Petite histoire 

Au 19ème siècle encore, les rhinocéros étaient largement répandus dans les savanes d’Afrique et les forêts tropicales d’Asie. Mais aujourd’hui, presque toutes les espèces de rhinocéros sont menacées de disparition. Leurs cornes, désormais plus chères que l’or ou la cocaïne, sont leur malédiction…

La faute au braconnage 

Mort pour sa corne

Le braconnage est de la chasse illégale. Soit parce que l’animal appartient à une espèce protégée, soit parce qu’il est chassé avec des armes de guerre. Le braconnage n’implique pas forcément la mort de l’animal, il peut aussi être capturé.

Le braconnage est dû à l’argent car sans les trafiquants et leurs complices hauts placés, il n’y aurait sans doute plus de braconnage. Car cet appendice qui pousse sur le bout de leur nez est considéré comme une matière précieuse. Les prétendues vertus médicales de cette corne n’ont jamais été prouvées par les scientifiques. Mais beaucoup de personnes en Asie et en Afrique continuent à utiliser ce médicament « miraculeux ». Ces personnes croient que cette poudre soigne les cancers.

Solutions 

À l’instar de l’élevage des crocodiles qui a permis de développer le commerce des peaux, de stopper le trafic de peaux de crocodiles sauvages et ainsi de sauver l’espèce, pourquoi ne pas étendre aux rhinocéros cette stratégie commerciale puisqu’il est possible de couper la corne du pachyderme SANS LE TUER à condition de ne pas toucher à la base de la corne qui mesure 8 cm de haut. C’est comme couper un ongle ! C’est indolore et sans impact sur le comportement de l’animal. La corne repousse et, après deux ans, on peut recommencer l’opération.

Voilà, c’est dit. Mais c’est à Arthur Schopenhauer que revient le mot de la fin : 

« Le monde n’est pas une fabrique et les animaux ne sont pas des produits à l’usage de nos besoins. »

Méline Leguern, 6°.

Source :

https://www.letemps.ch/sciences/vendre-corne-rhinoceros-mieux-proteger