Archive pour la catégorie ‘Le verger’

Les éco-délégués s’organisent pour les Portes Ouvertes du collège

vendredi 14 février 2020

Les éco-délégués, réunis 2 jeudis d’affilée, ont proposé des activités à présenter lors des Portes Ouvertes du collège, le 4 avril. Après avoir constitué des groupes de travail, ils ont exposé leurs idées : une course d’orientation dans le verger avec des questions liées à la biodiversité, une action éco-solidaire : un troc de vêtements entre les élèves du collège, un escape game sur le thème de l’écologie, le recensement des différentes actions faites au collège pour trier et gérer les déchets, la présentation et l’utilisation des plantes sauvages présentes dans le jardin.
Certains d’entre eux feront une vidéo qui s’appuiera sur les travaux des différents groupes et la réalisation des idées proposées.
Prochain rendez-vous : après les vacances pour faire le point sur l’avancée de chaque projet.

Projet ECORCE : les dernières interventions !

mercredi 17 mai 2017

Le mardi 11 avril,les CM2 de l’’école de Mougon ont été accueillis par les 6èmeA au collège de Prahecq pour une journée d’investigation et de recherche autour de la problématique ” Le maintien d’une diversité de plantes sauvages aux alentours et dans le potager favorise-t-il la qualité et la quantité de sa production alimentaire ?”.
Deux ateliers ont été mis en place pour cette journée et les groupes mixés pour favoriser une réflexion commune des deux classes autour de la problématique choisie.
Les élèves ont rencontré Katia de l’association “Les jardins d’Isis” avec laquelle ils sont d’abord partis à la découverte des plantes sauvages autour du collège ; Les élèves vous racontent : ” Nous avons ramassé des orties, du plantain, des pâquerettes, des pissenlits et des fleurs de coucou” ; “Nous sommes ensuite revenus au collège pour fabriquer des recettes à partir de ces plantes sauvages” ; “Soupe et pesto d’ortie, crème de fleurs de coucou, mile de pissenlit sont les recettes culinaires que nous avons élaborées avec Katia” ; “Nous avons aussi préparé dans des bocaux des macérations de fleurs de pâquerettes et feuilles de plantain pour faire plus tard des baumes”.
Ce premier atelier a permis aux élèves de reconnaitre les plantes sauvages de leur univers et surtout d’apprendre que loin d’être des mauvaises herbes comme elles sont souvent appelées au jardin, elles peuvent devenir un plaisir pour nos papilles ; ils n’ont pas rechigné à goûter la soupe ou le pesto d’ortie et ont adoré la crème de coucou, quant au miel de pissenlit n’en parlons pas !
Le deuxième atelier proposé ce jour-là était articulé autour d’un dossier documentaire composé de deux extraits de films et de fiches issues du manuel “le poireau préfère les fraises” et d’un manuel sur la permaculture. Les élèves avaient à répondre à une petite série de questions leur permettant de comprendre le rôle des plantes sauvages au jardin.
Voici quelques unes de leurs conclusions après ce travail d’investigation : “En fait, les plantes sauvages nous sont très utiles pour beaucoup de choses” ” Certaines plantes sauvages sont bonnes pour le potager et peuvent servir de remède contre la maladie” ; “Elles servent d’engrais naturel et fortifient les plants au jardin” ; ” Elles remplacent les produits chimiques car elles peuvent soigner certaines maladies au potager” ; “Elles éloignent certains insectes : on dit qu’elles sont insectifuges” ; ” Et comme les produits chimiques seront interdits en 2019, les plantes sauvages pourront les remplacer” ; “Elles sont des remèdes naturels et sont donc bonnes pour la santé du potager et notre santé !” ; “Les plantes sauvages utilisées au jardin sont l’ortie, la consoude, l’achillée millefeuille, l’ail, l’osier …” ; “On en fait des purins ou des tisanes”.
Loin d’être des mauvaises herbes, les plantes sauvages si on apprend à les reconnaitre peuvent donc devenir pour nos potagers de véritables alliées !

Katia est revenue nous voir mardi 9 mai dans l’après-midi pour fabriquer nos fameux baumes (le baume de plantain sera très utile pour toutes les piqûres) et surtout les fameux purins d’ortie et de consoude” !

Notre affiche ECORCE est maintenant terminée et nous nous préparons à présenter notre travail aux autres classes le vendredi 2 juin à Chizé. Les élèves de CM2 ont déjà commencé à réfléchir à un scénario que nous peaufinerons en classe.

Pour les 6C et E, nous voici arrivés à la fin de notre projet Ecorce pour cette année scolaire.

Jeudi 4 et vendredi 5 mai, nous sommes allés directement sur le terrain, rendez-vous avec Romain, Roger et Didier (animateur slam) au verger conservatoire de Secondigny.

Il comporte environ 200 pommiers qui représentent une centaine de variétés. La journée a été partagée en deux animations : une activité slam sur le thème du verger et un travail sur le verger et son environnement proche.

Didier a initié les élèves au slam à partir de haïkus préparés en classe. Chacun a pu déclamer son travail à voix haute dans le verger, au milieu des arbres à partir d’exercices proposés et guidés par Didier.

Romain nous a guidés à travers le verger pour prendre conscience de sa constitution et de ce qui l’entoure. La haie en bordure permet de le protéger du vent, du froid et sert également d’habitat à une multitude d’insectes nécessaires au développement de cet écosystème.

Dans le verger, les élèves ont observé les arbres, se sont appropriés l’endroit ; chacun a  « choisi » un arbre (à moins que ce ne soit l’arbre qui les ait choisis) et lui a créé un visage à partir de matériaux trouvés sur place (brins d’herbe, fleurs, argile, feuilles, branches…). Chacun a pu laisser libre cours à son imagination pour donner vie à son pommier.

A vos épuisettes ! La plupart des élèves ont ensuite découvert tous les habitants qui cohabitent dans le verger : une multitude d’insectes nichés dans la haie voisine, dans les hautes herbes. Nous avons pu les capturer et les observer grâce aux épuisettes, boites d’observation à loupe, et aspirateurs à insectes. Un essaim d’abeilles s’est même invité sur un arbre à la fin de l’après-midi du vendredi.

 

A Prahecq, de nouveaux apprentis greffeurs !

vendredi 31 mars 2017

Mardi 28 mars, Romain de Prom’haies et Roger, de l’association “Les croqueurs de pommes” sont venus au collège pour expliquer aux élèves une technique ancestrale : le greffage.

Cette 2ème intervention a eu lieu après l’ouverture de la malle à indices en classe, avec les élèves. Ils ont pu ainsi se demander en quoi un calendrier de récolte, un sécateur, un personnage de sorcière, un couteau de greffe, un voile, un piège à phéromones, des échantillons de roches, du jus de pommes, un flacon de pollen,ou des livres sur le verger pouvaient leur permettre de répondre à leur problématique : ” La sauvegarde des variétés fruitières anciennes a-t-elle également un intérêt pour les consommateurs ? “.
L’intervention de ce mardi a montré l’intérêt d’utiliser un sécateur et un couteau de greffe. En effet, comme les élèves l’ont bien rappelé en début de séance, “Si on sème un pépin de pomme, on ne retrouve jamais la même variété”. Alors comment faire pour conserver une variété de fruit ? En utilisant un “tronc” d’arbre (le porte-greffe),que l’on entaille avec le couteau de greffe, on va placer dans la fente créée un rameau de l’année (le greffon) de l’espèce que l’on veut conserver.
Les élèves ont pu ainsi greffer leur propre arbre : un pommier “Patte de loup” pour les uns, “Reinette Grand-mère” pour les autres ou encore “Fenouillet gris” ou Court Pendu Gris du Limousin”, 4 variétés anciennes.
Pendant qu’un groupe s’activait au greffage, 2 autres ateliers occupaient les élèves restants : une projection intitulée ” Le Carrousel du verger”, qui retraçait la vie et la biodiversité du verger aux 4 saisons, ainsi que la réalisation de la carte d’identité du pommier choisi, à partir de documents consultés sur place.
Le champ attenant au collège a lui aussi bénéficié de cette intervention puisque des pommiers greffés y ont été plantés par les élèves en fin de séance.
Prochaine étape en mai pour découvrir un verger.

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Diversité et saveurs oubliées à Prahecq !

jeudi 30 mars 2017

Le jeudi 16 février, les élèves de 6C et 6E ont participé à la première animation du projet ECORCE qu’ils vont mener pendant l’année et ont fait émerger la problématique à laquelle ils devront répondre au cours des semaines qui viennent : « La sauvegarde des variétés fruitières anciennes a-t-elle également un intérêt pour les consommateurs ?
Cette première séance, sur les « Diversités et saveurs oubliées » a été animée par Romain, de l’association Prom’Haies.
La première partie de la séance a été consacrée à la découverte de quelques variétés de pommes (on en dénombre 2500 en France !!), à la différenciation entre les variétés « modernes » (vendues en supermarché, « belles », « appétissantes ») et les variétés « anciennes ». Les élèves ont aussi abordé les différentes formes de consommation des pommes (jus, au couteau, pâtisseries, compotes, cidre…), les lieux de production de pommes, la consommation de pommes en France (18kg/famille/an).
La séance s’est poursuivie par une activité de pomologie (connaissance des fruits). Les élèves ont comparé une pomme de variété ancienne et une pomme de variété moderne. Ils ont pu analyser divers aspects de ces fruits : le calibre, la forme, les couleurs de fond et supplémentaire, le pédoncule, la qualité du fruit, sa chair (couleur, fermeté, teneur en sucre, en acide). Les sens ont été mis à contribution puisqu’il a fallu regarder, toucher, sentir, goûter (les avis ont été partagés !!!).
Cette demi-journée s’est terminée par un historique sur l’origine des variétés de pommes, l’arrivée en Europe et dans les autres régions du Monde ainsi que sur les moyens de conserver une variété de pommes, notamment par le greffage, qui sera le thème de la prochaine intervention.