PERSONNE ET PERSONNALITE : CRITIQUE DE FILM

Victor TL 2 (année scolaire 2014-2015).

Proposition d’analyse d’un film : travail thématique du film, à partir d’enjeux dits philosophiques.

FIGHT CLUB 1999
De David Fincher (Seven, The game)
Avec : Edward Norton (American History X, The Grand Budapest Hotel ), Brad Pitt (Burn After Reading, Inglorious Basterds), Helena Bonham Cartner (L’extravagant voyage du jeune T.V Spivet, Sweeney Todd ), Jared Leto (Requiem for a dream,  Lord of War ).

Ce film appartient à la catégorie des « films cultes », films dont le public visé sont les jeunes, mélangeant humour et scène choc pour aboutir à une réflexion sociale marquante, comme par exemple « Pulp Fiction » de Quentin Tarantino, ou « Burn After Reading » des Frères Cohen.

Synopsis : Un homme ( Norton ) vit sans encombre dans sa routine boulot-dodo. Son travail consiste à estimer si le nombre d’accidents de voiture d’un concessionnaire est suffisant pour rappeler ou non certains modèles. Il vit dans un appartement de banlieue, et souffre d’insomnie. Le seul moyen qu’il ait trouvé pour dormir est de participer à des groupes de parole pour personnes en fin de vie, alors qu’il n’est porteur d’aucune maladie. Il y rencontre Marla, qui triche dans ces clubs de la même manière. Sa présence le perturbe, au point qu’il ne peut plus dormir à nouveau.

Lors d’un de ses nombreux voyages en avion pour son travail, Edward Norton rencontre un « single-service friend » (amis à utilisation unique, c’est à dire le passager avec lequel il voyage) intriguant, Tyler Durden (joué par Brad Pitt.)

Ensemble, ils vont créer le fight club, un club de combat clandestin, dont les deux premières règles sont devenus cultes :
«  Règle n°1 : On ne parles pas du fight club »
« Règle n°2 : On ne parles pas du fight club »

BIEN !
Commençons l’analyse.
Je m’excuse d’avance, mais pour ce texte, je suis obligé de raconter la fin du film, donc voyez-le de préférence avant de lire la critique.

On apprends donc à la fin du film, que Tyler Durden est en fait une projection de Norton, ce qu’il voudrait être.

Le message du film se comprends surtout après plusieurs visionnages tant il est montré dans des détails. Au premier visionnage, on pourrait croire à un film Anarchiste prônant la violence, mais cette histoire est surtout le prétexte à d’autres engagement, tous cristallisé par le personnage le plus fascinant du film, le seul à être sûr de lui ( et donc le héros au sens antique du terme, puisque c’est celui qui prends les décisions ), Tyler.

La première scène ou Tyler apparaît, il est en train de lire les règles d’évacuation de l’avion, par dessus les images des pensées de Norton, le ramenant ainsi à la réalité.

Premier Symbole : Tyler enseigne en premier les règles sociales, la loie, à Norton. Il ne cesseras par la suite d’être son guide entre l’amorale, et la morale.

En créant le Fight Club, les héros sortent en effet de la légalité. Ils n’ont pas de licence est pratique sur du béton une activité par essence dangereuse : se battre.

Mais, par les discours que fait Tyler aux membres du Fight Club, il leurs ouvre les yeux envers une autre morale,, elle universelle. Grosso modo, elle se caractérise en deux points, qui sont les messages clés du film.

_ « QUAND ON A TOUT PERDU, ON EST LIBRE DE TOUT FAIRE »
Et, « ON A PRESQUE FRÔLE LA VIE ».

Arrêtons-nous.
La première réplique vient de la scène ou Tyler inflige une brûlure chimique à Norton.
L’idée n’est pas de lui faire mal, mais de l’aider à comprendre que « Dieu ne l’aime pas », que personne n’est là pour lui, et qu’un jour il va mourir.

Pour lui, ce n’est qu’en ayant compris ça, et donc en comprenant le ridicule de la multitude de code de la société, qu’on peut accéder à la totale compréhension de la morale universelle : ne fait aux autres que ce que tu accepterais ce qu’on te fasse.

S’étant défaits de toute possession, et en en étant sorti grandi, ils comprennent qu’il peuvent détruire les choses inutiles. On les voit faire exploser des CD, détruire des voitures de luxe. Pourquoi ? Parce que la chose amorales n’est pas de les détruire, mais le fait que l’on ne fasse croire qu’ils nous sont indispensables. Il se voient ainsi comme des libérateurs, et en fait, ils libèrent bien les membre du Fight Club, ainsi qu’eux-mêmes.

La meilleure illustration de la deuxième réplique provient d’une scène ou Tyler braque à main armé un petit magasin. Il ne vole rien, mais menace l’employé de garde,  qui a abandonné ses études pour être vétérinaire à cause de raison financière. En lui braquant le pistolet sur la tête, il lui déclare « je gardes ton permis de conduire, je sais donc ou tu habites. Si dans six mois tu n’as pas repris tes études, je te tues. »

Et il le laisse partir. On se rends alors compte que Tyler pointait un pistolet sans balles, car il savait qu’il n’aurait pas à tué. Norton demande alors à sa conscience ( bien qu’il ne saches pas que Tyler soit sa conscience quel était le but de tout ça. Celui-ci réponds « demain, son petit déjeuner seras meilleur que tout ce que nous avons jamais mangé. »

Et là est le sens du film. Pas un film nihiliste pro violence, mais un film qui fait le constat froid : la violence ne résout rien, mais seul l’homme qui s’autorise à ne pas être esclave des morales sociales ou religieuse, et des lois, mais qui n’écoute que sa morale ( et non pas ce qu’il a envie, je parles bien du point de vue universelle, ils n’y à pas de meurtres, de viols, de vols, ou de passages à tabac sur des gens non-consentants, juste des menaces pour faire réagir ) peut avoir une vie morale.

Le film finit néanmoins sur une note assez négative. Certain des membres du Fight Club ont arrêté de penser par eux-même, faisant confiances aveugles à Norton-Tyler, et sont devenus des petits soldats aussi dociles et crédules qu’ils l’étaient avant envers les morales sociales, ce qui mène à : un mort, des violences envers Marla, et là destruction de plusieurs immeubles financiers important ( vides. ) . Il est d’ailleurs assez frappant de noter que Brad Pitt appel cet événement « Ground Zero », qui est le nom qu’on donneras deux ans plus tard, aux ruines du WTC.