Jan 08

“L’homme qui aimait les femmes”, de Truffaut

C’est un homme, Bertrand Morane, un ingénieur, qui dès son plus jeune âge, comprend qu’il aime plus que tout les femmes. Elles-mêmes sont attirées par lui.

Un jour, il décide d’écrire un livre sur presque toutes les femmes qu’il a connues. L’écrivain est très sélectif: les femmes qui lui plaisent sont toutes élégantes, et surtout toutes en jupe, ce qui exprime leur liberté, car Truffaut fait des films pour les femmes. Ses films sont à voir au cinéma de préférence, car ils ont longs et contiennent beaucoup  d’éléments à retenir.

Dans le film, quasiment tous les plans montrent des femmes. Le fait qu’elles soient en jupe est important, car la plupart du temps, l’attention est focalisée sur les jambes féminisées. C’est une représentation fantasmée, une vision métonymique de la vie, des femmes, car il n’y a qu’une partie qui intéresse l’écrivain. Selon lui ” Les jambes des femmes sont des compas qui arpentent le globe en tout sens, lui donnant son équilibre et son harmonie”.

Je n’ai pas trop aimé ce film, car ce n’est pas mon genre de films. Cependant, l’écrivain avait quelque chose de curieux, d’intriguant, dans sa manière d’agir, de regarder les femmes. Sur le moment, je n’avais pas tout compris, mais c’est en parlant en classe que certaines choses ont été comprises, notamment un dialogue avec une femmes qui avait l’air de beaucoup tenir à l’écrivain. On découvre qu’il était tombé amoureux de cette femme, Véra, et que c’est pour cela qu’il fait de nombreuses conquêtes, par peur de souffrir, et pour l’oublier. J’ai également découvert qu’il avait dans son livre, changé la robe rouge d’une petite fille par une robe bleue, car c’est la couleur qui symbolise l’intelligence, que l’on retrouve dans le générique de fin, et cela montre que l’on peut déformer les faits quand on les raconte.

Jan 08

“César doit mourir “, des frères Taviani

L’histoire se passe dans une prison de haute sécurité de Rebibbia, à Rome. Des détenus passent une audition afin d’intégrer une troupe de théâtre qui jouera la célèbre pièce ” Jules César “, de William Shakespeare. La plus part sont condamnés à perpétuité, ou à de longues peines, ils n’ont donc rien à perdre, et surtout pas de leurs temps. Le casting est la première occasion de découvrir le visage des prisonniers jouant dans la pièce, où ils doivent se présenter de deux manières différentes. Les frères Taviani ont choisi de filmer les répétitions, la vie de prisonnier des détenus en noir et blanc, afin de les différencier avec les scènes de la pièce, qui sont filmées en couleur. Car, les acteurs sont de vrais prisonniers, ce sont leurs vrais condamnations, leurs passés, aussi lourds puissent-ils être …         Dans l’incarnation de leurs personnages, il y a quelque part un peu de vérité. Par exemple, le rôle du musicien est attribué à un détenu sachant jouer de l’harmonica.                                                              Il y avait, à certains moments, des tensions voir des règlements de compte entre les prisonniers, mais généralement, les détenus s’entendaient bien. Ils le devaient, car, en prison leur vie n’es pas très mouvementée, donc on peut dire que la pièce est une événement majeur pour eux. Les prisonniers ont touché, découvert l’art. Et maintenant que la pièce est finie, leurs yeux se sont ouverts, ils ne définissent plus comme des “scruteurs de plafond “, leur vie parait plus plate, sans l’excitation de monter une pièce de théâtre, qui leur donnait un but, et surtout leur permettait de s’évader de la dure réalité. ” Depuis que j’ai connu l’art, cette cellule est devenue une prison”. Car pour un prisonnier, l’art est la seule forme de liberté.                                                                                                                     J’ai bien aimé ce film, car il n’y en a pas beaucoup qui prennent des prisonniers comme acteurs. Comme le film était en version originale, entendu l’italien était plutôt agréable et le fait que le film ne porte pas que sur la pièce de Shakespeare a permis d’alléger ( tout est relatif, les acteurs sont en prison ) un peu le contenu.

 

 

Mar 24

Le cadeau

Marie marchait, droite et d’un pas vif, se fondant dans la masse parisienne. Parmi la foule, elle cherchait des magasins dans lesquels elle serait susceptible de trouver des cadeaux qui plairaient à sa famille. Elle devait faire vite avant que son mari rentre du travail, car elle voulait le surprendre. Cette année, ils passeraient Noel chez les parents de son mari, Antoine. Elle n’était pas idiote, elle savait bien que ses parents la détestaient, pour une raison qu’elle ignorait encore. Cependant, elle ne comptait pas rester sur un différent et voulait se rattraper en leur offrant un cadeau qui changerait leur point de vue sur Marie.

Elle courait maintenant, Avenue Lafayette, affligée que le temps passe si vite. Marie passait en revue tous les magasins, en rentrant dans toutes les boutiques de Paris. A chaque magasins, une nouvelles odeur embaumait la pièce, qui variait selon le contenu de la pièce, une nouvelle musique s’offrait à ses oreilles et les vêtements de la nouvelle collection d’hiver assaillaient sa vue. Et à chaque fois, elle repartait déçue de n’avoir rien trouvé pour sa famille exigeante. Marie était étonnée que les rues de Paris soient remplies de monde malgré les attentats récents du 13 novembre . Cela lui fit chaud au cœur. Les gens se bousculaient et vaquaient à leurs occupations. Marie saisissait des bribes de conversations, et parfois elle voyait avec amusement des enfants slalomer en courant entre les gens.

Marie commençait à avoir froid. Ses joues d’ordinaire si pâles s’étaient empourprées de rose. Ses cheveux bruns ondulés tombaient en cascade sur son visage, et ses yeux bleus donnaient une petite touche de couleur à son visage.

Soudain elle vit une chocolaterie. Tout le monde aimait le chocolat pour les fêtes, ainsi elle savait qu’elle ne ferait pas de faux pas. Mais elle était certaine que sa belle-mère lui reprocherait son manque d’originalité. Ainsi, elle se persuada de continuer.

La nuit tombait et les rues étaient maintenant éclairées par les lampadaires et les magasins alentour. Elle sentit la bonne odeur de pain cuit et des croissants tout chauds.

Puis ,là, sous ses yeux, elle trouva le cadeau idéal. Il n’était pas trop chic, quoique distingué et était passe-partout. Elle imaginait déjà le petit paquet enveloppé d’un papier cadeau vert et rouge, tenu entre les mains décorées par les mains vernis de sa belle-mère spécialement pour l’occasion. Elle ouvrirait alors le paquet, et elle serait agréablement surprise. Du moins, c’était ce qu’espérait Marie.

Jan 10

A l’école

Ca rit, ça crie, ça pleure

Ces gosses qui se chamaillent

Ca fait la sieste à contrecœur

Qu’elle est bruyante cette marmaille !

 

Ca joue aux Playmobil

Pendant que d’autres lisent des histoires,

Ca s’croit dans une automobile

A trafiquer du chocolat noir

 

La maîtresse est parmi eux,

Ils l’écoutent en suçant leur pouce

En se calmant peu à peu

Au rythme d’une chanson douce

 

Marie et Louise

Nov 27

Critique cinéma : Match Point

J’ai bien aimé ce film car il ne ressemble pas aux autres films aux aspects romantiques.La fin déroute le spectateur et amène à réfléchir sur les choix que doit prendre ou qu’a pris le personnage principal. C’est un film aux valeurs philosophiques. Néanmoins, j’ai trouvé certaines scènes trop longues et parfois inutiles.

Je conseille ce film à toutes les personnes aimant les films aux chutes surprenantes, ainsi que les citations de Woody Allen présentes dans son film Match Point, permettant de réfléchir sur différents sujets de la vie, et en grande partie sur la chance.