Compte-rendu de la sortie au musée de la BD

Jeudi 21 septembre, nous les élèves de la CHA-BD, nous sommes allés au musée de la BD. On y est allé en bus (ligne 6). Nous sommes partis vers 13h30 et on a évité la pluie. Il y avait un bel arc-en-ciel. On est rentré vers 17h puis nous sommes restés au CDI. Nous avons terminé à 17h20.

Aboubabacar-Thiara-Younes-Régis

La visite du musée :

Arthur qui travaille au musée, nous a emmenés dans la salle d’exposition.

On a pu voir les premières BD qui datent de 1830. Il n’y avait pas encore de bulles. Bécassine n’avait même pas de bouche, ce qui montre que les femmes n’avaient pas le droit à la parole. Dans la salle, il fait sombre et froid car les planches, il faut les protéger de la lumière et de l’humidité.

Il y a deux types de BD, la BD occidentale et la BD japonaise appelée manga.

Le premier manga s’appelle Astroboy, un garçon mi-humain, mi-robot.

C’est en 1970 que les mangas apparaissent en France.

Parlons maintenant de Titeuf qui a une exposition au musée : il existe depuis 31 ans mais il ne grandit pas ! Titeuf va-t-il réussir à séduire Nadia ? à suivre…

Rasan-Zaïna-Ismaël

Visite de l’exposition Naruto :

Dans Naruto, les signes du coq, du chien, du lion, du mouton, du cochon… correspondent aux signes astrologiques chinois.

Dans l’exposition, les figurines sous des protections en verre, représentent les moments les plus importants de Naruto.

La première version de Naruto en France est apparue en 2002.

Il y avait quelques planches de manga Naruto en français et les autres en japonais.

Arthur, le guide a donné les noms des Hokages : les chefs de village dans Naruto (Hachirama par exemple).

Dans Naruto, il existe des animaux spéciaux : des invocations ou des bijoux.

Asma, Mardochée, Liam et Norgdi

Atelier de dessin :

Arthur, animateur de notre groupe nous a fait participer à un atelier de dessin. Il nous a fait dessiner une tête de monstre en respectant les règles suivantes : tracer un ovale, après une croix et un rectangle pour le bas du visage. ensuite, il nous a fait inventer un monstre en noir et blanc qu’il fallait placer dans un cadre. Nous avons fait l’encrage. Et nous avons donné un nom à notre monstre.

C’était bien car on adore dessiner et on a appris des techniques de dessin.

Louis-Sohan-Elvina

 

Ouverture de la CHA-BD au collège !

Une classe à horaire aménagée BD (CHA-BD) vient d’ouvrir en cette rentrée 2023 au collège ! Deux heures par semaine, tout au long de l’année, 15 élèves de 6e vont découvrir l’univers de la bande dessinée, s’entraîner au dessin, créer ensemble, visiter des lieux en lien avec la bande dessinée…

Ce mardi, la CHA-BD a ouvert ses portes aux journalistes de la Charente-Libre :

A lire ici l’article de la Charente libre du mercredi 20 septembre 2023.

 

 

 

Le soroban

Voici le Soroban installé par M. Roussel prof de math, dans la cour du collège. Il en existe de plus petits formats.

On a appris à s’en servir en modules avec M. Roussel.

Le soroban est un outil mathématique qui sert de calculatrice. Il vient du japon, il est beaucoup utilisé là-bas. Avec, nous pouvons faire des additions, des soustractions, des multiplications et des divisions. On peut aussi écrire de grands nombres avec.

Fonctionnement du Soroban :

  • les billes du haut sont les billes quinaires : elles valent 5 unités chacune
  • les billes du bas sont les billes unaires : elles valent une unité chacune
  • on commence où l’on veut sur le Soroban en mettant d’abord les unités, et juste après à gauche on aura les dizaines et après les centaines, etc…

Par exemple, pour écrire 121 : tu montes une 1 bille unaire (sur la colonne de ton choix), ensuite tu montes 2 billes unaires sur la colonne suivante (les dizaines) et 1 bille unaire sur la colonne suivante (les centaines).

Dessin fait par Adams

Article écrit par Morgan, Thomas, Tristan, Mariama, Naïla, Tayssia et Adams, élèves de 6e.

 

 

Tour de Hanoï

Aujourd’hui au CDI, Alaa, élève de 6e a relevé le défi de la Tour de Hanoï !

Bravo à lui !!

Il s’agit de faire passer toutes les pièces d’un bord à l’autre du support avec deux contraintes : déplacer les pièces une à une et ne jamais positionner une grande pièce sur une plus petite.

Démonstration en images :

 

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Publié dans CDI

Ateliers philo sur la question de l’égalité fille/garçon

Dans le cadre du projet BD, en prolongement de la lecture du roman Le garçon rose malabar qui a servi d’inspiration pour la réalisation des planches réalisées, chaque classe de 6e a participé à un atelier philo au CDI sur le thème principal du livre : l’égalité entre les garçons et les filles.

Voici la synthèse de leurs interventions :

Il existe des différences physiques entre les hommes et les femmes. Par exemple, les femmes n’ont pas les mêmes capacités physiques que les hommes. Mais les hommes et les femmes sont égaux, ils ont les mêmes droits. Ils ne sont pas identiques physiquement, mais ils sont égaux en droits. Malgré cela, il existe des inégalités entre les hommes et les femmes :

  • concernant les métiers : il reste des métiers encore genrés même si tous les métiers sont mixtes. Comme le métier de sage-femme par exemple, bien qu’aujourd’hui des hommes fassent ce métier (on les appelle des maïeuticiens).  Les hommes sont en moyenne plus payés que les femmes. Ce sont les hommes qui occupent les plus hauts postes, les plus prestigieux. Bizarrement les chefs étoilés sont plus souvent des hommes alors que les femmes font plus la cuisine que les hommes. Les joueuses de foot professionnelles gagnent moins que les joueurs de foot.

 

  • concernant le caractère : les femmes sont souvent présentées comme plus sensibles que les hommes alors que les hommes aussi peuvent être sensibles.

 

  • concernant l’apparence physique : les filles ont plus de possibilité vestimentaire. Elles peuvent plus facilement porter des vêtements de leur choix (jupe, pantalon) et de la couleur de leur choix. Pour les garçons, il peut être plus difficile de porter du rose ou des jupes ! Il arrive aussi que les filles ne puissent pas porter ce qu’elles veulent (par exemple le bikini). Il est possible pour un garçon de se maquiller et même si l’on se moque de lui, c’est son droit. D’ailleurs au cinéma, les garçons sont maquillés et ça ne pose de problème à personne. Autrefois, certains hommes comme les rois se maquillaient. En fonction des époques, certaines pratiques sont tolérées ou pas. Des filles aussi peuvent être empêchées de se maquiller. Que l’on soit une fille ou un garçon, l’on se maquille pour soi-même et pas pour faire plaisir aux autres. De la même façon, les garçons peuvent se coiffer comme bon leur semble, sans qu’ils soient forcément homosexuel ou trans. Les garçons comme les filles ont le droit de s’habiller comme ils, elles veulent. Les marques entretiennent le sexisme puisqu’il existe des marques qui s’adressent soit aux filles soit aux garçons.

 

  • concernant le développement physique : on pense que les hommes sont plus forts physiquement que les femmes mais ça n’est pas vrai dans tous les cas. Il suffit qu’une femme fasse plus d’activité pour développer ses muscles et elle peut avoir plus de forces qu’un homme. Cela dépend de la corpulence de la personne et de sa condition physique.

 

  • concernant le développement intellectuel : aucun des deux sexes n’a une intelligence supérieure à l’autre.

 

  • concernant les activités : il n’y a pas d’activités faites spécifiquement pour les hommes ou pour les femmes. Tous les sports sont mixtes.  Avant, les femmes n’avaient pas le droit d’aller à l’école et restaient à la maison pendant que les hommes allaient à l’école et allaient travailler. La place de la femme n’est pas à la cuisine. D’ailleurs de plus en plus d’hommes s’occupent de tâches ménagères.

 

  • concernant l’égalité fille/garçon au collège : le sentiment est général sur le fait qu’il existe une injustice entre les filles et les garçons. Il y a un traitement différent des filles et des garçons, concernant les punitions, les attentes des professeurs… Les filles défendent leur cause et les garçons défendent la leur. Il est difficile au collège d’avoir le sentiment que les filles et les garçons ont les mêmes droits.

Tout le monde n’est pas pour une stricte égalité entre les hommes et les femmes. Certains même s’en fichent, n’ont pas d’avis sur la question et mettent plutôt la liberté individuelle en avant sans se préoccuper de savoir si les hommes et les femmes ont les mêmes droits.

Il reste encore du chemin avant que l’égalité entre les filles et les garçons soit respectée.

Bien souvent, les femmes doivent redoubler d’efforts pour pouvoir avoir les mêmes droits que les garçons, pour être reconnues comme eux.

Les violences exercées sur les femmes par les hommes ne sont pas de même nature que les violences exercées par des femmes sur les hommes.

Il existe des préjugés dans énormément de domaines sur les filles comme sur les garçons.

Les féministes se battent pour rétablir l’équilibre entre les hommes et les femmes.

Les quiz des 6e

En demi-classe, les élèves de 6e sont venus au CDI pendant que l’autre moitié de la classe était en atelier avec Tristoon. A  partir de magazines du CDI sur le thème de l’égalité fille/garçon*, les élèves ont lu et sélectionné des informations à partir desquelles ils ont posé une ou plusieurs questions afin de réaliser un grand quiz !

* en lien avec le projet BD : le roman qui a servi pour la réalisation des planches de BD, Le garçon rose malabar, traite du sujet de l’égalité entre les filles et les garçons

Allez-y, testez vos connaissances :