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Classé dans (L'actualité au collège) par Agnès Dibot le 11-04-2017

Chers zélèves de 6è-5è qui avez transformé la cour de récréation en terrain de foot et qui monopolisez l’espace collectif avec force conviction de votre droit, veuillez lire ces quelques lignes, elles sont pour vous.

Il est, dans l’établissement, des gens qui vont et viennent, ne vous en déplaise, et dont la trajectoire traverse, ô combien malencontreusement j’en conviens, votre terrain de jeu préféré… Il se trouve que vos professeurs, vos assistants pédagogiques, pour certains, aiment à passer leurs récréations dans le coin terrasse-pelouse-salon de jardin du collège, afin de goûter une pause bien méritée entre quatre heures de cours.

Entre midi et quatorze heures, tous les enseignants “externes” ont à traverser cet espace, votre terrain de foot… Pour se rendre d’un point parking à un point salle des profs, on ne connaît pas plus court ni mieux indiqué.

Or, chers zélèves footeux, vous vous comportez, sur ce terrain, comme de véritables chiens de garde : une meute de Pitbulls, si je puis me permettre la comparaison.

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Si par malheur nous osons passer au moment où le ballon est lancé dans notre direction, gare à nous : l’impact ballon ou élèves est imminent ! L’an dernier, une collision avec un élève de 5è plus grand et costaud que moi m’a valu quinze jours de bleu-mauve-jaune-vert sur l’épaule… Cette année, combien de fois m’est-il arrivé de crier “attention, piéton !” pour m’annoncer ? Combien d’entre vous ont essuyé mon ire pour m’avoir bousculée sans même vous excuser ? Mes 5è2 le savent, je les ai sermonnés vendredi : le droit de jouer au foot ne vous autorise pas à renier la politesse, la civilité : nous restons des adultes et vous, des enfants. Vous n’êtes pas prioritaires sur cet espace commun à tous.

Cet après-midi, il nous a fallu sortir de la salle des profs en nous protégeant d’un parapluie comme d’un bouclier : trouvez-vous la chose normale ?

Le prochain footballeur qui me piétine, me bouscule sans même s’excuser ni marquer une pause dans sa course folle derrière-devant-à côté du ballon, je l’occis à coup de parapluie. C’est une image, mais réfléchissez à votre attitude : dès qu’un ballon se promène sur un terrain, vous perdez tout repère civilisé.

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Bien cordialement,

Mary Poppins.