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Classé dans (Correspondance) par la Vieille Garde le 20-07-2014

ma dame,

Vous le saviez et cela se confirme à ce jour, mes passages sur ce blog, que je vis naître, n’osant dire que je le portai en votre compagnie sur les fonts baptismaux, se firent, cette année, fort rares. La nécessité de prendre du recul, tout en faisant de la place, ou bien de tourner une page, de ne pas vouloir avoir à se souvenir de ce qui fut en déplorant ce qui est, ce doit être un mélange de tout cela qui m’y poussa.

Je vous suis naturellement fort reconnaissant de cet apostrophe au détour d’un article estival et ne puis me soustraire au renvoi d’un signe. Il suffit d’un signe, un matin, vous le savez bien, pour que les choses soient autres.

Nous eûmes donc au cours de cette semaine “école ouverte”, quelques moments agréables que je garderai, égoïstement, en souvenir. Pas d’article en vue, surtout pas de ces longs articles qui, autre temps, autres mœurs, se virent si décriés et ciblés comme l’exemple de ce qu’il ne fallait pas faire, ce qui, au passage prouve bien ma nature profonde de pédagogue, de mes erreurs et errements aussi, il faut tirer un enseignement.

Qu’il me soit cependant donné ici de féliciter toutes celles et ceux qui firent l’effort, plus ou moins soutenu, de participer et d’animer ces pages au long de l’année écoulée. J’ai constaté, concernant la  prochaine, que les effectifs friseraient le pléthorique, tant en 4è qu’en 3è et je sais que vous aurez à cœur de conduire ces jeunes écervelés vers plus de rigueur et d’attention à leur quotidien, ce dont je vous remercie. Je veillerai, quant à moi, à leur montrer que cette méthodologie et cette acuité du regard doivent aussi, voire surtout,  se porter sur le passé.

Je demeure, ma dame, votre respectueux et dévoué serviteur, formulant des vœux afin que l’été, au mitant duquel nous nous trouvons, continue à vous combler de ses bienfaits, espérant que, dès la fin du mois dédié à l’empereur Auguste, nous ayons l’heur de nous retrouver, certes vieillis, mais encore vaillants, afin de repartir à l’assaut de montagnes de paresse et d’abîmes d’inculture, qu’il nous faudra, tout à la fois, déplacer et combler.