Oct
18
Classé dans (L'actualité au collège) par Agnès Dibot le 18-10-2017

https://blogpeda.ac-poitiers.fr/coll-sand-post-it/

Les zélèves de l’option media vous invitent à les suivre, désormais, sur leur nouveau site : Post’it ! Retrouvez leurs articles, leurs humeurs, leurs commentaires sur l’actualité…

Post’it, le journal qui colle à l’actualité, évidemment 😉

Oct
16
Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 16-10-2017

Dans le sillage de l’affaire Weinstein et après un appel sur Twitter, de nombreuses femmes victimes de harcèlement sexuel et même d’agression sexuelle ont décidé depuis vendredi de briser l’omerta et de témoigner. (Libération)

«Balance ton porc» : quand les femmes racontent harcèlement et agressions

Oct
16
Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 16-10-2017

 

L’attentat, toujours pas revendiqué mais selon toute vraisemblance mené par le groupe Al-Chabab (affilié à Al-Qaida), est le plus meurtrier jamais commis en Somalie. (Le Monde)

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/10/16/a-mogadiscio-un-attentat-meurtrier-met-fin-au-printemps-somalien_5201382_3212.html#LZDzciUk1icKyw1m.99

Oct
12
Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 12-10-2017

Résultat de recherche d'images pour "une les inrock cantat"

Quatorze ans après le meurtre de Marie Trintignant, l’ex-chanteur de Noir Désir est à la une de l’hebdo culturel ce mercredi.

A lire dans Libération, ce jour :

http://next.liberation.fr/culture-next/2017/10/11/tolle-contre-une-interview-de-bertrand-cantat-a-la-une-des-inrocks_1602428

A mes très chères zélèves de 3ème, qui composent un dossier sensiblement féministe, je recommande cette actualité, qui illustre parfaitement la problématique dans laquelle elles se sont engagées : en journalisme, peut-on offrir une Une à un artiste ayant purgé une peine de prison pour l’assassinat d’une femme ?

Avant de répondre, et de prendre parti, il sera bon de se renseigner sur ce fait divers ayant fait la Une voici quelques années : l’assassinat de Marie Trintignant par Bertrant Cantat, alors chanteur d’un célèbre groupe de rock, Noir Désir. https://fr.wikipedia.org/wiki/Noir_D%C3%A9sir

Résultat de recherche d'images pour "noir désir"

Et, peut-être sera-t-il bon, également, de relire Victor Hugo ?

Résultat de recherche d'images pour "victor hugo plaidoyer contre peine de mort"

 

Oct
10
Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 10-10-2017

Libé du 10 octobre 2017

Oct
08
Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 08-10-2017

Egalité femmes-hommes : l’écriture dite « inclusive », sujet qui divise
Peut-être l’avez-vous déjà croisé au détour de vos lectures, le « point milieu ». Exemple : « les candidat·e·s à la présidentielle ». Ou peut-être avez-vous été désigné·e comme « électrices et électeurs ». Dans les deux cas, il s’agit d’écriture inclusive. Fondateur d’une agence de communication et auteur d’un Manuel d’écriture inclusive, Raphaël Haddad la définit ainsi :
« L’ensemble d’attentions graphiques et syntaxiques permettant d’assurer une égalité des représentations entre les femmes et les hommes. »

Ses défenseurs y voient une manière de respecter l’égalité entre les sexes. Ses opposants lui reprochent d’appauvrir la langue. Mais de quoi s’agit-il ? (Le Monde)

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/article/2017/10/07/egalite-femmes-hommes-l-ecriture-dite-inclusive-un-sujet-qui-divise_5197770_3224.html#tmiSPwvffGwA1ZCH.99

 

Oct
03
Classé dans (Pink Paillettes) par Agnès Dibot le 03-10-2017

“Une loi contre le harcèlement de rue, ça vous parle ?”

Ca va mener à rien, parce que les policiers ne sont pas partout. Dans notre quartier, ils passent, c’est tout. Dans certaines familles, des plus grands te surveillent : tu ne dois pas t’habiller comme ça, comme sur le dessin (mini-jupe et top décolleté extrême V, plongeant !), mais certaines s’habillent comme elles veulent. Personne ne va empêcher une agression, au contraire, ils vont filmer pour qu’on voie la scène. Il y a des gens qui filment ce qui se passe dans la rue, ils vont encourager les bagarres, les situations chaudes, et ensuite, ils vont poster les vidéos sur les réseaux sociaux. C’est de l’humiliation.

En mode mini-jupe, si on se promène dans la rue, on peut être accostées, agressées. Pourtant, ces agresseurs ont peut-être une soeur, et ils n’aimeraient pas que ça arrive à leur soeur, ce genre d’agression.

Les agresseurs, pour se justifier, accusent les filles de provoquer. Ils n’ont qu’à pas regarder les filles en mini-jupes ! Les agresseurs disent que ces filles sont habillées “trop serré”. On est toutes des victimes en puissance : provocantes ou non, même si on est habillées moins “serré”, on peut se faire agresser.

On voudrait dire à ces agresseurs : “tu passes, tu baisses les yeux”, c’est tout ! Cela dépend de leur éducation, mais pour certains agresseurs, c’est l’influence des fréquentations, parce que les parents éduquent leurs fils à respecter les filles.

“Est-ce que vous, les filles, vous vous habillez librement ?”

Oui et non, il y a des limites. Dans nos armoires, il n’y a pas de shorts. Et même pas de jupes. Pour trois d’entre nous, en tous cas. trois autres portent des shorts l’été, mais à la maison, pas pour sortir. On a des shorts, mais pas courts, des shorts normaux. A notre âge, il y a des complexes, aussi. “Je vais à la piscine, je suis grave gênée !”

Qu’en pense Mathis, notre représentant du sexe masculin ?

Une mini-jupe, ça peut être joli ou vulgaire. Tout dépend de du modèle, de la coupe, de la façon dont c’est porté. La provocation peut être dans l’attitude  : une fille en jupe en jean très moulante, avec un tee-shirt rose, des escarpins peut être provocante, sur une photo qu’on a regardée ensemble, parce la pose de la fille l’était. Si une prof veut porter une jupe courte, il faut quand même que la jupe -ou la robe- arrive à mi-chemin entre la mi-cuisse et le dessus du genou. Au maximum.

“Moi, si la jupe arrive au-dessus du genou, je suis gênée, je ne suis pas à l’aise.” (Larissa;

Sounita : “Moi, vous me voyez plus, si mon frère me voit avec des trucs comme ça dehors ! Même à la maison.”

“Chez nous, on porte des jogging, des pagnes, des pyjamas, des djellabas.”

Chloé, chez elle, non : elle porte des shorts l’été. Et pas de djellaba à la maison. Elle a un frère, mais il a onze ans, et ce n’est pas un despote de la tenue vestimentaire !

Finalement, c’est une question de culture : Larissa ajoute qu’elle n’a pas de frère, mais que son cousin le remplace.

N’nasta précise que, quand son père n’est pas là, c’est comme rester entre filles, à la maison. ses frères sont tout petits. Elle aime être entre filles. Une fois, elle avait mis un crop-top, elle était sortie, avait croisé son père à l’arrêt de bus. “Il a froncé les sourcils et demandé pourquoi j’étais sortie comme ça. J’ai donc été chercher ma veste et je l’ai mise. J’avais CHAUD !”

Les gens de dehors, les personnes qui sont dehors, c’est leur point de vue sur nous qui nous empêche de nous habiller librement : ils nous font des remarques à voix haute. Ils critiquent.

Jessica : “Mon père et mon frère me disent de ne pas sortir comme ça, je ne mets pas trop de jupes. Je suis une fille, mais dans ma famille, j’ai six tatas, donc six tontons, mais je suis l’unique fille. Du coup, ils font hyper attention à moi. Ils sont protecteurs. C’est qu’une fois, un homme m’a invitée à aller dans sa voiture, alors que j’attendais le bus. des remarques sexistes, dans le bus, j’en ai eu : “t’es belle, t’as de belles formes, t’as un gros cul !” Donc, je fais attention à la façon dont je m’habille.”

N’nasta pense que l’immigration a remis en cause mai 68 et la mini-jupe : “Sans nous, qui faisons en fonction de notre culture d’origine, nos traditions, notre religion, vous pourriez continuer à porter les mini-jupes de mai 68…”

Oct
03
Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 03-10-2017

Article écrit par Fantafonée

LES PRÉNOMS DU MONDE

Pour mon premier article, j’ai décidé de prendre pour thème les prénoms du monde. Pourquoi les prénoms du monde ? Les prénoms du monde car, pour beaucoup de personnes, mon prénom (qui est au passage Fantafonnée) est très étrange, il en compose deux. Fanta, qui est un prénom presque courant en France et Founé, qui est aussi un peu connu. Moi-même qui porte ce nom, j’ai connu sa signification il y a quelques années (environ 4 ans). Presque chaque prénom, dans le monde, a une signification qu’une minorité de personnes connaît et même les personnes qui les portent.
Tout d’abord, mon prénom, Fantafonée, qui se peut dire Fantafounée aussi est donné quand on a des jumelles, dans mon pays d’origine, la Guinée.

Les prénoms courants

Comme exemples de prénoms courants, j’ai choisi les prénoms de la Team Pink Paillettes.

Chloé est dérivé du prénom grec Khloê. Ce prénom est d’origine grecque. Dans l’Antiquité, il était attribué à la déesse des moissons, Déméter, et il signifie “jeune pousse” ou “herbe naissante”.

Larissa, en grec Λάρισσα, est un prénom féminin très rare utilisé dans le monde d’origine grecque. … La première version associe le nom à l’ancienne ville grecque de Larissa, elle-même nommée d’après les nymphes de Thessalie, petite-fille de Poséidon. La deuxième version dit que le nom vient du latin mot «Larus», qui signifie «mouette», «goéland». La troisième version dit que le nom est dérivé du mot grec «Laros», qui signifie «plaisant», «doux».

Sylvana, le féminin de Sylvain, vient du latin silva « forêt ».
Sounita, qui peut s’écrire Sunita, est d’origine d’Inde.
Jessica signifie «un présent» en hébreu, mais on peut trouver d’autres traductions, comme «Yahvé regarde», «Dieu est» ou «Dieu est ma force».
Lucas est dérivé de Luc, vient du latin “lux” signifie “lumière”.
Victoria est une forme féminine de Victor. Le terme latin Victor peut être interprété au sens de “vainqueur”.
Agnès, selon l’étymologie romaine Agnès, vient du mot romain “agnus” agneau en français. Il symbolise la pureté.

Les prénoms d’Afrique de l’ouest

J’ai voulu faire des recherches aussi sur les prénoms d’Afrique de l’ouest car mon prénom vient de cet endroit. Pour vous montrer, j’ai sélectionné quelques exemples de prénoms que l’on connaît.

Diahoumba et Touba qui sont tous les deux un même nom, n’est pas une signification mais plutôt une anecdote. L’histoire est que Touba est le nom du village dont Nesta et Diahoumba et moi sommes originaires.

Nesta est en rapport avec le prénom Aïcha (la femme du prophète).

Beaucoup de prénoms d’origine de l’Afrique de l’ouest sont dérivés ou d’origine d’autres prénoms arabes et musulmans, car la majorité de la population dans certains des pays de l’ouest sont de religion musulmane.

Aimez-vous votre prénom ?

Pour répondre à cette grande question, j’ai fait un Micro Trottoir. Tout d’abord, qu’est-ce-qu’un Micro Trottoir ? Un Micro Trottoir est une technique journalistique qui consiste à interroger des personnes ciblées, le plus souvent dans la rue, pour leur poser une question et collecter leur opinion sur un sujet. J’ai questionné des élèves et quelques surveillants du collège, avec la question «Est-ce que t’aimes ton prénom ? ».
Pour beaucoup, on m’ a répondu avec des « bofs… », des « ça va, j’aime bien, c’est le choix de mes parents, donc, voilà… », mais pas beaucoup de « j’aime bien ».
Certaines personnes auraient aimé s’appeler autrement. Le problème avec ces personnes qui n’aiment pas leur prénom, est qu’ils vont le garder jusqu’à la fin de leur vie, sauf s’ils le font changer. Car, oui, c’est possible, on peut aujourd’hui, changer son prénom.

Fantafonée♥

On aurait pu classer cette phrase dans la rubrique “brèves de couloirs” si elle avait été prononcée par un élève. Mais non, elle a été prononcée par un saoudien, en Saoudie, euh, en Arabie Saoudite (c’est loin). Ouf, on préfère que, celle-là, nos zélèves ne l’aient pas osée 😉

L’éminent Cheikh Saâd El Hejri vient d’être suspendu de ses fonctions en Arabie Saoudite après la diffusion la semaine dernière d’une vidéo de lui prononçant un prêche où il considérait que les femmes n’avaient que la moitié d’un cerveau.
L’affaire a fait polémique en Arabie saoudite ces derniers jours. Le Cheikh Saâd El Hejri vient d’être interdit de prêche après la diffusion d’une vidéo où il considère que les femmes n’ont qu’un quart de cerveau!

Plusieurs médias ont rapporté l’affaire, dont la version arabe du site de la BBC. La vidéo incriminant le Cheikh le montre en train de prononcer un prêche justifiant l’interdiction des femmes de la conduite des voitures. Pour lui, vu qu’il est admis que la femme n’a que la moitié d’un cerveau, elle ne peut prétendre à disposer d’un permis de conduire. Pire, le Cheikh a considéré que quand les femmes font du shopping, elles perdent une moitié de leur cervelle, ce qui ne leur laisse au final que le quart d’un cerveau. «Comment peuvent-elles alors conduire?», s’étonnait-il.
http://fr.le360.ma/monde/video-arabie-saoudite-les-femmes-nont-quun-quart-de-cerveau-selon-un-eminent-cheikh-136211