Déc 16

Hymne à Jonah (inspiré de l’hymne à Venus de Lucrèce)

Ôde à Jonah Lomu.

Jonah,

Ô toi grand Jonah, Dieu du stade dans le parc d’Eden

Toi qui fus la quintessence des rugbymen

La coupe du monde tu n’as jamais gagnée,

Mais marquas son histoire par tous tes essais.

Ô toi Lomu cou de taureau, appui de feu

Par ta fougue tu révolutionnas le jeu

Vif comme un léopard, puissant comme un gorille,

Tu feras pleurer longtemps tes fils et filles.

Un, deux, trois joueurs tu repoussas à chaque fois

Plus aucun joueur ne marquera comme toi.

Tu seras toujours le maître de ton destin

Tu es le capitaine de nos âmes enfin.

Gloire à toi qui es le grand rugbymen cosmique

Tu ne diras plus: So you’re not waiting for Patrick.

Déc 16

Hymne à la déesse Souchauda

Inspiré de l’hymne à Vénus, de Lucrèce

Ô Souchauda, déesse du latin,

Qui nous réunit dès huit heures du matin

Toi qui combles nos heures entre midi et deux

Entends, belle déesse, notre invocation

Mère de la grammaire et des déclinaisons

Simplifie-nous ces cas qui nous piquent les yeux

Nominatif, vocatif, et accusatif,

Mais aussi génitif, datif et ablatif

Tant de richesses en toi échappent à notre esprit

Divinité des arts et de l’orfèvrerie

Tu fabriques des vers d’une rare beauté

Tu nous rends fiers et grands et heureux et soudés !

Déc 16

Hymne à Physiquius

Inspiré de l’Hymne à Vénus de Lucrèce

Ô Physiquius, aux origines du monde,

Tu souffles les atomes et tu crées les groupements,

Dieu qui offres deux périodes aux ondes,

Et puis, qui imposes ses théories abconses,

Combien je te prie divinité ingénue,

De faire la lumière au royaume des ombres.

Toi, grand Dieu, qui possède le savoir absolu

Toi, créateur de la loi de Beer-Lambert,

Je t’implore : ne rends pas ton savoir abstrus !

 

Déc 16

Hymne à Gautier (inspiré de l’hymne à Vénus de Lucrèce)

Ô Gautier, toi le descendant de Jupiter

Gautier aux cheveux d’or, divin caractère

Aidé de ta fainéantise exceptionnelle

Tu nous as fait découvrir que la vie est belle.

 

Tu es l’espoir d’un avenir sans travail

Tu rythmes nos journées par sommeil et ripailles

Glander sur le sofa est ta spécialité

Tu es le Dieu des beuveries la nuit tombée.

 

Partagé avec Bacchus ton ami fidèle,

Ce divin excès de boisson te donne des ailes.

Déc 16

Untitled

Si les gens savaient qui tu es

Si vraiment ils te connaissaient

Ils ne te verraient plus pareil

Toi, ainsi que ton gros orteil

Te croyant toujours au-dessus

Tu nous as tellement déçus

La mort t’a bien fait redescendre

Maintenant tu n’es plus que cendres.

Épigramme, latinistes 1ère S4

Déc 16

Qu’est-ce qu’une épigramme ?

QU’EST-CE QU’UNE ÉPIGRAMME ?

Le mot épigramme vient du grec epigramma (“epi” : sur et “gramma” : lettre) qui signifie inscription. Gravées sur des monuments, statues ou des sépultures (d’où le terme épitaphe, du grec “taphos“: tombeau), elles étaient utilisées, à l’origine, dans la but de rendre hommage à quelqu’un.Dans l’antiquité, ce mot caractérise une inscription brève, souvent versifiée et s’adresse à un public restreint.

Le terme s’élargit ensuite pour désigner en général un court poème satirique.

La poésie épigrammatique est circonstanciée et s’adresse à une personne particulière : pour féliciter un mariage, pour accompagner un présent mais aussi pour injurier un rival ou un confrère malhonnête.

Les deux maîtres de ce genre à Rome sont Catulle (1er avant J.-C.) et Martial (2eme après J.-C.).

Épigramme de Catulle :

Version latine

Traduction

Si, Comini, populi arbitrio

tua cana senectus

spurcata impuris moribus intereat,

Non equidem dubito quin

primum inimica bonorum lingua

exsecta avido sit data vulturio,

effossos oculos voret atro gutture corvus,

intestina canes,

cetera membra lupi.

Si, Cominius, par le jugement du peuple,

ta blanche vieillesse,

souillée par tes mœurs impures, mourrait.

Je ne doute pas que

d’abord ta langue ennemie des gens de bien

soit coupée et donnée au vautour avide

que le corbeau à la gorge noire dévore tes yeux crevés

que les chiens dévorent tes intestins,

les loups les autres parties du corps.

Épigramme de Martial :

Version latine

Traduction

Nunper erat medicus,

nunc est vispillo Diaulus :

Quaod vispio facit,

fecerat et medicus

Récemment Diaulus était médecin,

maintenant il est croque-mort

ce que le croque-mort fait,

le médecin l’avait fait aussi.

Lavoix Henry (1846-1897)

Comme il allait mourir, elle lui dit : -Espère

En un monde meilleur où tu me reverras.

Mais lui, tout doucement, lui répondit : -Ma chère,

Si ce monde est meilleur, je ne t’y verrai pas.

Laëtitia, Elora

Déc 16

Epigramme cruelle…

  • Les épigrammes, du grec “epi”, “sur”, et “gramma”, “lettre”, sont des inscriptions gravées sur un monument, sur le socle d’une statue par exemple. Lorsqu’elles sont inscrites sur un tombeau, on parle d’épitaphes. Le plus souvent versifiées et contenant parfois une interpellation au passant, elles sont rédigées dans un style bref et concis : un style lapidaire. Lapidaire vient du latin “lapis”, qui signifie pierre. En effet, ces inscriptions coûtant cher, elles sont relativement courtes, des abréviations sont parfois usitées, d’où, en français, le sens de lapidaire.
  • A partir des épigrammes portant le sens d’ “inscription”, le terme s’élargit et désigne alors plus largement un poème court, souvent humoristique, voire ironique. La poésie épigrammatique, déjà pratiquée par les Grecs, était brève, circonstanciée et s’inscrivait dans un réseau de relations. Adressées à un public restreint, les épigrammes étaient parfois élaborées pour féliciter un ami d’un mariage, pour sa belle, ou bien pour insulter quelqu’un, une amante infidèle, un rival chanceux, ou encore un confrère malhonnête par exemple.
  • Après avoir étudié en cours les célèbres épigrammes des grands maîtres Catulle (1er siècle avant JC) et Martial (2ème siècle après JC), nous avons tenté, à notre tour, de rédiger une épigramme cruelle et malintentionnée.

Dansant le flamenco d’un pas lourdaud,

L’on espérait son opéra plus beau,

Mais dès les deux premiers sons dissonants*,

Sa danse est louée hypocritement.

*assemblage de deux ou plusieurs sons désagréables à l’oreille.

  • Dans cette épigramme, nous critiquons la danse d’une femme au pas “lourdaud”, ce qui n’est pas en accord avec la noblesse, l’élégance et la grâce du flamenco, et l’on espère alors qu’elle chante mieux l’opéra, un art lyrique majestueux. Cependant, dès les tous premiers sons, l’on se voit regretter aussitôt son flamenco, son chant étant insupportable. En conclusion, la femme ne sait  ni danser ni chanter selon le narrateur, d’une terrible cruauté, qui va même jusqu’à complimenter le flamenco de la femme tant son chant est désagréable à l’oreille…
Déc 16

Hunger Games et la Mythologie Romaine

Hunger Games est une trilogie de Suzanne Collins adaptée au cinéma de 2012 à 2015 en 4 tomes par Gary Ross. Dans ces films, de nombreuses allusions à l’Antiquité romaine sont visibles.

I/ MYTHOLOGIE

Tout d’abord, il faut savoir que Hunger Games est une reprise “féministe” du mythe de Thésée comme le dit Suzanne Collins, Hunger Games est un ” nouveau Thesée ” . En effet, Katniss (l’héroïne) représente Thésée. Athènes devait un tribut de 7 jeunes hommes et 7 jeunes filles a Minos, roi de Crète pour nourrir son minotaure, ce qui fait parallèle avec les 12 districts qui doivent 1 jeune homme et 1 jeune fille par an pour participer aux jeux.

Par ailleurs, Katniss et Thésée ont plusieurs points communs tels que, la perte paternelle: le père de Thésée( le roi Egee ) s’est suicidé, et le père de Katniss a été tué par asphyxie dans la mine où il travaillait. De plus, comme Thésée, Katniss, qui décida de prendre la place de sa sœur (Prim), est volontaire pour aller dans le labyrinthe.

Katniss est également inspirée des Amazones (Atalante) et de la déesse de la chasse Diane (Artémis) car son arme fétiche est l’arc.

On retrouve également dans les tomes des personnages ayant des noms empruntés à l’Antiquité romaine comme Pollux, Fulvia, Darius, Castor …

Le geai moqueur, symbole de la saga, est une reprise du Phœnix (oiseau légendaire qui renaît de ses cendres).

II/ PANEM ET CIRCENCES

De plus, l’action se passe à Panem ce qui fait référence à la citation “Panem et Circenses” de Juvénal (poète latin du 1er et 2èmme siècles après J.C.) signifiant en français le “Pain et les Jeux du cirque”. Cette citation est une satire de la société romaine car Juvenal dénonce le fait qu’il  suffit que de nourrir (panem) et de distraire (circenses) le peuple par des jeux du cirque afin de lui enlever toute envie de se révolter. Les spectacles et jeux sont utilisés en tant que moyens de propagande et permettent le contrôle politique de la population. Romains et dirigeants du Capitole ont donc créé un lieu de spectacle: l’ Arène, dans le but de priver le peuple de son sens critique.

Les adversaires, dans Hunger Games, de la même façon que les gladiateurs à Rome, sont de véritables stars. Les spectateurs, dans les deux cas, influent sur les mises à mort, selon la prestation donnée par le gladiateur.

III/ SATIRE DE LA SOCIÉTÉ

Tout comme dans l’empire romain, les habitants d’ Hunger Games sont divisés en deux classes, dirigées par une capitale avide et corrompue. Le président Snow fait référence à un empereur ayant tous les pouvoirs .Il habite le Capitole ,nous rappelant ainsi l’une des sept collines de Rome où est bâti le temple de Jupiter (le Capitolin : protecteur de Rome).

Le pouvoir total du Capitole gère les douze districts grâce à des garnisons, tout comme le faisaient les empereurs romains qui nommaient un gouverneur dans chaque provinces de l’empire.

La haute société romaine vit dans le luxe et l’abondance alors que les habitants des provinces vivent dans le chaos et la misère .

Pour plaire à son public le candidat doit se distinguer des autres et donc ne plus être comme il est mais comme le public l’exige :c’est le principe de la télé réalité qui se développe à notre époque .

Clément Pironnet

 

 

 

Déc 15

Hymne à l’Humour

Inspiré de l’hymne à Vénus, de Lucrèce.

Ô très grand Dieu pas de l’amour mais de l’humour
Aux blagues tombant dans les oreilles des sourds
C’est par ta puissance que pousse le boulgour
Ô grand Dieu, tout en finesse tu n’es point lourd
O grand Dieu, aux pieds courts qui courent dans la cour
Tu es de retour pour nous jouer un mauvais tour
Pas de longs discours ni du pot tourner autour
Tu viens à notre secours pour de meilleurs jours
Au rire non pas de vautour mais de velours
Qui dit “bonjour” aux alentours des feux de fours
En dernier recours nous implorons ton concours
Ô grand dieu si justement nommé Abatjour.

 

Déc 15

MON PARIS

(Texte de Jade et Marcus)

Paris, la ville de la nuit qui éblouie tant par sa beauté que par sa zizanie,

Du haut de tes monuments tout autant impressionnants,

De tout temps tu domineras,

De Bastille en passant par Montmartre,

Des Invalides jusqu’au champ de Mars,

Tu subjugues par ta classe, ta grandeur, ta vivacité et ta folie.

 

Paris, la ville multicolore, de multiples origines,

Dans tes rues toutes couleurs et religions confondues,

C’est donc toi l’exemple de la laïcité,

A travers la France, tu répands: Liberté, Egalité, Fraternité.

Paname, si bien renommée,

Portée par tous les Français, tu vas nous éclairer.

 

REFRAIN :

Quand je suis à Paris, je suis littéralement en transe

Capitale de la musique et de la danse

Qui nous offre notes et mélodies

Rythme et confettis

Paris, ville de l’art et de ses érudits,

A mes yeux, tu seras toujours un rubis.

 

 

Paris, malgré ce que tu subies en ce moment,

Tout ton pays te porte vers l’avant,

On est prêt à tout pardonner mais pas à oublier,

Rien ne stoppera la vie car on ne peut pas faire taire Paris.

 

Paris nous fait rêver jusqu’au bout de la Terre,

Ces histoires traverseront les millénaires,

Toi qui nous rends si fiers, oui, toi, la grande ville des Lumières,

Que tu éclaires encore longtemps notre pays, notre patrie.

 

REFRAIN :

Quand je suis à Paris, je suis littéralement en transe

Capitale de la musique et de la danse

Qui nous offre notes et mélodies

Rythme et confettis

Paris, ville de l’art et de ses érudits,

A mes yeux, tu seras toujours un rubis.