Juin
27
Classé dans (Correspondance) par Agnès Dibot le 27-06-2016

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Libé du 27 juin 2016

On n’entend parler que de “Brexit”. Quid du Brexit ? Kezaco le Brexit ? Pour le deviner, il suffit d’avoir deux trois notions de latin : quand on vous dit que le latin, c’est utile 😉

Brexit est une abréviation des mots “British” et “exit”. Exit signifiant, en latin : il sort.

Le Brexit serait donc le fait, pour les anglais, de sortir de l’Europe ce soir… “L’Europe, tu l’aimes ou tu la quittes”, aurait dit un certain ex-président de notre République… Mais c’est un “ex” (en latin : au dehors, donc il est sorti ;))… Mais là n’est pas le propos.

Notre propos, c’est plutôt le “collexit” de nos chers zélèves de troisième demain soir… Ils quitteront leur collège demain, définitivement (ou pas ? ;)) Pour l’heure, ils sont en train de plancher sur le sujet de français du brevet : un très beau texte de Maurice Genevoix ! pour lequel les connaissances du programme d’Histoire sur la première guerre mondiale sont les bienvenues. Ca aussi, on l’a dit souvent..

Finalement, prof, ce n’est pas un vain métier…

 

Juin
21

« Vous n’avez réclamé ni la gloire ni les larmes ni la prière aux »… méritants

Euh, non, oups, pardon, ça, c’est Aragon (vous l’avez reconnu, je n’en doute pas) : autres temps, autres moeurs : quand on vous dit que vous vivez sous de meilleures auspices que vos aïeux. Enfin, nos aïeux, vos arrière-grands aïeux… « Ca date », comme dirait Pacôme…

Donc, vous n’avez réclamé ni la gloire ni nos larmes, et pourtant, et pourtant… Cette petite cérémonie, c’est votre moment de gloire, et les larmes seront peut-être bien au rendez-vous dans nos rangs… Que voulez-vous, on est émotifs, en fin de troisième trimestre, à la veille du brevet… Quand vous nous quittez définitivement… (enfin, les troisièmes…)

C’est une idée, ça : remercier, féliciter les zélèves méritants. Méritants ? C’est ça : méritants. Quel mérite est le vôtre, adoncques ? Ah oui, avoir brillé tout au long de l’année, voire de votre scolarité entre nos murs. Hum. Pas si facile, il faut bien l’admettre. Brillé et rayonné. Rayonné, irradié, que dis-je, irradié… Illuminé nos cours de vos sourires et regards de connivence… De votre calme et de votre sérieux. Multiplié, dans vos chères copies, les références culturelles (ah, la description des mouches des précieuses du 18ème siècle dans la rédaction de Justine… La réflexion quasi philosophique d’Aloïs qui n’a pas fini de souffrir à son humanité…) et les questions gênantes qu’on élude dans un soupir entendu : « Pourquoi on n’étudie pas le subjonctif, M’Dame ? C’est passionnant, pourtant, le subjonctif… »…

Qu’est-ce que briller, pour nos zélèves de REP+ ? Etre méritants ? Ne serait-ce pas, au-delà de collectionner les félicitations-compliments-encouragements aux conseils de classe, tout simplement être des zélèves dans les meilleures acceptations du terme ? Tout simplement, tout simplement,  fichtre, pas si facile que ça à tenir, peut-être bien… Entre nos murs gonflés d’egos, d’ados en quête d’eux-mêmes tout autant que d’autrui, entre nos murs effrités par la succession de leçons de morale-de grammaire-de chimie répétées rabâchées remâchées recrachées année après année, saison après saison, séquence après séquence : « Mais m’Dame, quand même, c’est facile, l’accord du participe passé, quand même, on voit ça depuis la sixième ! »

Tout est dans cette remarque d’Aloïs un jour de découragement : et tous nos remerciements tiennent dans cette remarque. Oui, Aloïs, comme Messua, comme Alix et Julia, (encore que Julia et l’orthographe, c’est une histoire à part ;)), comme Corentin et Corentin, Gauthier, Noa, Mahel, vous avez copié, recopié, rerecopié les règles les leçons les théorèmes et accumulé les points dans la moyenne. Parce que, patiemment, et avec le sourire, avec humour même, parfois, vous avez su attendre que vos camarades plus lents, plus, euh non, moins à l’écoute, moins rigoureux, moins accompagnés, peut-être, dans leur travail scolaire, comprennent les notions : « Ah, ça y est, M’Dame, j’ai compris, le participe passé, c’est hypper simple, en fait ! ».

Ces quelques mots pour vous remercier, vous qui avez donné à nos cours leur raison d’être, à nos journée leur soleil, à nos longs week-end de correction leur sel… A nos cours du piment. Je n’oublierai pas (et oui, ils me manqueront, c’est à n’en pas douter), ma brochette de cerveaux de 3ème3 : les gloussements d’Aloïs aux messes basses d’Alix : « Antigone, Astyanax, Phyrrus : ils ont des noms de médicaments, les héros de tragédies grecques… », les néologismes d’Alix, et son interprétation de l’engagement d’Antigone, la lueur intelligente dans les yeux bleus ou marrons de ma brochette à la lecture d’Antigone : aucune subtilité ne leur échappe dans ce texte à la fois sublime et drôle quand, avouons-le, le 20 juin, les errements de la fille d’Oedipe  (« j’y vais, j’y vais pas, j’y vais, j’y vais pas ? ») en saoûlent plus d’un dans la classe… « C’est une capricieuse, Antigone, de toutes façons, quoi qu’elle fasse, c’est loose-loose… ») Je remercie mes zélèves méritants pour leur foi en ce qu’on peut encore, envers et contre tout, leur apporter en matière de culture, de beauté littéraire, de réflexion, de poésie… C’est vrai, Cyrano, Antigone, à la mi-juin, ça donne du baume au cœur, ça rend léger (parce que ça ne leur arrive qu’à eux, pas à nous, c’est ça, le théâtre) avant de partir batifoler sur les plages d’ici ou d’ailleurs, ça vivifie, non ? Eux l’ont compris.

La liste de mes nominés :

Si j’avais à remercier, dans mes classes de troisièmes (puisqu’ils vont nous quitter), mes zélèves “méritants“, j’aurais du mal à opérer une sélection… Disons-le : je vais regretter les questions-réponses d’Aloïs et son incroyable capacité à être une adulte humaniste dans la peau d’une ado. Les rires de Julia, son auto-dérision quand il est question d’orthographe, ses yeux verts pétillants d’intelligence (un pansement idéal pour les bleus de l’âme et du coeur). La bouille d’ange d’Alix, ses sourires infinis, sa façon de faire l’autruche quand il est gêné (hop, un visage enfoui, vous me verrez plus émerger aujourd’hui, faudra attendre le prochain cours). La tendresse d’Estella et sa façon d’interpréter les textes avec ses mots mais avec pertinence, ses entrées en grande pompe dans ma salle de classe… Les “bonjour, Madaaaaaaaame” d’Athénaïs. Les “au revoir, madame” de Pacôme (inlassablement, Pacôme m’aura saluée très poliment quand tant d’autres quittent la salle sans un regard ni un mot…). Les soupirs de Servane, (“pffff“) même ! La douceur, le sérieux de Clémence, et son grand regard qui ne vous lâche pas pendant 55 minutes. La vivacité et la joie de vivre et d’apprendre de Bassa. La furieuse envie de Mélissa de trouver son style (mais non, pas capillaire, quoique…) : spécialiste des phrases complexes et du vocabulaire recherché. L’immanquable bonne réponse de Gauthier, et ce ton nonchalant à la prononcer. Le sérieux quasi mystique de Saandia : ses yeux qui vous fixent, et le sourire immense quand elle est interrogée, comme un merci. Le sérieux feint de Pierre, ses progrès impressionnants, et sa serviabilité (combien de photocopies sera-t-il allé récupérer au rez-de-chaussée…). La persévérance d’Handréa, et sa douce voix, son sourire et sa finesse, ses enthousiasmes, aussi… La détermination de Binéta, dont je salue les efforts, le sérieux, la bonne humeur et la discrétion au passage… Et même, et même, parce qu’il n’aime pas le travail (et pas les fonctionnaires ;)), la volonté implacable de Selim, ses sourcils froncés (“Pourquoi je mettrais pas le passé simple là ? Pourquoi vous mettez l’imparfait, vous ?“) en point d’interrogation, et le sourire quand la réponse le satisfait… Enfin, le sarouel de Kamélia, sa coupe de cheveux improbable, ses piercings, ses tatouages et son air implorant : “Eh, M’dame, j’peux v’nir en cours avec vous ? J’ai espagnol.” Variante : “J’ai français”. Variante : “J’ai maths”… 😉 : je n’oublierai pas cette jeune fille attachante et décalée, de ce genre de fille que, comme la brune pétillante Estella, on adopterait le temps d’une année, et plus 😉

Quels collègues auront, l’an prochain, le bonheur d’accueillir dans leurs rangs ces chères têtes plus brunes que blondes ? Et la chance de récolter ce qu’on aura patiemment semé et vu germer (pendant deux, parfois trois ans) : le style…

Trève de nostalgie : nos zados ne sont plus, à partir de demain, nos zélèves. Ils s’en iront, comme leurs aînés, vers de nouveaux horizons. Vale !

 

Juin
18
Classé dans (Brèves de couloirs) par Agnès Dibot le 18-06-2016

“Quoi qu’elle choisisse : rendre les honneurs funèbres à la dépouille de son frère Polynice (le devoir) ou renoncer à sacrifier sa vie et épouser Hémon (le bonheur), Antigone aura la loose parce qu’elle est incapable d’être heureuse.”

“C’est Antigone loose-loose”.

Remercions Alix pour son analyse très personnelle d’Antigone qui aura fait le bonheur de son professeur 😉

Juin
18

Amine Mojito est un jeune homme qui a fait le buzz sur les réseaux sociaux tels que Snapchat, Instagram….  Cette pseudo-star s’est fait connaitre en train de fouetter le derrière de jeunes femmes qu’il appelle ses “KEH” Il traitre ces femmes comme un instrument, un objet.

Nous, nous pensons que ce Amine Mojito c’est un sombre sexiste qui salit l’image des femmes, c’est juste une espèce de monstre avec un ego surhumain.

Amine Mojito , qu’en pensez vous ? nous avons interrogé  plusieurs personnes.

Famady : C’est une ordure qui donne une mauvaise image de la femme et un mauvaise exemple aux plus jeunes.

Sofiane : Il abuse en s’affichant en faisant du mal au lieu de faire du  bien autour de soi, c’est honteux.

Inès : Il a obtenu ce qu’il voulait en faisant le buzz, c’est décevant.

Axel : C’est un gros paysan, un sexiste qui n’a rien à faire de sa vie.

Valentin : Il croit qu’il est une star riche et tout alors qu’il a fouetté avec ses fausses ceintures Gucci, il fait de la peine.

Emile : C’est pas parce que, étant petit, il a du être fouetté qu’il faut qu’il reproduise la même chose juste pour le buzz. De plus, il doit vraiment arrêter avec ses Snap débiles.

Stecy : Moi, personnellement, j’en pense rien du tout : il fait trop le  buzz pour des choses stupides, il s’humilie tout seul.

Kelly : J’en pense rien, ça ne m’intéresse pas

En conclusion, Amine Mojito c’est juste une pseudo-star narcissique et prétentieuse qui ne demande qu’à faire le buzz. Heureusement que 90% de ses abonnées sur les réseaux ne font que de se moquer.

 

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N’aissita Cisse

Stecy Adanahou

Qui sont les casseurs ?

Lors de nombreuses manifestations des personnes s’opposent aux policiers. Appelées les casseurs par les médias elles se distinguent en lançant des pavés, en cassant des vitrines de magasins… Alors que les manifestations se multiplient, des militants, soutenus par des «médecins de rue» et des avocats dénoncent des violences policières .

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De quoi sont capable les casseurs?

Les casseurs sont capables de violences très graves comme par exemple de blesser des personnes, de brûler des voitures, de lancer des fumigènes et des pavés sur les policiers. Le 29 avril, lors de la manifestation contre la loi travail, les casseurs étaient armés de barres de fer, de pavés, conséquences : il y a eu 78 policiers blessés. Cette situation a conduit à l’arrestation de 214 personnes

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Y a-t-il des violences policières?

Malgré toutes les violences faites envers les policiers ce ne sont pas eux qui comptent le plus de blessés car les policiers sont bien équipés, ce sont les manifestants avec des hématomes, des brûlures, et des plaies sur le corps .

Par exemple un jeune de 20 ans a perdu un œil après un tir de flash ball lors d’une charge des forces de l’ordre lors de la manifestation à Rennes le 28 avril dernier .

Kyllian

Juin
16
Classé dans (L'actualité vue par les élèves) par LePtitFailandais le 16-06-2016

Le “senga eiga” était le premier terme pour désigner  l’animation Japonaise (Anime). Un anime est un genre de dessin animé Japonais, c’est souvent des adaptations de mangas, les personnes chargées de les adapter sont appelées des Studio d’Animation, comme Kazé ou Bandai. Il existe différents thèmes, les plus connus sont : les shojos, les seinens, les shonens ou les kodomos.

Les shojos :

C’est une sorte d’animé destiné à un public principalement féminin en phase d’adolescence. Ils racontent une histoire d’amour entre un personnage principal masculin et un autre féminin. Il se peut qu’il y ait un triangle amoureux ou plus pour rendre l’histoire plus intéressante.

Les seinens :

Ce sont des animés pour les jeunes hommes et adultes. Ils ont pour thèmes le sport, les enquêtes policières ou les sujets de vie courante, il peut cependant y  avoir des scènes à connotation sexuelle.

Les shonens :

C’est un type d’animé destiné aux jeunes garçons adolescents. Dans les shonens, les thèmes abordés sont principalement faciles à comprendre et sont faits en sorte qu’ils soient attractifs pour le grand public.

Les kodomos :

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Les kodomos sont une sorte de manga adressé à des jeunes enfants. Ce sont des histoires qui montrent aux enfants le monde dans un format imaginaire / fantastique.

 

 

Théo et Maxime.

 

Juin
16
Classé dans (L'actualité au collège) par Kelly BARON GREMILLET le 16-06-2016

 

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De nos jours, notre société a la critique trop facile : une fille qui s’habille en jupe ou qui est toujours avec des garçons est une p****, une fille qui se maquille est une beurette, une fille en jogging ou qui porte du bleu est un garçon manqué.

Un garçon qui traîne avec des filles, met du rose ou des slim est un gay,  un garçon qui ne se défend pas est une tapette, un garçon qui est gentil avec une fille est un canard.

Et en général, un enfant qui travaille bien à l’école, qui a de bonnes notes est un intello. Un enfant qui redouble est forcément débile, une personne qui est seule sans personne autour de lui est un “sans amis”.

D’après certaine personnes, les arabes sont fainéants, les manouches sont des voleurs, les filles sont moins fortes et moins intelligentes, elles ne sont bonnes qu’à faire le ménage, rester à la maison s’occuper des enfants. Un garçon ne peut pas faire de danse, une fille pas de foot.

Aujourd’hui, quoi qu’on dise, quoi qu’on fasse, on est jugé. Les gens et plus précisément les jeunes qui sont dans les collèges s’amusent à insulter les personnes qui sont dans les cas cités précédemment. Ces insultes apportent aux personnes victimes de ces brimades des suicides ou une mauvaise estime de soi.

Il faut donc aider les personnes qui ne sont pas bien dans leur peau et faire réagir les personnes qui se moquent et qui insultent sans aucune raison.

Juin
16
Classé dans (L'actualité au collège) par Siham Douzi le 16-06-2016

Un peu d’humour dans une période de stress entre le bac et le brevet.

 

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Allez présenter la tragédie à des zélèves de 3ème3 en tentant de raconter Andromaque, Oedipe, Antigone, Phèdre, et voilà le résultat : ma brochette de cerveaux du premier rang (Julia-Aloïs-Alix pour ne pas les nommer) pouffe, s’esclaffe en douce… “Eh, ils ont des noms de médicaments vos héros, M’Dame !”

Alix, bercé par le récit de la petite Antigone d’Anouilh se débattant entre son destin, son orgueil et son incapacité à cueillir son bonheur, ne décolère pas : “Ca m’énerve : Antigone, c’est comme Star Wars, les héros savent que le choix qu’ils vont faire n’est pas le bon, mais ils sautent à pieds joints dedans quand même… A la limite, je préfère Créon à Antigone, on dirait une petite capricieuse…”