Petite, j’admirais ma sœur qui pratiquait la danse. J’ai donc suivi ses pas et chaussé les ballerines. Ainsi, à l’âge de 6 ans, j’ai commencé la danse classique et le modern’jazz au conservatoire de Bobigny en région parisienne.
Mon premier professeur de classique était un vieux monsieur, un ancien danseur professionnel. Il nous racontait qu’il avait dansé à l’Opéra Garnier de Paris. A son départ en retraite, une petite femme d’une silhouette de danseuse très autoritaire, l’a remplacé. Ses méthodes étaient à l’ancienne, elle marquait le rythme avec un bâton accompagné d’une pianiste. Le chignon bien tiré, sans fantaisie, était obligatoire. Ses exercices à la barre, bien que répétitifs et codifiés étaient malgré tout attrayants. Pendant ces exercices, elle passait derrière nous avec un stylo qu’elle passait durement le long de notre dos. La sensation de griffure nous faisait rectifier immédiatement la position. Le « milieu » était toujours composé d’un exercice de placement, d’un adage, de tours, des exercices de sauts, et se terminait par une diagonale.
L’année se finissait par un gala où tous les membres du conservatoire participaient : musiciens, acteurs, danseurs. Mon professeur créait des ballets traditionnels à la danse classique sur la musique de grands compositeurs comme Vivaldi, Tchaïkovski…
Pour ma rentrée en 5ème j’ai déménagé en Charente-Maritime et j’ai intégré une école de danse à Rochefort. J’ai rencontré Marie-Anne, le professeur, et découvert son univers particulier. L’organisation des cours est très différente puisqu’il n’y a qu’un seul professeur pour 200 élèves et deux disciplines. En modern’jazz, les musiques sont variées, on passe facilement de Madonna à des percussions africaines. Elle organise des Galas de fin d’année dont les thèmes sont également très divers, par exemple : « Le métro » illustration des stations de métro par des ballets ; « Charlie et la Chocolaterie » illustration du conte.
Cela fait bientôt 12 ans que je pratique cette discipline, avec toujours autant de plaisir et de passion. La danse est un moyen de m’extérioriser, de me défouler. Les difficultés des cours me motivent et me poussent à me perfectionner sans tenir compte des douleurs corporelles. Danser est pour moi vital et nécessaire à ma vie. Je n’envisage pas l’avenir sans la danse en perspective.
Je souhaite réaliser mon rêve d’enfant, cependant je prends conscience des difficultés pour atteindre mon but. Concilier les études et la formation dans ce domaine est fort compliqué pour des raisons pratiques et financières. Puis se faire connaître dans le milieu professionnel engendrera de nouveaux obstacles. Mais je suis pleine d’espoir et d’envie et suis prête à affronter toutes ces épreuves.
#1 par AMAROUCHE à 22 janvier 2010 - 9:15
Citation
Bonjour !
C’est bien de faire cette pratique de danse, une sorte de gymnastique et de mouvements d’ensemble comme toutes les autres disciplines.
Le sport développe les muscles et participe à la bonne formation et gouvernance du corps par l’individu(e). Il chasse aussi les fausses idées contenues par l’esprit telles que les maladies imaginaires. Tout est harmonieux.
Je suis sincère parceque j’aime moi-même ça. Nos moniteurs de sport Saïdi, Badji, Moulay, Brakta, Benmostépha, Saouli nous les avaient apprises depuis 1958 – 1961au Foyer Sportif d’El-Maïn en tant que débutants et puis cadets et puis, au C.F.J.A 222 de Béni-Hafed par les moniteurs Benabès, Saouli, Pugin et René de 1961 à 1962.
Malheureusement je manque de photos ce qui me fait souffrir un peu, maintenant que je viens de remplir mes 64 ans ce 19 Janvier 2010. J’aime lles souvenirs de jeunesse pour rester toujours jeune. Néanmoins, je suis l’homme majeur conscient de ses responsabilités pour faire face aux aléas de la vie quotidienne tout en gardant cet esprit sportif et combattif.
Je te dis donc bonne continuation !
L. dit : A.S. AMAROUCHE