Fév
02
Classé dans (Je (ne) suis (que) moi) par barongremillet le 02-02-2017

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De nos jours, nous portons des vêtements considérés à la mode, sans vraiment savoir l’impact que cela peut avoir sur les autres. Des vêtements portant souvent des messages provocateurs.

L’image ci-dessus nous montre un enfant s’appelant Jihad, né le 11 septembre, et indiquant qu’il est une bombe. Cela prouve tout de même que certaines personnes portent des vêtements pour provoquer et non par insouciance. Ceci nous montre que l’enfant n’est pas conscient de ce qu’il porte et cela peut déclencher des représailles et des problèmes vis à vis de la justice. Dans ce cas là, ce sont les parents qui cherchent la provocation. Aujourd’hui, il existe de plus en plus de t-shirts de ce genre et il est simple de s’en procurer, d’en faire fabriquer en série et les mettre sur le marché via les sites internet.

Nous avons fait un petit sondage dans la classe de média pour savoir qui porte des messages dont il ne connait pas la signification simplement parce que, parfois, c’est écrit en anglais :

-Avez-vous déjà porté des t-shirts sans savoir ce qu’ils disaient  ?

Prisca : oui, tout le temps.

Maria : oui.

Monsieur Aimé : non jamais, je porte souvent des t-shirts qui portent des messages que j’approuve.

N’Aissita :  oui.

Sofiane : j’ai porté un pull où il y avait écrit “up down town” je n’en connais pas la signification.

Louis : très rarement.

Kelly : oui, quelques fois.

Une femme s’est servie de cette mode afin de lutter contre l’islamophobie en Angleterre.  Elle a utilisé un logo ressemblant à celui de Daesh en le mettant sur un sac, mais en réalité il était écrit en arabe “Ceux qui ont peur de ce sac ne savent pas lire l’arabe “. Ceci prouve que ces messagse peuvent avoir un réel impact les gens qui les lisent, ou justement sur ceux qui ne les comprennent pas.

Kelly, N’aissita

 

 

 

Mar
29
Classé dans (Je (ne) suis (que) moi) par Kamélia le 29-03-2016

Rien qu’un sourire, c’est gratuit.

La population française est de 66,03 millions pour 3,5 millions de mal logés ou sans abri, 10 millions en crise de logement, 120 milles expulsion pour non payement. En dix ans, le nombre de sans abris a doublé.

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Lors d’un matin assez frisquet, je fis la “rencontre” d’une Femme nommée Valou, une sans abris de Châtellerault. N’ayant pas l’envie de rentrer chez moi, je lui ai donc offert un petit déjeuner et ai pris un instant pour lui parler.

Valou a 52 ans, cela fait bientôt cinq longues années qu’elle fait la manche dans les rues de Châtellerault. Elle est plutôt connue dans le boulevard Blossac, elle se situe souvent près du Brazza.

Elle me raconta qu’à certaines périodes, des “soit disant SDF débarquent”, en leur piquant leurs places habituelles pour y demander de l’argent. Ils sont violent et viennent d’un réseau, le soir quand il n’y a plus personne dans les rues, ils se lèvent et partent rejoindre des voitures qui les attendent. Valou est donc obligée de se déplacer de sa place habituelle, et gagne beaucoup moins d’argent.

Le peu d’argent qu’elle gagne sert à lui acheter un minimum de nourriture et payer son loyer. Elle vit dans une maison avec un autre sans abri, Patoch.

Vous savez, ces personnes sont comme nous, tout le monde peut être touché par la pauvreté et se retrouver à la rue. Même si vous n’avez pas d’argent, un simple sourire réchauffe un coeur délaissé et triste. Arrêtez de les prendre de haut, de les ignorer. Un geste de la tête, un sourire, une caresse à leurs animaux (avec autorisation du propriétaire), une petite conversation, de quoi leur montrer qu’on s’intéresse à eux, qu’ils sont humains comme chacun d’entre nous.

Jan
27
Classé dans (Je (ne) suis (que) moi) par Siham Douzi le 27-01-2016
“Un enfant, c’est le dernier poète d’un monde qui s’entête à vouloir devenir grand et ça demande si les nuages ont des ailes et ça s’inquiète d’une neige tombée et ça croit que nous sommes fidèles et ça se doute qu’il n’y a plus de fées.” 
Jacques Brel
Peut-on réellement parler d’enfance ou plutôt d’enfances ?
On dit bien qu’on n’a qu’une seule vie mais, parfois, ayant l’impression d’en avoir vécu plusieurs. L’enfance, c’est pareil. Chaque petit morceau de souvenir qu’on récolte dans notre petite et vaste mémoire est un souvenir semé il y a quelques temps, quelques années. Un texte publié précédemment par une élève m’a beaucoup touchée de par son fond si profond et sa forme si mélancolique, peut-être parce que je suis trop émotive et trop rose noire… Comment un adolescent ne peut plus rêver aujourd’hui ? La réalité est-elle en train de nous rattraper de plus en plus tôt ?
Je n’ai pas de souvenirs de mon enfance, peut-être trop préoccupée à idéaliser celle des autres. Mon père disait souvent de moi que j’étais la fille très studieuse et qui n’avait d’yeux que pour l’école, le monde des poupées et celui des belles robes.
Ce n’est pas mon enfance qui m’a le plus marquée, mais bien mon adolescence…

Article anonyme écrit par la fille adoptive de m’dame Dibot 😉 dans la session de Kamélia.

Me voilà aujourd’hui à 14ans, avant cet âge je suis passée par l’enfance. Actuellement à l’adolescence et prochainement adulte. Néanmoins, si, étant jeune, je souhaitais être “grande”, maintenant que je le suis ne regretterai-je pas cette époque d’insouciance ?

En effet, je me souviens de ces moments dans lesquels je souriais, je riais aux éclats. Non pas qu’aujourd’hui je ne sourie plus, mais certainement plus de la même manière. Je me rappelle de cette joie de vivre que je portais et communiquais à toutes les personnes que je croisais. J’avais ces yeux qui brillaient. Cet optimisme. J’aimais sourire, je souriais naturellement tandis qu’aujourd’hui, je souris pour fuir. La société nous pousse à mentir. Je pense qu’enfants, nous avions tous cette insouciance en nous. Cette caractéristique est, je pense, symbolique de l’enfance. On ne se posait pas de questions, on vivait notre vie au jour le jour.  Ce qui est certainement normal car nous dépendions totalement de nos parents. Mais plus on grandit, plus nous faisons face à de nouveaux obstacles et de nouvelles questions. Nous devons faire preuve d’autonomie et, paradoxalement, nous restons dépendants de nos parents.

Enfant, on croyait au père Noël, pour qui je laissais un verre de lait au pied du sapin, pensant qu’il le boirait. On faisait exprès de faire tomber notre dent qui bougeait pour que la petite souris passe. Oui, car petit, on croyait à la petite souris, au père Noël, aux fantômes. On croyait que la lune nous suivait en voiture, que la soupe faisait réellement grandir et que les carottes rendaient aimables. Mais hélas, ce ne sont que des légendes. Car si le remède au manque d’humanité et de la bonté n’était que le fait de manger des carottes, je pense que la vie serait plus simple. Enfant, on s’aimait tous, on croyait que nos amis seraient nos amis pour la vie et que l’on allait se marier et vivre dans une belle et grande maison accompagnée d’un labrador avec notre amoureux du moment. Ou alors vivre en colocation avec nos meilleurs amis. Petits, notre anniversaire était le plus beau jour de l’année car on devenait “grand”. Mais aujourd’hui, un anniversaire n’est ce pas une année en moins à vivre ?

Enfant, on voulait ou plutôt rêvait d’être adolescent. On voulait se coucher tard, sortir le soir et l’après midi avec nos amis, avoir un sac et non un cartable et se maquiller. On voulait avoir un copain, aimer et être aimé. On voulait avoir nos règles pour devenir une “femme” comme nos mamans le disaient. On voulait aller en soirée, au collège puis au lycée. La naïveté qu’on avait étant enfant, ces croyances et légendes qui rendaient notre monde magique et merveilleux n’étaient que des mensonges, alors le mensonge est-il la condition d’une vie heureuse? Oui, car j’ai rêvé d’être adolescente puis ensuite rêvé de retourner en enfance. Car j’ai découvert que le vie n’était pas si rose que ce que l’on voyait dans les contes de fée.

Jan
27
Classé dans (Je (ne) suis (que) moi) par Siham Douzi le 27-01-2016

Je me souviens peu de mon enfance, mais des souvenirs resurgissent petit à petit. Je me rappelle, c’était en 2001, un matin d’hiver, peu de mois après ma naissance. Dans la chambre de mes parents, il y avait sur le sol un tapis en forme d’ours polaire. J’adorais ce tapis, je pouvais y passer presque toute une journée à dormir dessus. Certains enfants, eux, adorent les peluches, moi c’était un tapis. C’est stupide, je sais ! Mais il était vraiment génial à mes yeux. Ma mère tenait à me le donner et elle l’a fait. Mais maintenant, j’ai 15 ans et, pour moi, ce n’est plus qu’un simple tapis même si je sais que je l’ai adoré, je n’arrive plus à le voir comme avant. C’est différent.

Et vous, quels sont vos souvenirs d’enfance?

-Flo Legrand 3°4