Mar 03

Critique du film “Sans toit ni loi”

Je vais faire la critique du film Sans toit ni loi d’Agnès Varda qui est sorti en 1985. Ce film est du registre tragique. Ce film raconte l’histoire d’une jeune vagabonde qui se nomme Mona, il raconte une sorte de fait d’hivers, le film pourrait s’arrêter au moment où l’on retrouve cette dernière dans un fossé mais la réalisatrice décide de raconter précisément l’histoire de cette jeune fille.

Dans ce film j’ai aimé l’histoire, je l’ai trouvé touchante. Agnès Varda veut montrer qu’on ne peut pas vivre librement comme Mona. J’ai compris dans ce film que la réalisatrice veut nous faire comprendre que dans la vie on ne peut pas tout faire et que ce n’est pas en étant feignant comme Mona qu’on réussit dans la vie.

Je n’ai en revanche pas aimé les choix d’Agnès Varda sur les plans, j’avais l’impression de regarder un documentaire. J’ai trouvé ce film très long et donc ennuyeux. Le fait d’avoir choisi de faire en sorte que ce film soit mal fait m’a gêné et ne m’a donc pas ne pas donné un bon ressenti.

Mar 03

“Sans toit ni loi” Agnès VARDA

www.allocine.fr

Dans le cadre de Lycéens au cinéma, nous avons eu l’occasion de visionner le film Sans toi ni loi d’Agnès Varda paru en 1985. La réalisatrice utilise une cinécriture pour nous raconter sa “rencontre ” avec une vagabonde. A travers ce film, elle cherche à rendre visible ce que l’on dissimule : on décèle dans le titre du film plusieurs jeux de mots comme par exemple “sans foi ni loi” ou “sans toi ni loi”. Ces jeux de mots renvoient à la solitude et la liberté; ceci est un avant goût des thèmes qui nous seront exposés au cour de la projection. Ce film se déroule sous l’apparence d’une enquête policière avec les différents témoignages des habitants que la protagoniste a rencontrés.

Le personnage principal Mona est interprété par Sandrine Bonnaire. Sur l’affiche du film elle est représentée comme un femme avec un visage fermé et sombre, ses yeux sont remplis de colère, les sourcils froncés : elle semble déterminée. Elle est seule au beau milieu des vignes, son corps dépasse du cadre : elle nous apparait alors comme une rebelle. Mona porte une écharpe rouge qui détonne de ses autres vêtements. Par ses habits il est possible de déduire que cette femme est une vagabonde.

Le film débute avec une musique jouée par des instruments à cordes qui la rendent mélancolique. On retrouvera ce morceau lorsque Mona se déplacera en marchant. On assiste a un zoom avant qui vise à nous montrer les cyprès, arbres renvoyant à la mort. Avec un travelling vers la gauche, suivant un agriculteur, on découvre le corps inerte d’une jeune fille. Après l’homme va chercher de l’aide et les premiers témoignages arrivent. Après un fondu au noir, le plan qui s’affiche filme du sable. C’est alors que la voix off d’Agnès Varda surgit : elle s’exprime à la première personne, et nous dit que “cette mort ne laissait pas de traces” puis elle filme les empreintes de pattes d’un oiseau; Mona est comparée à un oiseau que l’on retrouve à la fin du film au moment où elle trébuche sur un tuyau, ses bras se déploient ainsi que sa couverture; ceci nous fait penser aux ailes d’un oiseau, un oiseau qui s’écroule.

La caméra nous montre la jeune fille dont nous avions vu auparavant le corps inerte (retour en arrière). Mona est filmée en sortant de la mer, nue. Cette scène est une métaphore au tableau de Botticelli, “La Naissance de Vénus”. De plus le prénom Mona fait référence à Mona Lisa ou “La Joconde”.

Le long du trajet Mona a eu l’occasion de rencontrer différentes personnes, qui pour la majorité avaient l’intention de l’aider mais qui au final finissent par la délaisser, comme Madame Landier, Assoun et Yolande. Mona suit une route parsemée d’embuches, le froid, la faim; elle se fait même violer et insulter. On assiste à la dégradation d’une femme qui devient de plus en plus faible jusqu’à se laisser mourir. Ce phénomène est illustré avec ses bottes qui tout au long du film s’abiment.

Ce film m’a plu car je trouve qu’Agnès Varda a parfaitement exprimé un problème de notre société qui touche les nouveaux pauvres et qui est d’ailleurs illustré par la maladie des platanes dans le film. Elle a fait parfois d’un moindre détail une forte critique envers la société. Agnès Varda nous met face à une grande question : que ferions-nous à la place de madame Landier, d’Assoun ou de Yolande? Le film nous ouvre les yeux sur l’importance qui est de faire plus attention aux autres. De plus il est en lien avec la création des “Restos du Cœurs” un an plus tard, qui est une cause vraiment incroyable et bénéfique.

En revanche j’ai moins aimé les scènes des témoignages, qui je trouvais n’étais pas toujours intéressantes.

Je conseille ce film à ceux qui veulent découvrir à quoi ressemble la vie lorsque l’homme n’a plus de biens et à ceux qui veulent que la société évolue. Toutefois, il est mieux de le voir à partir de l’adolescence, car c’est à cet âge que l’on se forge ses idées et les actions que l’on voudra mener mais aussi parce que nous sommes plus aptes à comprendre le film.

Mar 03

critique du film “Sans toit ni loi “

Sans toit ni loi est un film français réalisé par Agnes Varda en 1985. Ce film dénonce l’injustice sociale à travers  le personnage de Mona (joué par Sandrine Bonnaire),une jeune routarde retrouvée décédée  dans un fossé. Le titre donné à ce film est un jeu de mots dans lequel nous pouvons retrouver les signes de la liberté mais également de la pauvreté. Son film a reçu de nombreux prix comme le prix Méliès en 1985 ou encore un lion d’or au festival de Venise.

Agnès Varda a voulu faire de son film une enquête policière. En effet au début du film c’est la scène finale que nous retrouvons, le moment de sa mort , et petit à petit nous retournons en arrière grâce aux flash-back en rencontrant toute les personnes qu’elle a pu croiser sur son chemin. Elle a voulu faire un documentaire. Dès le début du film, nous pouvons constater que c’est un film tragique.

Ce que j’ai aimé dans ce film c’est l’un des côtés du personnage de Mona car celle-ci est courageuse et veut vivre sa vie comme elle l’entend. Les différents éléments mis en scène pour nous faire comprendre qu’elle va mourir son très bien cachés mais nous donne quand même des renseignements importants comme la couleur rouge dans le village au moment de la fête , les différents plans qui nous montre l’évolution des bottes , celles-ci s’usent peu à peu comme Mona…  après le personnage de Mona c’est le personnage de Madame Landier que j’ai beaucoup appréciée car c’est la seule personne qui va vraiment faire attention à elle et regretter de l’avoir laissé partir .C’est en effet lorsqu’elle se fait électrocuter qu’elle se rend compte de “sa bêtise”. J’ai trouvé que les musique étaient bien choisies et représentaient bien les différentes émotions de Mona.

Ce que je n’ai pas aimé dans ce film c’est le côté vulgaire et impoli de Mona en particulier avec l’homme qui lui a donné de quoi se loger et de quoi cultiver des terres pour se nourrir. Le fait qu’elle ait pris de vrais personnes et non des comédiens m’a un peu gênée car la façon dont ils parlent n’est pas naturelle . Et ce que j’ai le moins aimé c’est la façon dont la vagabonde est porte, peut importe les personnes qui meurent de cette façon, je trouve cela horrible. Ici elle meurt de froid dehors, on pourrait ne pas la voir car elle se trouve dans un fossé et ce n’est pas digne d’une personne de mourir de la sorte.

Je conseille ce film aux personnes de notre âge car grâce à se film on peut voir la vraie vie d’un vagabond qui peut être très difficile dans certaines circonstances et en particulier durant cette periode de l’année.

 

Mar 03

SANS TOIT NI LOI d’Agnès Varda (critique de Julie G.)

 

Sans toi ni loi, est un film français réalisé par Agnès Varda, sorti en 1985. Il nous à été présenté grâce au projet « Lycée au cinéma ». Ce film veut montrer la vie menée par les vagabonds pour ne pas les rejeter dans la société mais en convainquant de ne pas le reproduire leur parcours.

Ce film retrace les dernières semaines de Mona, de son vrai nom Simon Bergeron. Cette jeune femme, décide de tout quitter pour mener une vie de routarde. Au début du film nous apprenons sa mort, cela ressemble à un fait divers. Puis un flash back est lancé par une voie off, celle d’Agnès Varda, pour retracer les dernières semaines de Mona, avec ses rencontres et ses problèmes. La suite du film est basée sur des témoignages de personne qui l’on rencontré durant ses péripéties. Sans toi ni loi est un film simple, qui cherche à montrer les sentiments des personnages et des petits détails qui nous paraissent superflus à nos yeux mais qui font toute la différence, pour faire passer le message de l’auteur.

Dans ce film, ce que j’ai le plus apprécié, c’est l’attachement que l’on porte à l’égard de Mona, cette jeune femme rebelle qui n’est pas intégrée dans la société, au fur et à mesure du film. J’ai également apprécié lorsqu’Agnès Varda dénonce les différentes injustices dans la société, notamment le racisme avec la scène du policier qui interroge des personnes, d’origine différente. Chaque élément a sa place dans ce film. Tout est réfléchi à sa signification, comme par exemple l’état des chaussures de Mona qui se délabrent au fur et à mesure du temps pour exprimer la santé qui se dégrade de Mona, cette scène est filmée en traveling. Mais également la signification des couleurs, comme le rouge que l’on retrouve sur son écharpe et à l’intérieur de ses bottes, qui exprime la passion et la rébellion. Ce qui ma beaucoup plus, c’est le décor mis en scène dans ce film. Chaque séquence est encombrée, c’est-à-dire que dans chaque scène la vue n’est pas dégagée il y a toujours des obstacles comme ; des ronces, les barrières. La seule scène qui est dégagée est celle où Mona se baigne dans la mer.

Cependant, ce que j’ai le moins aimé, c’est la manière de parler des différents personnages lors de leurs témoignages, filmées en plan rapproché. J’ai eu du mal à comprendre la place que jouait la fête médiévale dans le film. J’ai trouvé également que le début du film était très long avec la musique nostalgique et le zoom avant.

Je conseille ce film à tout public, même si pour des jeunes enfants le film serait compliqué à comprendre.  Ce film concerne surtout les personnes qui comprennent la société qui les entoure. Sans toi ni loi, peut être mis en commun avec le poème de Rimbaud « Le dormeur du Val » où la nature emporte les humains et est indifférente à l’homme.

 

Mar 02

Critique du film “Sans toit ni loi”

Sans toit ni loi, est un film d’Agnès Varda, réalisé en 1985, un an avant la création des « Restos du Cœur. » Sandrine Bonnaire a reçu le César de la meilleure actrice en 1986 pour le rôle de Mona dans Sans toit ni loi et le film a reçu le Prix Méliès en 1985.

Ce film raconte l’histoire de Mona, une jeune stoppeuse, jouée par Sandrine Bonnaire. C’est à travers un vrai-faux documentaire que l’on découvre « les dernières semaines de son dernier hiver » avec les témoignages des personnes qu’elle a pu rencontrer lors de sa route. C’est un film tragique car on sait dès le début du film que Mona va mourir, il n’y a pas d’espoir et il y a toujours des obstacles représentés par Agnès Varda avec des petits détails comme une barrière,  des avertissements,…Chaque détail  a un sens.

J’ai  bien aimé des éléments de ce film car Agnès Varda qui a décidé de tout le film, a réussi à utiliser le cinéma pour dénoncer certains problèmes de société, comme le racisme au début du film lorsque le policier s’adresse à un monsieur  puis à son employé pour connaître les circonstances de la mort de Mona en utilisant deux langages différents : le vouvoiement pour s’adresser au monsieur et le tutoiement  pour s’adresser à son employé. Elle cherche aussi, avec Mona, à monter ceux que l’on ne veut pas voir. On peut dire que c’est du cinéma social, elle veut rendre visible ce qui est invisible aux yeux de la société. C’est ce qui lui permet de faire atteinte aux autres et de peut-être réussir à changer les lois pour aider les plus faibles. Il y a deux personnages que j’ai trouvés particulièrement importants et qui m’ont marqués. Le premier est Assoun qui est le seul personnage qui a aimé Mona. Lorsqu’il est interrogé à propos de Mona, c’est le dernier témoin et il ne parle pas, il respire l’écharpe que Mona lui a laissée. C’est un personnage positif mais pathétique. Le deuxième personnage est Madame Landier qui est en fait le reflet d’Agnès Varda. Elle cherche à retrouver Mona, elle pense qu’elle n’aurait jamais dû la laisser reprendre la route. La cinéaste nous exprime ce regret avec une métaphore du cinéma lorsque Madame Landier s’électrocute, les lampes symbolisent les projecteurs. Même si Madame Landier ne peut pas aider Mona, Agnès Varda grâce au cinéma va pouvoir l’aider. Elle fait aussi référence à des œuvres d’art pour rendre le personnage de Mona plus important, avec la «Naissance de Vénus »  ainsi que le surnom de Mona qui fait référence à Mona Lisa.

J’ai néanmoins été gênée par certains aspects de ce film car je trouve que le comportement de Mona envers les personnes qu’elle rencontre sur sa route est parfois abusif. Je pense que certaines personnes qui sont dans la même situation qu’elle ne s’expriment pas de cette façon, réagissent différemment envers les personnes qui les aident. Je trouve que le vocabulaire utilisé par la vagabonde est assez violent et que la musique jouée par les cordes qui accompagnent les 12 travellings de Mona étaient bien choisies par rapport à la situation, mais je n’ai pas aimé cette musique. Les émotions de Mona n’étaient que très peu exprimées ou uniquement dans les scènes importantes comme celle de la boue dans le village à la fin du film ou elle exprime bien sa peur, son incompréhension et son désespoir, j’aurais aimé connaître plus son ressenti et ses émotions lors de la route car c’est un personnage qui se dévoile peu.

Ce film peut être comparé à Boudu sauvé des eaux avec Michel Simon qui raconte l’histoire d’un clochard heureux mais opportuniste qui est contre la bourgeoisie mais qui est content d’être errant.

Je conseille ce film à des personnes qui ont un bon esprit critique, à des personnes qui sont capables de repérer les détails et de les interpréter car ce film est constitué d’une multitude de détails qui sont importants à repérer d‘une part pour comprendre le film mais aussi pour comprendre les références qu’utilise la cinéaste.

Mar 02

SANS TOIT NI LOI, film de Agnès Varda

“SANS TOIT NI LOI” est un film réalisé par Agnès Varda en 1985.

Tout d’abord, c’est l’histoire d’une jeune fille trouvée morte dans un fossé en hiver. La vagabonde s’appelle Mona, elle a tout quitté pour prendre la route. “Venue “de la mer” (référence au tableau de la naissance de Vénus) elle rencontrera des personnages empruntant la route. On peut retenir les rencontres les plus longues : elle rencontre David qui squatte un château et que Mona abandonnera quand le château sera cambriolé. Elle en aura quand même profité pour fumer toute sa réserve d’herbe en 4 jours.  Ensuite elle sera accueillie dans une ferme par un couple de bergers qui lui propose une caravane et un peu de terrain mais elle est trop flemmarde et fini par se disputer avec eux. Mme Landier la prendra en stop. C’est une universitaire qui étudie une maladie sur les platanes. Par gentillesse elle la laissera dormir dans sa voiture et elle lui offre des pâtisseries et une bière. Mais elles vivent dans un univers trop différent et la séparation est inévitable. Et pour finir, nous assistons à sa rencontre avec Assoun, un travailleur saisonnier tunisien; elle taille la vigne et trouve refuge chez lui. Une tendresse s’installe entre eux. Seulement, lorsque les autres ouvriers reviennent de congé, il refuse de loger Mona.

Le titre du film “sans toit ni loi” est un jeu de mots avec une expression connue comme “sans foi ni loi”. La cinéaste utilise 12 travelings pour suivre le cours de l’histoire mais parfois on quitte le personnage du regard. Ce phénomène accentue l’indifférence du spectateur face au personnage. Sandrine Bonnaire qui joue Mona, interprète très bien son côté rebelle et contre la société. Pour revenir à Mme Landier elle représente le double de la cinéaste, son électrocution symbolique doit nous faire comprendre que l’on ne peut pas aider tous les sans-abris mais tous les respecter.

Je n’ai pas apprécié ce film, même s’il est considéré comme un grand chef d’œuvre pour certains.  On sait dès les premières minutes que la jeune fille est morte de froid dans un fossé; “une mort insignifiante”. Pourtant on va quand même remonter le temps afin de comprendre pourquoi elle en est arrivée là. Le film est composé de plusieurs scènes et dans chacune d’elle, la fille nous sera présentée négativement: complétement associable avec un penchant à la drogue et à l’alcool… On comprend qu’elle erre sans but apparent, avec presque rien et qu’elle appelle ça la “liberté”. Bien qu’elle rejette tous ceux qui l’entoure on prend pitié d’elle et on a envie qu’elle rencontre enfin quelqu’un qui la remette sur le droit chemin, mais non les faits sont irrévocables, elle va mourir.  Donc le fait que les acteurs jouent de façon trop réaliste, cela donne un coté encore plus dramatique. Je n’approuve pas la notion de “liberté” que le film aborde pour moi cela ne se résume pas à ça. Ce qui m’exaspère c’est que personne n’entreprend vraiment d’action conséquente pour aider Mona. Les autres se contentent de la juger ou bien de l’aider mais juste pour avoir “bonne conscience” ce qui ne se résume seulement qu’à lui donner une soupe ou l’héberger pour une nuit. 

La réalisatrice a très bien représenté notre société ou très peu de gens sont capables d’aider leurs prochains sans motif particulier parce que comme devant ce film la plupart des gens se considèrent comme spectateurs.  

 

 

Mar 02

« Sans toit ni loi » d’Agnès Varda

 

Sans toit ni loi a été réalisé en 1985; c’est un drame scénarisé et réalisé par Agnès Varda qui a pour contexte l’histoire d’une vagabonde nommée « Mona » dans le film et jouée par Sandrine Bonnaire.

C’est un film inspiré de faits réels. C’est dans la France des années 80 que l’on connait
l’arrivée des « nouveaux pauvres » maintenant appelés « Sans Domicile Fixe ». Ce film nous raconte donc la dramatique histoire de « Mona », Simone Bergeron de son vrai nom, jeune femme diplomée d’un bac technologique option secrétariat qui finira par vagabonder à travers les routes en plein hiver. On connaîtra dès les premières minutes du film sa tragique fin. Cette femme nous sera présentée au début sortant de l’eau comme si elle venait de naître, comme si elle était « Vénus » et qu ‘elle venait créer sa propre légende. A partir de là nous la suivrons tout au long de son voyage et nous verrons les peripécies qu’elle rencontrera sur sa route.
Agnès Varda créera là une réelle critique de la société inégalitaire de l’époque. Elle le fera
sous forme de témoignage, en intérogeant toutes les personnes ayant croisé le chemin de « Mona ». A partir de Paulo qui fera sa rencontre à plusieurs reprises et qui ne s’en apercevera même pas, aux policiers qui seront les dernières personnes à voir son corps mort; en passant part le camioneur, le garagiste, Yolande, David, les Bergers, Madame Landier, Jean-Pierre, Assoun, Lydie ainsi que le zonard mac et tant d’autres qui l’auront rencontrée. Chaque personnage apporte une vision différente de « Mona ». On remarque là les différences sociales qui portent des préjugés et des critiques et regards contrastés de cette vagabonde.

Ce qui m’a plu dans ce film est le message qu’à voulu faire passer Agnès Varda et son envie de partager au monde son point de vue de la situation et ce qu’elle pensait de façon à marquer les esprits. Son ambition se transmet à travers le film et nous fait nous y intéresser davantage.

Ce qui m’a moins plu est le jeu des policiers au début du film, car malgré le fait qu’Agnès Varda ai fait de plein gré le choix de choisir des acteurs qui n’avaient pas d’expérience en tant qu’acteurs j’aurais de mon point de vue accentué le jeu de ces acteurs au début du film.

Mar 02

” Sans toit ni loi ” critique du film

Sans toit ni loi, est un film français réalisé en 1985 par Agnès Varda réalisatrice, scénariste et photographe . Les Resto du cœur sont crées peu de temps après la sortie de ce film dramatique qui dure 105 minutes. Il a reçu de nombreuse distinctions comme le prix Méliès en 1985 ou encore un lion d’or au festival de Venise. Ce film est construit autour de témoignages fictifs mais racontés par des personnages non acteurs pour la plupart et qui sont dans leur propre élément. Toute l’histoire tourne autour d’une vagabonde nommée Mona jouée par Sandrine Bonnaire. Cette jeune femme à fort caractère nous emmènera à travers les chemins de l’Hérault et du Gard. A travers son parcours, nous avons vu comment la population réagit vis à vis de cette personne marginale et comment celle-ci finira sa vie dans la déchéance totale. Ce film a donc pour intérêt de dénoncer les idées que ce fait la population sur les “nouveaux pauvres” et aussi d’exprimer que le fait de vivre dans la rue, peut être un choix pour la liberté. Le film est rempli de métaphores qui ne sont pas perceptibles en un seul visionnage.

La première impression que nous avons sur ce film est l’affiche et le titre. J’ai beaucoup aimé cette affiche car tous les détails sont pensés pour nous informer. On voit Mona le regard sombre en pleine vigne à une saison qui nous semble être l’hiver. Elle sort du cadre ce qui nous dit déjà que ce personnage est rebelle. Nous retrouvons bien Agnès Varda dans les détails de cette affiche, avec des couleurs voulues et une typographie particulière, comme par exemple les noms des participants du film qui sont intégralement en minuscules pour montrer que tout le monde est au même niveau et que rien n’a d’importance.  Pour ce qui est du titre il est très intéressant car il reprend une expression “sans foi ni loi”. D’après moi ce titre dégage de la solitude ce qui nous prépare un peu à l’ambiance.

J’ai apprécié de regarder ce film qui me paraît très réaliste. Dès le début du film, une musique mélancolique et nostalgique  et un plan très long qui avance progressivement nous donne une sensation froide de solitude et de tristesse. Le paysage est filmé comme si c’était une entrée dans un tableau. Une fois le générique terminé, l’histoire commence  avec le cadavre de Mona retrouvé dans un fossé. La scène est faite de telle sorte que l’on a l’impression que ce corps froid entre dans la terre. A ce moment-là une enquête commence, et les interrogatoires commencent et le racisme de la société est représenté par un policier qui tutoie un étranger et qui vouvoie un français. Le décès est constaté et classé en mort naturelle ce qui met fin au “fait d’hiver”. A partir de ce moment à lieu un changement de dimension, et la voix off d’Agnès Varda apparaît.

Ce qui m’a le plus déplu dans ce film est le manque d’action. Bien sûr il n’y avait pas lieu d’en avoir car le film a des allures de documentaire. Mais ce manque donnait une certaine monotonie au film qui quelquefois avait des séquences difficiles à comprendre comme le passage de Mona dans un village en pleine fête des pailhasses.

Pour finir, ce film a le mérite d’avoir reçu tous ces titres et je le conseille aux adolescents ainsi qu’aux adultes pour développer leur intérêt pour les personnes en manque de considération.

Mar 02

“La nuit du chasseur” de Charles Laughton

J’ai bien aimé dans ce film le personnage de John car c’est un enfant courageux, torturé par le secret que lui a laissé son père mais qui toutefois qui tente de protéger au mieux sa petite soeur. Mme Cooper, mère adoptive des enfants, les protègera tant qu’elle le pourra. Au début on pense que c’est une dame très dure et peut-être violente mais lorsqu’elle offre les cadeaux aux enfants et qu’elle les défend on se rend compte que c’est une personne aimante et attentionée.

Je trouve, que dans cette oeuvre, au moment de la poursuite des enfants par Powell l’action est répétitive : la poursuite dans la cave, la poursuite sur le lac, la poursuite dans la grange et pour finir che Mme Cooper qui n’aboutira qu’a l’envoyer en prison. Je n’ai pa compris le rôle de la mère, à la fin elle se laisse égorger par Powell dans son ” cercueil de lumière ” et je trouve ça un peu sur-réaliste et ridicule.

Mar 02

Critique “Sans toit ni loi”

Sans toit ni loi est un film dramatique français sorti en 1985, réalisé par Agnès Varda, cinéaste et photographe française. C’est par expérience que la réalisatrice décide de nous raconter son histoire dans Sans toit ni loi comme pour témoigner de son erreur qui eut été de laisser seule une vagabonde sur le bas-côté de la route après l’avoir prise en stop.

C’est donc par la cinécriture que la réalisatrice nous fait découvrir l’histoire de Simone Bergeron dite Mona, une jeune femme sans abri, incarnée par l’actrice Sandrine Bonnaire.

Dans le film Sans toit ni loi, nous découvrons, tout d’abord, comment le personnage de Mona va être identifié grâce notamment à la voix off de la narratrice (Agnès Varda), à ses dernières rencontres et aux quelques témoignages des habitants du village dans lequel elle est retrouvée morte, puisqu’en effet nous apprenons dès le début du film que le cadavre qui nous est montré n’est autre que celui de Mona.

Cette première scène nous est présentée, d’abord, par un zoom assez lent revenant en arrière, mêlé d’une musique plutôt sinistre afin d’insister sur la mélancolie, le tout recoupe une image de cyprées (associée à la mort et au cimetière), il s’agit ici d’un décor voulu pour nous faire penser à un tableau. Suite au zoom arrière, nous repérons Mona représentée telle que « cette morte ne laissait pas de traces » d’après la narratrice, qui signifie que le cadavre est absorbé par la nature, on pourrait confondre le personnage à la terre. Egalement, la narratrice utilise le pronom « je » qui sous-entend de l’empathie envers Mona, elle nous « raconte » l’histoire de la jeune femme tel un reportage avec les témoins interviewés au long du film alors qu’il s’agit d’une simple reconstitution des faits.                                                                                Nous pouvons ajouter une citation d’Agnès Varda : « il me semble qu’elle venait de la mer » qui reprend le tableau de Botticelli, en 1485, « La naissance de Vénus » et la compare à une sirène. C’est ainsi qu’Agnès Varda fabrique la légende de Mona.                                                                                      Ensuite, la réalisatrice fait un traveling à gauche, en bref, un retour vers le passé. C’est alors que nous assistons au passé de Mona qui nous révèle une vie en solitude qu’elle a passé malgré des apparences trompeuses comme le fait que celle-ci ait été hébergée chez un berger ou encore accueillie quelques temps dans la voiture de Mme Landier.                                                            En d’autres termes, Agnès Varda nous fait comprendre à quel point la vie de routard est compliquée même l’ayant choisie (Mona était auparavant secrétaire).

Dans le film, Mona va à sa perte, elle se noie dans la misère un peu plus chaque jour comme le prouve ses bottes qui s’usent au fil du temps qu’elle passe à marcher. On assiste à la déchéance de la jeune femme une fois de plus après son agression dans les bois. Aussi après la « fête des paillasses» à laquelle elle est enrôlée de force. Désormais, sa démarche devient de plus en plus hésitante, elle laisse traîner ses pieds, cet évènement l’a fragilisée.

Ce film relève du tragique puisque pour Mona le paysage n’est jamais dégagé : pour elle il n’y a pas d’avenir, il y a sur son chemin obstacles et barrières qui l’empêchent de poursuivre son destin. Le message qui en ressortirait serait de nous faire comprendre que Simone Bergeron est une bête traquée, toujours prisonnière et en danger de mourir (une petite pointe ironique selon la réalisatrice). On comprend par ailleurs que la maladie des platanes est une métaphore et représente la maladie de la société.

Dans ce film, le fait d’être aussi perdu que Mona et de ne pas toujours comprendre ce qu’il se passe, m’a déplu. Je m’explique: dans le film il m’était impossible de me repérer, de suivre une suite logique car Mona n’avait aucun but si ce n’était que de rester en vie selon mon ressenti. Pour moi c’est un film que je qualifierai de monotone puisque nous partageons un moment de la vie de Mona sans réellement la connaître. Pourquoi aurait-elle choisi ce mode de vie ? Mona est marginale, elle veut juste être libre et sans contraintes imposées par la vie en société. On comprend alors que la jeune femme est errante.

Cependant, ce que j’ai le plus apprécié est que l’on comprend à travers ce film combien Agnès Varda s’est engagée à travers le personnage de Simone Bergeron (Mona) pour faire entendre raison à une société qui définie les vagabonds tels des Hommes dangereux et malintentionnés et que celle-ci va rejeter voire exclure par peur. Il ne s’agirait, malheureusement, que de stéréotypes puisque comme nous le montre la scène avec Assoun, Mona ne demande aucune aide et pourtant elle va accepter celle du jeune homme ni plus ni moins sans signe de violence ni de mal intention. Au contraire, cette jeune femme à besoin d’aide.

En outre, la cinéaste veut que l’on ait pitié de cette sans abri qui reste une personne et non un animal sauvage et faire prendre conscience à la société par la métaphore du cinéma comment celle-ci traite les gens comme Mona. On constate, alors, comment d’une simple enquête administrative de la police, nous nous retrouvons face au pathétique du cinéma social qui incite à l’affection pour les pauvres et, par conséquent, faire attention aux autres.

Je conseillerais, donc, ce film à un public adulte car il faut pouvoir analyser et porter une réflexion pour en tirer une morale sur le comportement de la société au sein de laquelle nous évoluons.