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Libé du 2 septembre 2014

On appelle ce genre d’article un “marronnier” : un sujet que les journalistes traitent à date fixe, d’année en année : la météo désastreuse en août, le reportage sur le Père Noël, le baccalauréat : ce qu’il faut faire pour gérer son stress… etc, etc. Aujourd’hui : la rentrée.

Si ce n’est que la rédaction de Libération a choisi d’appuyer où cela fait mal : le manque d’enseignants dans les établissements scolaires.

Pénurie, crise des vocations : comment en est-on arrivé là ? Simplement, peut-être, en dénigrant tellement ce métier et celles et ceux qui l’exercent qu’on finit par ne plus le rendre attrayant du tout. Combien d’entre vous, chers zélèves, veulent devenir profs ? Une autre explication, peut-être ? Les zélèves étant de plus en plus difficiles à contenir (la génération de l’enfant roi a mal à l’autorité) , enseigner peut parfois se révéler une mission dure et peu valorisante. Les années d’étude, le salaire peuvent également décourager.

Et pourtant, et pourtant,  quel bonheur que ce métier ! Pas un jour ne ressemble à un autre, pas un élève à un autre, l’ennui n’existe pas (du moins, pas à George Sand), la routine non plus. Et le plus beau, ce sont les regards confiants des zélèves qu’on a formés pour le DNB quand ils empochent un beau diplôme avec une belle mention 😉