante dans le film était parfois un peu trop monotone et répétitive.

Enfin, malgré le petit budget du film, Agnès Varda a réussi à en faire un véritable chef d’œuvre. Je conseille ce film a un public averti, en raison de scènes qui peuvent être choquantes pour les plus jeunes, notamment celle de la mort de Mona. Mais aussi pour qu’il puisse comprendre avec facilité le message passé par la réalisatrice et apprécier les multiples références présentes dans ce film.

 

 

Mar 13

Critique de Killyan: SANS TOIT NI LOI

Dans le film Sans toit ni loi est réalisé par Agnès Varda, retraçant les derniers jours d’une SDF. Le début de ce film commence avec le décès de la jeune SDF se nommant Mona.

Tout le long du film Mona sera amenée à faire beaucoup de rencontres en bien comme en mal. On remarque que Mona n’aime pas recevoir des ordres de la

part d’autrui. Le film n’est pas construit comme un film banal mais plutôt comme un documentaire avec une voix off et le témoignage des personnages qui la rencontrent.

Personnellement, ce film ne m’a pas beaucoup plu, car premièrement je pense que déjà ce n’est pas fait pour les personnes de mon âge, je trouve ça trop

ennuyeux sur la longue.Ce film aurait pu être mieuxconstruit, comme le moment où Mme Landier une femme que Mona à

rencontrée s’electrocute ce qui n’est absolument pas possible dans des conditions comme celle-ci, je trouve que c’est surjoué et les films comme celui-ci ne m’ntéresse pas

.Je le recommanderais à un public au minimum majeur pour mieux comprendre le film et avoir un esprit plus mature.