Mar 04

” Sans toit ni loi ” : un film d’Agnès Varda

Faux documentaire ou film à destin tragique, le film d’Agnès Varda Sans toit ni loi  sorti en 1985 est un concentré de références artistiques qui commencent dès le titre de l’oeuvre. Sans toit ni loi , jeu de mots alliant les expressions ” sans foi ni loi ”  et ” sans feu ni lieu ” font allusion aux besoins physiques mais aussi aux besoins moraux. Ce film nous conte l’histoire de Mona, jeune fille, ayant décidé de vivre libre. La liberté, mot qui sonne pour le personnage comme une vie en marge de la société, “traîner “, ne pas avoir de responsabilités comme de propriétés. L’oeuvre qui commence par la vue du cadavre de la femme dans un fossé, l’impression que la terre l’absorbe… Elle va également nous absorber afin de nous faire connaître un retour en arrière qui nous permettra de comprendre ce qui est arrivé à la malheureuse. La jeune fille laisse transparaître plusieurs aspects de sa personnalité durant le film. Un côté peut être impertinent ou en tout cas maladroit ou manquant d’éducation est dévoilé à travers le tutoiement constant employé par la jeune femme. Elle ne cherche pas à vivre dans les lignes de la société et assume d’être hors du temps. Décalage vestimentaire avec ses bottes et sa cape qui rappellent le moyen-âge mais aussi décalage social car elle ne travaille pas et n’a pas de che soi, pas de famille. Mona se rend de logis en campement provisoir sans jamais exercer de travail fixe, ne trouvant que de petits “boulots” qu’elle ne parvient pas à conserver dû notamment  à un manque important de volonté et de sérieux. Le personnage principal ne s’attache pas aux gens qu’elle rencontre, elle est indifférente à toute relation de n’importe quelle sorte qu’elle soit. Mona est indépendante et souhaite le rester. Faisant de nombreuses rencontres elle ne veut pas se rattacher à quelqu’un et se projeter mais bien à profiter des choses que la personne lui offre ( logis, nourriture, herbe, cigarette … ). Lorsqu’elle fait la connaissance d’Assoun on soupçonne d’éventuels sentiments naissant tels que de l’amitié, de l’affection ou peut être de l’amour mais notre imagination est stoppée net lorsqu’Assoun lui demande de quitter les lieux indépendamment de sa volonté. Situation dans laquelle la jeune femme y voyait son intérêt ou réel naissance d’un sentiment honnête à l’égard du jeune tunisien  nous ne le saurons pas et cette rupture mettra fin a l’ouverture que Mona avait acceptée. L’état de Mona se dégrade à vue d’oeil et ce durant tout le film : au début on observe qu’elle chausse des bottes correcte alors qu’à la fin nous avons une vue des bottes complètement abîmées, avachies, ne ressemblant plus à des chaussures mais bien à un simple morceau de cuir. Sa propreté laissait déjà à désirer mais après ses nombreux périples et notamment après son passage dans le village qui célébrait la fête des Pailhasses où elle a été aspergée d’un liquide ragoûtant.

Dans ce film, l’idée de la liberté m’a plu. A notre époque encore plus qu’a celle où le film est paru se détacher de la société comme le fait Mme Bergeron est extrêmement compliqué et implique de vouloir et de réussir à se détacher de ce qui nous lie à notre vie sociale. Mona ne se pose même pas cette question puisque déjà à ses 18 ans le détachement dont elle fait preuve est incroyable. On ne le montre plus assez aujourd’hui mais la générosité des gens est bien exprimée dans cette oeuvre cinématographique comme lorsque le berger propose un travail et un logis à Mona. Cependant cet acte de gentillesse venant d’un homme vivant également en marge de la société n’est pas un hasard et veut nous faire comprendre que seul les personnes étant du même milieu social vous viendront en aide. D’ailleurs toutes les autres marques de solidarité seront intéressés et demanderont un geste en retour comme lorsqu’elle se fait offrir un sandwich dans le bistrot par le jeune homme qui n’est manifestement pas insensible à son charme ou lorsque le garagiste lui offre un travail mais abusera d’elle par la suite. Le jeu chronologique alliant flashback et moments instantanés m’a parru intéressant même si ça rend l’histoire plus compliquée à comprendre. Mona ne souhaite manifestement pas être comme les autres et ce décalage me plait.  Pour illustrer ceci le passage lorsque Mme Landier prend la vagabonde en stop elle lui apparait comme quelqu’un de peut-être irrespectueux mais j’aime cette manière de penser : on ne doit rien. On nous donne mais sans forcément attendre quelque chose en retour et ne pas être déçu si il n’y pas de redevance. Pour Mona on trace sa ligne, sa vie et les autres traçent la leur. On ne fait pas nos choix en fonction des autres mais bien en fonction de ce que l’on veut et de ce que l’on veut devenir. C’est pourquoi Mona est allée jusqu’au bout de son idée quitte à perdre la vie durant sa recherche du bonheur. C’est poirquoi j’apprécie donc la droiture dont elle a fait preuve, la fidélité à son idéologie.

Je regrette malgré le fait que ce soit la réalité, l’image impuissante de la femme qui est donnée dans ce film comme lorsqu’elle se fait violer. Également que la prostitution soit associée à la femme, illustrée par la coucherie de mona est de son patron ou par la prostitué attendant sur le trottoir qui achète des fromages à la vagabonde. Cliché mais réalité, il n’y a que la vérité qui dérange. Le jeu d’acteur est particulier, à l’apparence peut être mauvais mais je me dis qu’il s’agit éventuellement d’un souhait volontaire de la réalisatrice. A travers ce film on nous fait comprendre qu’il n’est pas possible de vivre libre comme Mona le désirerait car à la fin de son aventure elle succombera au froid et à la précarité de sa vie. Ce film connaît des le debut un destin fatal car dans les premières images du film on aperçoit le corp de la jeune fille qui ne laisse aucun espoir au spectateur.

Pour moi le message contenu dans ce film est adressé à tout le monde car qui ne recherche pas la liberté, une vie heureuse. Mais les nombreuses allusions basées sur une culture très étendue limitent la compréhension totale de l’oeuvre. Cependant pour ma part je n’ai pas saisi tous les détails du film mais ça ne m’a pas empêché de comprendre de nombreuses choses. Je conseille  donc à tout le monde de visionner ce film et plus particulièrement aux personnes qui sont en quête de “liberté” car il s’agit d’une belle leçon de vie.

Jan 08

L’homme qui aimait les femmes

L’homme qui aimait les femmes de François Truffaut, est un film de 20ème siècle. A sa sortie en 1977, ce film a beaucoup été critiqué du fait que les spectateurs ne comprenaient pas le réel sens du film. En effet, il défend la place de la femme dans la société et non l’inverse comme les spectateurs le pensaient.

Ce film raconte donc, l’histoire d’un homme. Un homme qui a eu une enfance difficile: son père n’étant pas présent et sa mère ne s’occupant pas de lui. Il a très vite porté importance aux femmes et qui sont devenues un grand centre d’intérêt. Il n’y a pas présence de suspense au court du film puisque le film dévoile tout simplement la vie du personnage principal. La chute est aussi facile à deviner. Néanmoins, le début du film n’est pas qu’un dévoilement simple de la vie de ce personnage. C’est au début du film que l’on prend conscience de l’importance qu’il porte aux femmes. En effet, c’est en allant dans une petite boutique qu’il va remarquer les jambes d’une femme, parfaite à ses yeux. C’est alors qu’il va mener toute une aventure pour pouvoir la rencontrer et peut être la conquérir.

Le film m’a donc déplu, par sa lenteur et je n’ai toujours pas accroché. Je conseille donc ce film pour les personnes qui ont un réel intérêt pour cette problématique et qui ont une réel patience.

Jan 08

Critique “L’homme qui aimait les femmes” de Truffaut

Dans le film L’homme qui aimait les femmes de Truffaut, il est question d’un homme du nom de Bertrand Morane. Ce personnage est passionné par les femmes qu’il trouve toutes uniques. Il aime particulièrement les jambes des femmes qui portent des jupes. Si bien qu’il décide d’écrire un livre sur ses multiples conquêtes, plus généralement sur ses relations avec les femmes et ce, depuis son enfance. On découvre alors que la mère de Bertrand ne voulait pas de lui et l’ignorait sans cesse sa présence comme si elle vivait seule. On découvre ensuite Vera, le seul vrai amour de Bertrand, qui a rompu avec lui. On comprend donc que ces deux femmes sont à l’origine des multiples conquêtes du personnage qui ne désire probablement plus s’attacher par peur d’être abandonné et de souffrir. Je n’ai pas aimé le fait de voir toutes les conquêtes de Bertrand, la même histoire ce répétant avec chaque  femme rend le film ennuyeux puisque trop prévisible. En revanche j’ai aimé découvrir un film réaliste datant d’une autre époque, j’ai aimé observer les différences entre 1977 et 2016 notamment au niveau vestimentaire. J’ai également aimé le fait de montrer l’impact que peut engendrer un fait comme une rupture sur une personne. Je conseillerai ce film aux personnes qui aiment réfléchir au sens caché s’un scénario

Jan 08

Critique “L’homme qui aimait les femmes” de Truffaut

L’homme qui aimait les femmes est un film français de François Truffaut sorti en 1977.

Bertrand qui était le personnage principal du film, était amoureux des femmes. Pour lui, toutes les femmes étaient uniques et irremplaçables. Elles sont à la fois l’oeuvre de sa vie, son inspiration artistique, et la cause de sa mort. Mais si Bertrand était un fou amoureux des femmes, c’est qu’une profonde blessure est restée en lui; une blessure causé par une mère distante et froide, et dont il ne parviendra jamais à se faire aimer, est une autre causé par Véra en le quittant. Depuis que Véra est partie, Bertrand collectionne les femmes pour ne pas s’y attacher, une passion qu’il résume par ces mots:

“Les jambes de femmes sont des compas qui arpentent le globe terrestre en tout sens, lui donnant son équilibre et son harmonie”.

J’ai bien aimé ce film par le fait qu’il aime la femme tel qu’elle est, le sens, et l’histoire du film, en revanche, je n’ai pas trop aimé le caractère et le physique du personnage, qui n’est pas séduisant selon moi. Il est solitaire et ne se sent heureux qu’en la compagnie des femmes, qu’en  faisant des rencontres imprévues sans promesses, c’est en fait une obsession quasi morbide pour faire le deuil de drames affectifs passés.

Je conseil ce film aux personnes qui sont fans de comédie dramatique.

Jan 08

César doit mourir (critique du film)

César doit mourir est un film produit par les frères Taviani.

Les réalisateurs du film ont mis en scène les répétitions d’une adaptation de la pièce de Shakespeare, Jules César. Les comédiens jouant dans cette pièce sont des prisonniers d’une prison de haute sécurité italienne. Une grande partie du film est visionnée en noir et blanc pour montrer que les scènes diffusés se déroulent dans le passé.

Vers le début du film, les frères Taviani auditionnent les prisonniers pour distribuer les rôles. Pour ce faire, ils demandent à ces derniers de dévoiler leurs informations personnelles en exprimant deux émotions opposés. Dans cette séquence, on découvre les personnalités parfois inattendues des anciens criminels, qui n’hésitent pas à exagérer leurs traits de caractère.

Les réalisateurs du film ont dévoilé les répétitions de la pièce de Shakespeare pour donner l’impression au spectateur de le vivre en même temps que les comédiens.

Concernant le plan cinématographique, les plans de caméra sont variés. Cela permet par exemple dans la scène du meurtre de César de lire les expressions de Brutus et César (gros plan sur le visage) ou de représenter les personnages dans la globalité lors de l’affrontement entre l’armée de Brutus et celle D’Octave (plan d’ensemble).

Vers la fin du film, l’acteur jouant Cassius dans sa cellule exprime son point de vue, qui est également celui divulgué par les réalisateurs, sur sa condition lors de la préparation de la pièce.

Il devient le porte-parole des réalisateurs en affirmant qu’il considère son manque de liberté dans sa cellule.

Ce film est convenable dans l’ensemble et peut faire réfléchir le téléspectateur sur certains points délicats à traiter comme l’importance de l’art. A regarder sans modération

Jan 08

“César doit mourir “, des frères Taviani

L’histoire se passe dans une prison de haute sécurité de Rebibbia, à Rome. Des détenus passent une audition afin d’intégrer une troupe de théâtre qui jouera la célèbre pièce ” Jules César “, de William Shakespeare. La plus part sont condamnés à perpétuité, ou à de longues peines, ils n’ont donc rien à perdre, et surtout pas de leurs temps. Le casting est la première occasion de découvrir le visage des prisonniers jouant dans la pièce, où ils doivent se présenter de deux manières différentes. Les frères Taviani ont choisi de filmer les répétitions, la vie de prisonnier des détenus en noir et blanc, afin de les différencier avec les scènes de la pièce, qui sont filmées en couleur. Car, les acteurs sont de vrais prisonniers, ce sont leurs vrais condamnations, leurs passés, aussi lourds puissent-ils être …         Dans l’incarnation de leurs personnages, il y a quelque part un peu de vérité. Par exemple, le rôle du musicien est attribué à un détenu sachant jouer de l’harmonica.                                                              Il y avait, à certains moments, des tensions voir des règlements de compte entre les prisonniers, mais généralement, les détenus s’entendaient bien. Ils le devaient, car, en prison leur vie n’es pas très mouvementée, donc on peut dire que la pièce est une événement majeur pour eux. Les prisonniers ont touché, découvert l’art. Et maintenant que la pièce est finie, leurs yeux se sont ouverts, ils ne définissent plus comme des “scruteurs de plafond “, leur vie parait plus plate, sans l’excitation de monter une pièce de théâtre, qui leur donnait un but, et surtout leur permettait de s’évader de la dure réalité. ” Depuis que j’ai connu l’art, cette cellule est devenue une prison”. Car pour un prisonnier, l’art est la seule forme de liberté.                                                                                                                     J’ai bien aimé ce film, car il n’y en a pas beaucoup qui prennent des prisonniers comme acteurs. Comme le film était en version originale, entendu l’italien était plutôt agréable et le fait que le film ne porte pas que sur la pièce de Shakespeare a permis d’alléger ( tout est relatif, les acteurs sont en prison ) un peu le contenu.

 

 

Jan 08

César doit mourir

César doit mourir est un film réalisé par Paolo Taviani et Vittorio Taviani, deux frères cinéastes. Le film est sorti en 2012 et a récolté depuis, plusieurs prix prestigieux.

Le film se déroule dans une prison de haute sécurité, avec des acteurs peu communs qui ne cessent de surprendre dans le film. On assiste alors à la fin de la pièce de “Jules César” de Shakespeare, les lumières s’éteignent, les couleurs disparaissent pour laisser place au noir et blanc exprimant le passé.

Que vont finalement devenir ces acteurs hors du commun?

Un film qui m’a plu et qui plaira à beaucoup d’autres pour sa simplicité d’exécution tout en restant peu ordinaire. Néanmoins le seul reproche que je pourrais faire, est que le film est tout simplement un peu trop court à mon goût et qu’on aimerait en voir davantage. Cela reste un très bon film. Je le conseille donc à toutes les personnes qui aiment le cinéma qui change et qui ne ressemble à aucun autre.

Jan 08

La prison, l’art et César

Durant 6 mois , des prisonniers de Rebibbia vont passer un casting puis jouer une pièce de Shakespeare, Jules César. On voit leur répétitions afin de jouer la pièce ce qui créé des tensions et ne facilite pas tout…

J’ai bien aimé ce film car je le trouve touchant malgré des acteurs qui ont commis de graves délits. Cela nous montre l’univers difficile des prisons et parfois nous ne savons pas si les acteurs répètent la scène ou sont dans la vrai vie ce qui rend le film touchant et mystérieux. J’ai aussi bien aimé la jeu du noir au blanc durant la vie normale et la couleur lorsqu’ils sont en train de jouer, lorsqu’ils sont “libres”. Je trouve que la morale donnée par  l’histoire est juste et dit que l’art est une forme de liberté et fait parfois changer.

Je conseille ce film à tout le monde car il est très instructif pour les jeunes comme pour les personnes âgées.

Jan 08

L’homme qui aimait les femmes

Bertrand Moran est un homme qui a eu une enfance difficile durant laquelle sa mère ne s’occupait pas de lui. Il aime les femmes et par dessus tout, leurs jambes nues marchantes. Il décide alors d’écrire un roman qui parlera de ses nombreuses relations amoureuses.

Personnellement, je n’ai pas tellement aimé ce film, je l’ai trouvé lent et long. Certaines choses, ne sont pas assez développées alors que d’autres le sont trop à mon goût.Cependant d’autres choses étaient bien comme l’enfance du personnage qui nous fait comprendre sa vie d’adulte ou encore le fait d’avoir montrer l’enterrement au début de l’histoire et de faire un flashback de sa vie.

Je conseille ce film au personnes patientes qui regardent beaucoup de film mais aussi au personne qui comprennent toutes les subtilités des films.

 

Jan 08

Critique César doit mourir

César doit mourir est un film des frères Taviani réalisé en 2012, dans la prison de haute sécurité à Rebbebia, à Rome. Ils mettent en scène au sein de cette prison, un grand classique de tragédie de Shakespeare “Jules César”. Tous les acteurs sont des détenus, condamnés à de longues peines, qui découvrent comment l’art peut être un échappatoire. Ce film est une grande leçon de vie, voir ces détenus jouer cette pièce et ensuite retourner dans leur cellule, comme si tout ceci n’avait été qu’un rêve. Ce film est audacieux, la caméra glisse d’une cellule à l’autre et d’un personnage à l’autre, le récit confondant comédiens et personnages, propose
le spectacle d’une humanité en quête de liberté. Au delà du récit d’une expérience hors normes vécue dans un étrange décor brut de béton et de métal, les frères cinéastes parviennent à révéler la puissance émancipatrice de l’art sans pour autant céder à un optimisme.

J’ai été particulièrement fasciné par la qualité de jouer de ces détenus, c’est pour la plupart la première fois qu’ils jouent. Mais ils dégagent énormément d’émotions, et prennent leur rôle très au sérieux.

J’ai été troublé par car parfois je n’arrivais pas a discerner leurs récits et leurs véritables réactions.

Je conseille ce film à tout les amateurs de tragédie qui veulent également en apprendre plus sur la vie en prison, et à tout public à partir de 10 ans.

Jade