Nous avons rencontré Lucie Langlade, coordinatrice de la LPO 17 et nous avons pu échanger avec elle sur l’impact du réchauffement climatique sur la biodiversité partout sur notre planète. Elle nous a parlé en détail des cas des marmottes, hirondelles, gobe-mouches noirs, gravelots à collier interrompu, lagopèdes alpins et tortues marines qui tous en souffrent.

À cause de la pollution et du réchauffement climatique, des espèces sont en voie de disparition pour plusieurs causes :

 

gobe-mouche noir

La disparition de nourriture : par exemple, le gobe-mouche noir se nourrit de chenilles au  Printemps mais comme celles-ci arrivent de plus en plus tôt, l’oiseau ne peut plus se nourrir. 

gravelot à collier interrompu

 

La disparition d’habitat : par exemples, le gravelot à collier interrompu qui se nourrit et vit sur les plages est menacé, car le niveau de la mer monte et son habitat risque donc de disparaître.   

 

lagopède alpin

Le lagopède alpin lui vit au sommet des montagnes en quête de fraîcheur et l’augmentation des températures modifie son habitat car la forêt monte vers les sommets et donc son habitat diminue chaque année.

hirondelle rustique

      – Le changement de migration : par exemple, l’hirondelle rustique vit l’hiver en Afrique et le reste de l’année en Europe. De plus en plus d’insectes survivent à l’hiver en Europe donc il n’a plus besoin d’aller jusqu’en Afrique.

tortue marine

 Le problème de reproduction : par exemple, la tortue marine pond ses œufs sur le sable.Comme il devient plus chaud, elle donne naissance à plus de femelles que de mâles, ce qui déséquilibre l’espèce.

marmotte

 

La marmotte vit au sommet des montagnes, elle hiberne dans un terrier isolé par la neige, or il y a de moins        de neige et donc cette isolation naturelle n’est plus suffisante. Elle doit donc utiliser plus d’énergie pour            maintenir sa température corporelle et le nombre de jeunes à la naissance diminue: l’espèce est menacée.

La LPO (1) a plus de 100 ans. Les problèmes semblent anciens, mais ne seraient-ils en train de s’accélérer ?

Pour éviter que les animaux partent de leurs habitats, il faut de toute urgence lutter contre le réchauffement climatique. Il faudrait trouver plus de solutions pour protéger la nature, et que les humains, notamment ceux qui sont aux responsabilités, se sentent bien plus concernés par les problèmes environnementaux. Sans être spécialiste, chacun à son niveau peut aussi aider les animaux et la nature.

Et pour terminer, je citerai Nicolas Hulot :

« L’écologie n’est pas une option. »

 

(1) Ligue de Protection des Oiseaux

Source :

(1) https://www.lpo.fr/

Maëva Héronneau, élève de 4°.