Les 3e dans les tranchées de la Grande Guerre

Vendredi 14 février, accompagnés par quatre de leurs professeurs, les élèves de 3e3 et de 3e4 ont pu découvrir l’exposition phare du Festival BD 2014 consacrée à Tardi et la Grande Guerre. Cette sortie prolonge un travail déjà commencé en classe en histoire-géographie, français et arts plastiques dans le cadre de la préparation à l’épreuve d’histoire des arts.

Les élèves ont pu d’abord admirer les planches originales de C’était la guerre des tranchées qu’ils avaient analysées en cours d’histoire. Il s’agit du premier recueil en noir et blanc que Tardi a publié sur le sujet. Ils ont pu également compléter leurs connaissances sur l’œuvre de l’artiste en parcourant l’intégralité de Putain de Guerre ! ou en découvrant des extraits du livre-CD Des lendemains qui saignent. Enfin, ils ont compris l’important travail de recherches nécessaire pour réaliser des dessins aussi réalistes qui dénoncent l’horreur de la guerre pour tous ces hommes engagés dans le conflit. Dans un petit reportage, ils  ont pu regarder Tardi crayonner une multitude de croquis à partir de photos ou de vidéos mais aussi arpenter des pièces remplies d’objets datant de la Première Guerre mondiale en compagnie de son ami Jean-Pierre Verney.

Cette exposition a beaucoup touché les élèves, rendant plus compréhensible une guerre qui leur paraît déjà bien lointaine…

« Croquons le chocolat pour mieux chroniquer les bédés »

Comment rédiger une critique de bande dessinée ?

Ce matin Claire Simon est venue au collège pour aider les élèves à rédiger leurs critiques de BD qui seront bientôt sur le blog .

– 1 .Dégustation

Les professeurs nous ont distribué un carré de chocolat à chacun.

2. La consigne : le manger et décrire ce que l’on a éprouvé en le mangeant.

Attention ! Nous ne pouvons pas nous arrêter à : « c’était bon ».

Pour certains d’entre nous c’était facile, mais pour d’autres

Difficile ou pas ? Discuter avec les élèves sur la difficulté (ou pas ) à mettre des mots puis en quoi est-ce intéressant ? => si qq’un veut goûter un chocolat, il peut avoir l’avis des autres avant d’essayer et aussi, cela pourrait être intéressant pour celui qui a fait le chocolat… Et ttes autres réponses

=> L’important, c’est de montrer qu’on écrit pour qq’1.

– Distribution des chroniques sur Astérix ches les Pictes

Par groupe, chacun prend une chronique et retrouve les différentes parties qui la composent.

Synthèse et repérage des éléments essentiels :

La présentation de l’album

Le résumé, l’histoire

Le dessin

Ce que l’on pense en conclusion.

Observations sur le vocabulaire employé dans ces chroniques (péjoratif / mélioratif, subjectivité)

Au travail !

Pour chaque album, les élèves vont repérer les différents éléments importants qu’ils veulent inscrire dans leur chronique.

=> travail au brouillon non rédigé.

Tour de table pour la synthèse : on donne son avis et on aide celui qui passe à compléter si besoin.

– La rédaction

Pas le temps pour cette séance. A faire lors d’une autre séance.

FIBD 2014, retour en images

Bande d’histoire, le jeu qui fait des bulles

Ernest et Rebecca

Les légendaires

Mafalda

Tardi

Little Asia

 

 

Réalisation d’un strip avec contraintes

Mardi 4 février, la classe de 5e BD a rendez-vous avec Elisa à la Cité pour réaliser individuellement un strip avec deux contraintes : le Moyen Âge et l’humour bien sûr.

La première étape a eu lieu au collège où chaque élève a dû inventer une courte histoire en suivant les règles imposées. Le scénario créé, il a fallu préparer le séquencier.

Elisa accueille le groupe et rappelle quelques règles :

– jouer sur les différents cadrages pour donner un peu de dynamisme (les différents plans, points de vue…)

– donner de la profondeur en utilisant les règles simples de la perspective

– bien “fermer” les dessins pour ne pas que la couleur s’échappe lors de la mise en couleurs sur ordinateur

Grâce à ces conseils, chacun se lance dans la réalisation rapide d’un brouillon (bonhomme bâton, absence de détails…) puis du strip définitif : crayonné, encrage, scanner et enfin l’étape tant attendue, la mise en couleurs sur ordinateur grâce à photoshop.

La classe bd interviewée par un journaliste de “Libération”

Article de “Libération“, Quentin Girard, 31/01/2014

http://www.liberation.fr/culture/2014/01/31/bullade-a-angouleme_976839

13 heures. Legen…dary ! Si vous n’avez pas d’enfants ou plus de 20 ans, vous n’avez sans doute jamais entendu parler de cette BD : les Légendaires (Delcourt) de Patrick Sobral. Et pourtant, en dix ans, les albums de cette série de fantasy ont été vendus à plus de 3 millions d’exemplaires.

A priori, on doit avouer qu’on a du mal à comprendre ce succès. De notre point de vue, le dessin n’a pas d’intérêt, les couleurs sont criardes, les dialogues niais. Difficile, du coup, de s’intéresser à l’histoire. Mais on n’est sans doute pas le public cible. Cette année, une exposition est consacrée à la série. Blindée d’enfants, forcément. Alors qu’on était en train d’apprendre que «tous les peuples d’Alysia et du monde elfique s’unissent pour combattre les armées d’Anathos», on a interpellé Quentin et Noah, 12 ans. Tous les deux sont en cinquième, en classe BD du collège Réné-Cassin à Gond-Pontouvre (spéciale dédicace), à côté d’Angoulême, et ils portent des masques de Danaël, l’un des personnages principaux. Pour eux, c’est simple : les Légendaires, ça marche parce que «c’est une sorte de BD manga». «C’est nouveau, les dessins sont différents, beaux, formidables», tente d’expliquer Quentin.

Dans le fond, ils préfèrent One Piece ou Dragon Ball Z, mais, pour une BD française, «c’est vraiment bien». «Il y a beaucoup d’action, des explosions», renchérissent-ils, et ça, ça leur plaît. Quand on regarde les planches, de toute évidence, c’est riche en onomatopées.

Mais, intervient Laurina, une de leur camarade de classe, les Légendaires, surtout, «ça fait rêver». Car, dans cette BD, dans le fond, la guerre et l’affrontement sont secondaires, l’important, c’est l’amour.