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Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par kinay le 14-04-2015

Sans me vanter, bien sûr, j’ai beaucoup voyagé. J’ai fait quelques pays en Afrique, Europe, Amérique du nord et centrale, grâce au travail de mon père : il est ingénieur en informatique pour le PAM (programme alimentaire mondial).

Je suis allé au Niger où j’ai passé deux ans avec ma famille entière, donc mon père, ma mère, mes deux petites sœurs et moi. Là-bas, il faisait plus de 40°C à l’ombre. Il faisait très chaud et ma mère ne supportait pas du tout ce climat au point que, quand elle est tombée enceinte, elle a préféré aller accoucher en France car le climat était agréable et la médecine en France est plus développée qu’en Afrique. Puis, après le Niger, on est parti en Centrafrique avec toute ma famille aussi. On est resté deux ans aussi mais le climat était supportable. On était très heureux car on se retrouvait tous les soir, on rigolait, on étudiait, on faisait tout en famille.

Tout allait très bien jusqu’au 12 janvier 2010, où on était assis devant le journal en famille. On a appris ce qui s’était passé en Haïti. J’ai regardé mon père et là, je me souviens avoir ressenti un choc car, à ce moment là, j’ai compris que ce serait la prochaine destination de mon père et nous, nous serions juste à côté, à Saint Domingue.

Il y a des tentions entre Haïtiens et Dominicains car, dans le passé, Haïti et Saint Domingue était une île dominée par Haïti. Avant, cette île se nommait Hispaniola. Cette domination  dura 22 ans, jusqu’à la nouvelle indépendance qui donna naissance à la République Dominicaine en 1844. Le passé est toujours présent dans certains esprits dominicains. Aujourd’hui, certains dominicains négligent les haïtiens. Mon père venait toutes les deux semaines en week-end. Il voyageait en bus de Port au Prince à Saint-Domingue. Vous imaginez , prendre le bus sur une route où le séisme a tout saccagé ? Au début, mon père venait en avion mais il voulait faire des économies,  donc il a décidé de prendre le bus car ça lui revenait moins cher. Avec le temps, on s’y est fait. Le temps est passé si vite à Saint Domingue. On a profité de tout ou de presque tout. On a visité plusieurs plages :

Un commentaire pour “Les voyages forment la jeunesse”

  1. Agnès Dibot dit :

    Une erreur de manipulation de la part de votre modératrice et l’article est publié : on demandera à Yannick de le terminer : il n’a pas fini de nous faire voyager… Ah, les plages de Saint-Domingue 😉

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