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ETOILES PHILOSOPHIQUES.
     Le jeudi 25 septembre 2014.
     Bienvenue.

     Les élèves du lycée Bellevue dont j’ai la charge (T L 2 / T ES 1 / T ES 2 / T STMG) vous proposeront un certain nombre d’articles, sur les notions du cours, sur des lectures personnelles, sur des films interrogés à partir des cours.

      Pourquoi Etoiles philosophiques ?
     Tout d’abord, il s’agit d’abord d’une référence à Platon : sortir de la caverne, c’est s’habituer à toutes ces petites lumières qui proviennent des étoiles. Ensuite, faire de la philosophie, c’est aussi tenter d’éclaircir quelques petites idées, quelques discrets discours sur des détails du réel, des phénomènes : sur des micro-objets de réflexion. On peut s’interroger, chercher à théoriser ou thématiser des notions, des discours qui semblent a priori sans intérêt. Dans le Parménide, l’Etranger d’Elée dit à Socrate qu’il finira bien par poser l’idée de la boue. Troisième suggestion : les étoiles (de mer) se trouvent au hasard des promenades, de façon contingente, hors d’une maîtrise du réel. Il y a des rencontres bénignes qui suscitent la réflexion, le doute, le réveil de l’esprit critique. Enfin, il me fallait un titre décalé, bizarre, et un peu lumineux malgré tout.
                                                                                         le professeur Goncalves J.
Quelques suggestions de romans : le beau livre de Audur Ava Olafsdottir : Rosa candida : une histoire écrite de façon sensible, délicate sur un jeune homme de 22 ans, qui se cherche, qui tente à donner un sens à sa vie et papa accidentel d’une petite fille (âgée d’un peu plus d’un an).

     Deux livres de Jeannette Winterson : 1) Les oranges ne sont pas les seuls fruits (roman sur une enfant confrontée à la cruauté, à l’incompréhension des parents – de la mère en particulier -, au conformisme des autres, à la bêtise des idées religieuses, puritaines en l’occurrence. 2) Le sexe des cerises : histoire démesurée, sur l’Angleterre du XVII siècle, avec quelques passages assez crus, assez sordides. L’héroïne se bat contre le fanatisme religieux des puritains partisans de Cromwell.