Avr
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Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 24-04-2015

Nous en parlions voici peu ici même : le constat est là, on n’étudie que très très peu d’auteures (au féminin) au cours de notre scolarité…

http://www.liberation.fr/societe/2015/04/24/les-femmes-de-lettres-ces-grandes-oubliees-des-programmes_1246485

J’espère que mon cher collègue Santa Cruz n’a pas mis à exécution sa menace de décrocher la petite George Sand de papier que j’avais affichée dans sa salle, pour compléter son mur des hommes… Elle y côtoie Proust et Baudelaire et je crois que le sieur Baudelaire avait salué l’affichage de cette intruse (et pourtant, ne se doit-elle pas d’être reine, dans notre bien nommé collège George Sand ?) par un sourcil en point d’interrogation… Mauvais présage…

Pour celles et ceux qui se demandent pourquoi on n’a pas écrit “écrivaines”, ce petit (!) article de l’Académie Française : http://www.academie-francaise.fr/actualites/la-feminisation-des-noms-de-metiers-fonctions-grades-ou-titres-mise-au-point-de-lacademie

C’était l’an dernier : Gayan, inscrite en option media, nous faisait part de la crainte des français d’origine arménienne de voir une nouvelle guerre toucher le peuple arménien…

Vous vous demandez sans doute ce que j’entends par ce titre… Eh bien, je parle du massacre des arméniens par les Turcs comme en 1915. Aujourd’hui, ce sont les arméniens et chrétiens de Kassab qui sont touchés par une nouvelle extermination avec la seule raison : la haine raciale. Moi même, arménienne, je suis profondément choquée et touchée par ce qui se passe dans ce petit village. Et je ne peux pas rester indifférente face à ce massacre des miens.

Mme Dibot et M Aimé, deux de mes profs, ne sont pas au courant de cette info, apparemment, je suis la seule à la connaître… Cette information ne passe pas à la télé en France, ni dans les journaux car presque personne n’est informé. Moi, j’ai appris ces faits par mes parents, ma famille, qui, depuis quelque jours, sont sur des sites arméniens et ne parlent que de ça.

Kassab était l’un des deux derniers postes frontières officiels avec la Turquie encore aux mains de Damas. Mais surtout, il était le seul village arménien de l’ancien Empire Ottoman situé hors des frontières de la Turquie actuelle. Kassab est en effet peuplé très majoritairement de rescapés du génocide des Arméniens de Turquie, en 1915.

Les familles arméniennes ont commencé à faire leurs bagages pour prendre la fuite après les premiers coups de feu du 22 mars. Le 24 mars, un syrien d’origine turque lance un avertissement à la population en disant : « Je préviens nos frères arméniens à Kassab : qu’ils partent avant l’offensive de l’Armée syrienne libre, sinon ils vont avoir des pertes civiles et encore se plaindre d’un génocide perpétré par des Turcs ».
Je ne comprends pas trop cet homme, je trouve ça petit de parler ainsi… Oser dire que si l’on ne s’enfuit pas, eh bien, que le monde ne s’étonne pas si, nous , les arméniens, nous nous plaignons du génocide !!
La population arménienne a été obligée de fuir devant l’arrivée, via la Turquie, des centaines de combattants islamistes, dirigés par le Front Al-Nosra (la branche d’Al-Qaïda en Syrie, NDLR). Aujourd’hui, il n’y a plus d’arméniens sur Kassab et ils ne sont pas prêts d’y retourner.

Ma mère m’a montré quelques photos de cadavres, et je n’ai jamais été autant choquée par des images… J’ai versé quelques larmes car je ne comprends absolument pas « pourquoi » tant de « haine » envers nous !? Je suis tellement choquée par ces images que je n’oserais en aucun cas les montrer à d’autres personnes, même moi je ne veux plus les revoir ! Je pense que cette haine ne disparaîtra jamais et c’est vraiment pénible de vivre avec cette peur…

  1. Sarah a quitté le collège depuis deux ans déjà, mais on a retrouvé ce qu’elle écrivait lorsqu’elle était inscrite en option media.

En Arménie, le 15 avril 1915, a débuté un génocide (génocide = la volonté d’exterminer un peuple) : les turcs et les arméniens ne s’entendaient pas au sujet d’un territoire.

Le samedi 24 avril  1915, à Constantinople , capitale de l’empire ottoman, 600 notables arméniens sont assassinés sur ordre du gouvernement. C’est le début d’un génocide. Le premier du XXe siècle. Les deux tiers des arméniens qui vivaient sur le territoir actuel de la Turquie ont été exterminés au cours des déportations et massacrés. Ce génocide a coûté la vie à un million deux cent mille Arméniens d’Anatolie et du haut plateau  arméniens.

Une loi française qui fâche la Turquie.

L’assemblée nationale a examiné une proposition de loi qui punnira d’un an de prison et d’une amende de 45.000 euros d’amende les gens dui diront que ce génocide n’a pas eu lieu.  C’est une initiative qui provoque la colère des autorités turques. Et pour cause, la Turquie ne reconnait pas le Génocide arménien.Le président turc Abdullah Gûl demande à la France de renoncer à cette loi car elle punit ceux qui rejettent « des accusations injustes contre la Turquie ». La Turquie  récuse le terme génocide même si elle reconnaît la mort de 500.000 Arméniens en 1915 et 1916.

Je suis arménienne 

Moi, en tant qu’arménienne, je pense que ce génocide n’aurait pas dû arriver  car c’est injuste d’avoir tué 500.000 arméniens innocents qui n’ont rien fait . J’espère qu’un jour la Turquie reconnaîtra qu’elle a eu tort, même si ça ne changera pas grand chose car ce qui devait arriver est arrivé et ils ne feront jamais revenir les 500.000 arméniens massacrés pendant ce génocide .

Je suis d’origine arménienne et c’est une fierté pour moi car c’est mon pays et j’y ai vécu quelques années, jusqu’à mes 8 ans. L’Arménie est très belle avec sa capitale Erevane, le Mont Massis et le grand lac Sévanne qui est très beau à voir. La langue parlée est l’arménien qui est dur à apprendre car c’est différent des autres langues. Son drapeau est rouge, bleu, orange, . L’Arménie est géographiquement située en Asie et a des frontières terrestres avec la Turquie à l’ouest, la Géorgie au nord, l’Azerbaidjan à l’est et l’Iran au sud. Elle fut d’ailleurs la première nation à adopter le christianisme comme religion d’État en 301

Avr
24
Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 24-04-2015

L’Arménie célèbre aujourd’hui un tragique anniversaire : celui du début d’un génocide d’autant plus tragique qu’il n’est pas (encore) reconnu comme tel par toutes les nations, dont la Turquie.

http://www.liberation.fr/monde/2015/04/23/genocide-armenien-la-quete-de-memoire_1262262

http://www.lefigaro.fr/international/2015/04/24/01003-20150424ARTFIG00107-genocide-armenien-trois-cartes-pour-comprendre.php

Avr
23

Ah bon ? C’est pas un débat, ça, M’Dame, paske c’est vrai, l’actualité, on s’en fiche !

Toi, peut-être !

C’est pas vrai, c’était pour rigoler : on s’en fiche pas. C’est grâce aux médias qu’on sait ce qui se passe dans le monde, en dehors de notre territoire.

C’est pas un débat, pask’y a pas à être pour ou contre. Mais on s’informe parce qu’on peut se forger notre propre opinion. On ne peut pas être contre le fait de s’informer, sinon, on s’engagerait à être indifférents.

On est indifférents à ce qui se passe en méditerranée, parce que ça ne nous touche pas directement, personne de notre famille n’est concerné. En même temps, ça nous choque, parce que des problèmes comme ça, l’immigration et les naufrages peuvent nous concerner à l’avenir. C’est le futur qui se prépare…

Avr
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Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 23-04-2015

http://www.liberation.fr/monde/2015/04/21/ces-enfants-devores-par-notre-mer-d-indifference_1256729

Avr
21

Carnet de santé des Bouches-du-Rhône Crédit: Capture d'écran d'un tweet de Lawra

Photo de couverture d’un nouveau carnet de santé : que dit cette photo ? A vous de lire l’image.

http://www.lefigaro.fr/conso/2015/04/21/05007-20150421ARTFIG00115-apres-la-polemique-un-carnet-de-sante-juge-sexiste-retire.php

Avr
21
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par sahamada le 21-04-2015

C’était le jeudi 24 novembre 2010, deux jours avant que j’aille chez le médecin, dans une cabine. J’étais maigrichon à cet âge là. Le médecin me pèse sur la balance, je pesais 28 kilos. Je descendis de cette balance puis le médecin me dit qu’il allait me donner des comprimés pour soulager ma douleur. Je rentrai chez moi avec ma mère puis ma mère me conseilla de m’allonger dans mon lit. Je dormis longtemps jusqu’à 9h heures du soir. Je me levais, je buvais encore de l’eau et ainsi de suite. Ma mère me donnait du riz et du poulet, je disais à ma mère que je n’avais pas faim, je ne voulais pas manger car je buvais beaucoup d’eau puis ma mère insistait pour que je mange mais moi, je refusais, puis je partais dans ma chambre et je fermais ma porte à clé. Je regardais un film à la télé et je dormais jusqu’à 4 heures du matin.

Le lendemain, je partis à l’école mais je me sentais fatigué. Ma mère me demanda jusqu’à quelle heure j’avais dormi. Moi je dis que j’avais dormi à 4 heures du matin. Elle me ramena de mon école car elle avait peur que je fasse un malaise. Vers 12h, je rentrai manger à la cantine mais je n’avais pas faim. On me força mais je ne voulais strictement pas manger car j’avais la nausée. Vers 17heures, je rentrai chez moi mais on m’a conseillé de ne pas venir le lendemain à l’école. Je vomissais beaucoup, je buvais beaucoup d’eau, j’avais une sensation désagréable. Vers 21heures, ma mère me donna à manger mais je refusais, ma mère disait qu’elle me ramènerait à l’hôpital le lendemain. Elle me conseilla de dormir le plus tôt possible, je l’écoutai et je me couchai dans ma chambre. Vers 04heures du matin, je me réveillai , j’avais mal à la tête, je buvais beaucoup d’eau. Le lendemain matin, je me réveillai et je restai dans ma chambre jusqu’à 12heures30 puis je pris un Doliprane pour soulager mon mal d’estomac mais ce cauchemar revenait. Vers 17heures15, je fis un malaise et un ami de ma mère m’a ramené à l’hôpital. J’étais en civière et on me ramena dans une chambre d’enfant. Le médecin me fit des analyses et on a découvert que j’étais diabétique. Le médecin dit par téléphone à ma mère que j’étais diabétique et que je devais rester longtemps à l’hôpital. Mon grand père ramena ma mère à l’hôpital et on me faisait des prises de sang et ma mère pleurait car elle se disait que son fils n’aurait plus une vie comme avant, qu’il devrait prendre des médicaments tous les jours. Voilà, c’est ainsi que cette maladie s’est découverte.

Avr
21
Classé dans (Revue de presse) par LaBasketeuse le 21-04-2015

Samedi, aux environs de 11 heures, un homme qui passait juste à un contrôle de papiers a pris la fuite, et les policiers ont entamé une course-poursuite entre Poitiers et Buxerolles .

http://www.lanouvellerepublique.fr/Vienne/Actualite/Faits-divers-justice/n/Contenus/Articles/2015/04/18/Chasse-a-l-homme-entre-Poitiers-et-Buxerolles-apres-une-folle-course-poursuite-2299915

Je vais vous raconter une épreuve que j’ai vécue en décembre 2014. Premièrement, j’ai appris par mes parents que j’allais me faire opérer des dents, c’est alors que ma vie a basculé. Je pleurais tous les jours, ma mère n’arrivait pas à me consoler. Ensuite, au mois d’avril, j’ai été voir le docteur qui allait m’opérer. J’ai pleuré pendant tous le rendez-vous, le médecin n’en revenait pas que je pleure autant. Quelques jours plus tard, je suis allée voir un anesthésiste. Huit mois après, je suis rentrée à l’hôpital à 7h30 du matin et je me suis fait opérer à 10h pour me faire enlever une dent et me faire un dégagement de la dent. J’avais énormément peur, je me posais plein de questions tout le temps, je stressais beaucoup. C’était la première fois de ma vie que j’allais me faire opérer, donc c’était normal que j’aie peur. Deuxièmement, il fallait se laver avec un produit désinfectant et il fallait que je respecte beaucoup de règles. L’opération, qui s’est déroulée le 26 décembre, s’est très bien passée. Quand je me suis réveillée, j’avais de la glace sur les joues, je ne sentais plus rien, javais mal dans la gencive. Après, je suis restée à l’hôpital jusqu’à 14h, puis après je suis partie. Chaque jour, je ne pouvais pas manger chaud, autrement ma gencive aller saigner et je devais porter de la glace toute la journée. Au bout d’un moment, j’en avais vraiment marre. Pendant trois semaines, j’ai dû affronter ce cauchemar. Et l’autre jour, j’ai appris que je devais recommencer cette opération et ça ne m’a pas plu du tout…