Philosophie du cactus.

Philosopher, c’est s’interroger sur tous les phénomènes. Il ne s’agit pas d’une approche scientifique au sens où le spécialiste de tel domaine (matière, mouvement, transformation de la matière, plantes, insectes, etc.) pourrait expliquer le fonctionnement de telle ou telle chose.
En s’interrogeant sur tous les phénomènes, le philosophe est amené à tenir compte de telle ou telle approche déjà existante, pour ouvrir l’esprit, pour prendre un point de vue global, ouvert : philosopher, c’est exercer son esprit critique de telle sorte qu’on compare et dépasse toute approche particulière. Il s’agit de penser autrement toutes les thèses, toutes les pensées, toutes les approches.
Philosopher, c’est penser autrement les phénomènes, s’ouvrir à la complexité des phénomènes. Ou encore : il s’agit de penser différemment toutes nos manières de penser. Il s’agit de considérer le sens que les phénomènes possèdent pour envisager d’autres sens. Philosopher, c’est donc déterminer des cadres de pensée, les repérer et les faire varier, les interroger, mais aussi les contester, les déplacer, les faire jouer autrement. Ces cadres de pensée sont des thèses plus ou moins fondamentales, qui nous précèdent. Nous allons exploiter, interroger ces cadres de pensée sur un objet particulier.
Donc, suite à la proposition d’un élève : le cactus.

Approche du biologiste (du scientifique) : les biologistes tentent d’expliquer le fonctionnement (mécanismes) des vivants, ici le cactus. Le biologiste pourrait nous dire d’abord probablement que le cactus est une plante qui vit dans des milieux extrêmes. Plante qui s’est adaptée pour survivre là il fait chaud, voire très chaud (milieux désertiques ou semi-désertiques). Et là où il fait très chaud, souvent il fait froid la nuit. Enfin, le cactus est fait pour affronter le manque d’eau, les faibles précipitations. On peut supposer que le cactus (corps plus ou moins épais, long et oblongue, épineux) a une constitution pour supporter le manque d’eau, les fortes différences de température (jour/nuit). Son corps, sa chair protégée par la peau et les épines servent à la fois à se protéger des animaux et du climat. Vivre en milieu extrême, limiter l’évaporation, limiter les prédateurs, conserver l’eau ; voilà les fonctions probables derrière les aspects du cactus (il faudrait demander l’avis d’un spécialiste : existe-t-il des spécialistes de biologie du cactus ?). Les théories scientifiques constituent un premier cadre intellectuel pour concevoir le phénomène cactus.

Approche agricole et économique : les hommes cultivent des plantes, des légumes, des fleurs décoratives (roses, tulipes, œillets, etc.). Donc, le cactus peut aussi se cultiver (à vérifier). Mais là n’est pas l’important. Cette culture est d’abord un enjeu économique : produire, vendre, faire circuler ce bien marchand qu’est une plante (ici, le cactus). Il y a au moins une économie : celle de la vente et circulation de la marchandise cactus. Si nous trouvons des cactus (petits ou grands, de différentes espèces) dans divers types de magasins (pépiniéristes, boutiques de fleurs, grandes surfaces), c’est qu’il y a forcément une production et forcément une certaine demande, même réduite. Avec la culture humaine et son économie, le cactus est sorti de sa vie extrême. Deuxième cadre intellectuel : la production et l’économie.

Approche affective : aimez-vous les fleurs ? Aimez-vous les plantes ? Si les cactus se produisent et se vendent, alors il y a forcément des amateurs de cactus. Dis-moi quelle plante tu préfères et je te dirai ce que tu es. S’entourer de quelques cactus ou de nombreux cactus, ce n’est pas la même chose que d’avoir des géraniums, des orchidées. Le cactus est déjà un « objet » pris dans une démarche qui exprime quelque chose de notre personnalité, de nos repères, de nos influences, de notre inconscient. Si certains s’entourent d’un jardin ou de plantes florales, on peut très bien comprendre que certains s’entourent de cactus. Après tout, certains achètent plutôt des serpents, des rats au lieu du traditionnel chat ou chien. Troisième cadre de pensée.

Approche relationnelle et rituelle (le cadeau) : liée à cette approche affective, il y a la dimension festive ou relationnelle : offrir un cactus. Pourquoi ne pas offrir un cactus à notre hôte, à la maîtresse de maison, au lieu du rituel bouquet de fleurs stéréotypé, banal et sans recherche ? Jacques Brel dit dans une chanson que « les fleurs, c’est périssable » et qu’il a apporté des bonbons, (chanson Mathilde). Il est vrai que ce type de cadeau de soirée, d’invitation tout court (le midi aussi) est rare et pourrait être mal compris.
Après tout, il va de soi que si nous connaissons quelqu’un qui aime les cactus, et si nous sommes invités, nous nous mettrons en quatre pour lui trouver un cactus qu’il n’a pas encore ; et nous nous renseignerons aussi pour savoir quels cactus il a déjà. Au passage, nous allons élargir nos connaissances sur le cactus, nous aventurer dans le monde magique et merveilleux du cactus (« cactus – land » : la passion des amateurs de cactus). Quatrième cadre de pensée.

Approche psychologique et psychanalytique : peut-on classer les êtres humains selon les types de goût ? Le cactus peut-il servir « d’objet test », à la manière du test « rorschach », qui permet de cerner les préoccupations inconscientes de quelqu’un ? Il est certain que le goût pour les cactus est l’expression inconsciente de quelque aspect de notre personnalité.
Expression inconsciente : car le goût pour le cactus peut exprimer un désir d’affirmer notre différence ; cela peut aussi être un refus du côté « souriant », sympathique, coloré des fleurs et autres plantes vertes. Les cactus produisent aussi des fleurs. Mais le cactus n’évoque pas les fleurs. Certainement aimer les cactus, choses piquantes, difficiles à toucher, s’en occuper, leur parler, les arroser de temps à autre (mais peu souvent, ils n’ont pas besoin de beaucoup d’eau), c’est probablement exprimer inconsciemment des « valeurs rugueuses, épineuses, austères » de notre personnalité. Peut-être (hypothèse) que les amateurs de cactus se retrouvent plutôt dans tous les gens de la mouvance « gothique », tous ceux qui préfèrent les piercings, les vêtements marginaux, etc. Cinquième cadre.

Approche humaniste : le cactus comme image consciente de l’humain. On pourrait tout aussi bien supposer que les « cactusophiles » sont des sages, des gens lucides : la vie humaine est difficile ; il ne faut pas croire que « tout le monde est beau et gentil ». Le cactus pourrait symboliser une forme de lucidité sur la vie, sur les relations humaines : la vie est difficile, il faut apprendre à se défendre ; il faut apprendre à sortir ses griffes, ses dents, ses épines (ce que fait le cactus) ; il faut apprendre aussi à se contenter de peu de choses.
Si être lucide, c’est s’endurcir, se préparer à affronter la possibilité du pire, à gérer le réel et toutes les catastrophes éventuelles, alors le cactus et la dureté de sa peau, de sa carapace, ses épines peuvent illustrer la condition humaine. Après tout, Bouddha disait que tous ceux qui refusent de voir l’hypocrisie autour d’eux (le mal plus globalement) ont tort. Chercher à être sage, à être bienveillant, ce n’est pas être stupide, ce n’est pas être aveugle. Au contraire, tous les gens trop gentils finissent par devenir aigris et haineux (Timon d’Athènes de Shakespeare, Le Misanthrope de Molière).
Le cactus pourrait bien illustrer, être une bonne image de la condition humaine : il ne faut pas être dupe, être naïf ; devenir mature, c’est sortir ses épines, s’endurcir comme le cactus, se préparer à survivre en un milieu hostile. Et c’est aussi se rendre compte des épines, de la dureté des autres. Au fond, pour rencontrer les autres, il faut trouver la bonne distance : ne pas étouffer les autres par nos attentes et désirs ; ne pas être étouffé par les autres, leurs attentes et désirs. Schopenhauer disait que le hérisson illustrait la condition humaine : trop près des autres n’est pas possible, en raison des épines ; trop loin, on s’ennuie, on dépérit. Les épines forment la bonne distance. Au fond, le cactus pourrait assez bien remplacer l’image du hérisson. Sixième cadre.

Approche religieuse : le cactus comme symbole du divin.
Dans la Phénoménologie de l’esprit (1807), Hegel traite de la religion des fleurs. On peut résumer l’analyse ainsi : des hommes (Hegel pense certainement à l’Inde) ont pu vénérer des fleurs, comme présence du divin, « symbole » de la divinité (au sens où les Grecs et latins vénéreront la foudre, la mer, le vent, etc. comme manifestation, présence du divin,). Il faudrait voir aussi du côté de la Polynésie. Les fleurs constituent une présence du divin (elles sont vivantes et expriment autre chose) pour les fidèles : mais il s’agit d’un divin calme, paisible, innocent (par opposition aux cataclysmes naturels). Hegel oppose la religion des fleurs à la religion des animaux (les animaux vénérés, ce qui peut peut-être s’illustrer par la religion totémique, où un animal incarne la divinité pour une communauté). L’animal manifeste un divin cruel, dynamique et en lutte pour la survie.
Si on replace le cactus dans ce schéma hégélien, alors on pourrait supposer que les cactus sont un être vivant entre les fleurs et les animaux. Car le cactus manifeste à la fois un souci de survie, de lutte contre le milieu ambiant hostile, une forme de cruauté (les épines) et en même temps, il manifeste une vie végétative (plante, immobilité). Septième cadre.

Approche sociologique : le cactus comme marqueur d’une société.
Les sociétés se caractérisent par leur milieu naturel. Il constitue donc un marqueur social. Par conséquent, parler, évoquer le cactus, c’est aussi évoquer les sociétés où existent des zones désertiques et semi-désertiques. Le cactus constitue donc un vivant habituel, lié à ces milieux. Dans ces sociétés, il y a des usages possibles du cactus, et l’imaginaire collectif est inévitable lié au cactus ; le cactus comme fleur sur les tombes (cf. aussi l’approche religieuse). Il est fort probable que le cactus, dans des sociétés comme le Mexique ou d’autres, a forcément une place plus importante que chez moi, un enjeu sociétal, une dimension imaginaire plus forte que chez nous. A chaque société, ses végétaux, ses fleurs, ses cactus (ses plantes particulières). Que le cactus soit un marqueur social doit aussi se retrouver dans le langage, dans les expressions courantes (mais là, il faudrait aller vérifier, que ce soit pour l’espagnol mexicain, pour l’anglais parlé au Texas, en Australie, chez les aborigènes australiens aussi, etc.). Huitième cadre.

Les usages techniques du cactus.
On sait que diverses plantes ont servi et servent encore à fabriquer des médicaments (plantes médicinales). Comme le cactus est une plante originale, il a probablement des propriétés susceptibles de fournir de la matière, de la chair pour un certain type de médicaments, d’onguents, voire de cosmétiques. Les épines du cactus peuvent-elles avoir un usage médicinal ? Le cactus aurait-il pu servir à l’invention de l’acuponcture ?
On peut aussi supposer l’usage du cactus pour des vêtements (peut-on récupérer la peau du cactus ?), ou en tout cas, pour fabriquer certains objets (sac, etc.). Et si les feuilles, (les fibres végétales) du cactus pouvaient remplacer la peau de serpent ou de crocodile ? Après tout, le chanvre, le coton sont bien des fibres végétales ; il en va de même pour l’osier (obtenu à partir de jeunes pousses de saule). Cela demanderait vérification.
Le cactus sert aussi d’aliment, et en tout cas, fort probablement, de réserve d’eau potentiel. Pour l’alimentation, on trouve de l’information sur le nopal, cactus dont la chair des raquettes peut être cuisinée.
Il serait intéressant de savoir si le cactus peut (ou a pu) servir d’instrument de torture : jeter quelqu’un sur un cactus. Peut-on remplacer la guillotine par le cactus ? Il s’agirait alors d’un supplice lent, méthodique, cruel. En tout cas, les épines du cactus blessent. Il est possible que ces épines puissent être récupérées et utilisées à des usages offensifs ou défensifs. Neuvième cadre.

L’usage écologique du cactus, dans nos sociétés contemporaines, qui remettent en question la consommation et le gaspillage.
En ces temps troublés, à la fois par le gaspillage des ressources, par les inégalités croissantes entre les pays, mais aussi entre les gens à l’intérieur des pays, par les annonces et les effets des changements climatiques catastrophiques, le cactus peut être un bon modèle de survie en milieu hostile.
Le cactus représente un bon modèle de vivant : adapté pour survivre en milieu hostile (semi-désertique, voire désertique), adapté pour se défendre contre divers prédateurs, économe en eau, conservant l’eau. Dans un monde futur, qui risque de subir la forte érosion de la couche d’ozone, le cactus peut, peut-être, permettre de concevoir la survie des hommes en milieu hostile. Le cactus serait-il le modèle de l’avenir de l’humanité ? Dixième cadre.

PERSONNE ET PERSONNALITE : CRITIQUE DE FILM

Victor TL 2 (année scolaire 2014-2015).

Proposition d’analyse d’un film : travail thématique du film, à partir d’enjeux dits philosophiques.

FIGHT CLUB 1999
De David Fincher (Seven, The game)
Avec : Edward Norton (American History X, The Grand Budapest Hotel ), Brad Pitt (Burn After Reading, Inglorious Basterds), Helena Bonham Cartner (L’extravagant voyage du jeune T.V Spivet, Sweeney Todd ), Jared Leto (Requiem for a dream,  Lord of War ).

Ce film appartient à la catégorie des « films cultes », films dont le public visé sont les jeunes, mélangeant humour et scène choc pour aboutir à une réflexion sociale marquante, comme par exemple « Pulp Fiction » de Quentin Tarantino, ou « Burn After Reading » des Frères Cohen.

Synopsis : Un homme ( Norton ) vit sans encombre dans sa routine boulot-dodo. Son travail consiste à estimer si le nombre d’accidents de voiture d’un concessionnaire est suffisant pour rappeler ou non certains modèles. Il vit dans un appartement de banlieue, et souffre d’insomnie. Le seul moyen qu’il ait trouvé pour dormir est de participer à des groupes de parole pour personnes en fin de vie, alors qu’il n’est porteur d’aucune maladie. Il y rencontre Marla, qui triche dans ces clubs de la même manière. Sa présence le perturbe, au point qu’il ne peut plus dormir à nouveau.

Lors d’un de ses nombreux voyages en avion pour son travail, Edward Norton rencontre un « single-service friend » (amis à utilisation unique, c’est à dire le passager avec lequel il voyage) intriguant, Tyler Durden (joué par Brad Pitt.)

Ensemble, ils vont créer le fight club, un club de combat clandestin, dont les deux premières règles sont devenus cultes :
«  Règle n°1 : On ne parles pas du fight club »
« Règle n°2 : On ne parles pas du fight club »

BIEN !
Commençons l’analyse.
Je m’excuse d’avance, mais pour ce texte, je suis obligé de raconter la fin du film, donc voyez-le de préférence avant de lire la critique.

On apprends donc à la fin du film, que Tyler Durden est en fait une projection de Norton, ce qu’il voudrait être.

Le message du film se comprends surtout après plusieurs visionnages tant il est montré dans des détails. Au premier visionnage, on pourrait croire à un film Anarchiste prônant la violence, mais cette histoire est surtout le prétexte à d’autres engagement, tous cristallisé par le personnage le plus fascinant du film, le seul à être sûr de lui ( et donc le héros au sens antique du terme, puisque c’est celui qui prends les décisions ), Tyler.

La première scène ou Tyler apparaît, il est en train de lire les règles d’évacuation de l’avion, par dessus les images des pensées de Norton, le ramenant ainsi à la réalité.

Premier Symbole : Tyler enseigne en premier les règles sociales, la loie, à Norton. Il ne cesseras par la suite d’être son guide entre l’amorale, et la morale.

En créant le Fight Club, les héros sortent en effet de la légalité. Ils n’ont pas de licence est pratique sur du béton une activité par essence dangereuse : se battre.

Mais, par les discours que fait Tyler aux membres du Fight Club, il leurs ouvre les yeux envers une autre morale,, elle universelle. Grosso modo, elle se caractérise en deux points, qui sont les messages clés du film.

_ « QUAND ON A TOUT PERDU, ON EST LIBRE DE TOUT FAIRE »
Et, « ON A PRESQUE FRÔLE LA VIE ».

Arrêtons-nous.
La première réplique vient de la scène ou Tyler inflige une brûlure chimique à Norton.
L’idée n’est pas de lui faire mal, mais de l’aider à comprendre que « Dieu ne l’aime pas », que personne n’est là pour lui, et qu’un jour il va mourir.

Pour lui, ce n’est qu’en ayant compris ça, et donc en comprenant le ridicule de la multitude de code de la société, qu’on peut accéder à la totale compréhension de la morale universelle : ne fait aux autres que ce que tu accepterais ce qu’on te fasse.

S’étant défaits de toute possession, et en en étant sorti grandi, ils comprennent qu’il peuvent détruire les choses inutiles. On les voit faire exploser des CD, détruire des voitures de luxe. Pourquoi ? Parce que la chose amorales n’est pas de les détruire, mais le fait que l’on ne fasse croire qu’ils nous sont indispensables. Il se voient ainsi comme des libérateurs, et en fait, ils libèrent bien les membre du Fight Club, ainsi qu’eux-mêmes.

La meilleure illustration de la deuxième réplique provient d’une scène ou Tyler braque à main armé un petit magasin. Il ne vole rien, mais menace l’employé de garde,  qui a abandonné ses études pour être vétérinaire à cause de raison financière. En lui braquant le pistolet sur la tête, il lui déclare « je gardes ton permis de conduire, je sais donc ou tu habites. Si dans six mois tu n’as pas repris tes études, je te tues. »

Et il le laisse partir. On se rends alors compte que Tyler pointait un pistolet sans balles, car il savait qu’il n’aurait pas à tué. Norton demande alors à sa conscience ( bien qu’il ne saches pas que Tyler soit sa conscience quel était le but de tout ça. Celui-ci réponds « demain, son petit déjeuner seras meilleur que tout ce que nous avons jamais mangé. »

Et là est le sens du film. Pas un film nihiliste pro violence, mais un film qui fait le constat froid : la violence ne résout rien, mais seul l’homme qui s’autorise à ne pas être esclave des morales sociales ou religieuse, et des lois, mais qui n’écoute que sa morale ( et non pas ce qu’il a envie, je parles bien du point de vue universelle, ils n’y à pas de meurtres, de viols, de vols, ou de passages à tabac sur des gens non-consentants, juste des menaces pour faire réagir ) peut avoir une vie morale.

Le film finit néanmoins sur une note assez négative. Certain des membres du Fight Club ont arrêté de penser par eux-même, faisant confiances aveugles à Norton-Tyler, et sont devenus des petits soldats aussi dociles et crédules qu’ils l’étaient avant envers les morales sociales, ce qui mène à : un mort, des violences envers Marla, et là destruction de plusieurs immeubles financiers important ( vides. ) . Il est d’ailleurs assez frappant de noter que Brad Pitt appel cet événement « Ground Zero », qui est le nom qu’on donneras deux ans plus tard, aux ruines du WTC.

L’INCONSCIENT : LIBRE EXPRESSION DU SOI

Jade T L 2 (année scolaire 2014-2015).
Cours sur l’inconscient. Ce dessin “libre” expression de l’inconscient peut se comprendre comme une image d’une vie naissante, comme une vie intra – utérine, vit qui pousse, qui va vers la lumière, vers le ciel, telle une plante. Remarquez la douce des couleurs, l’effet pastel de l’image. Cette vie s’exprime au-delà des droites, des angles, des règlements qui vont venir structurer cet être. Epanouissement de la vie.

L’INCONSCIENT : LE SOI ET SON EXPRESSION ETRANGE

Jade T L 2 (année scolaire 2014-2015).

Cours sur l’Inconscient. L’inconscient s’exprime de façon aveugle et spontanée pour le sujet. Mais dans cette expression “libre” et involontaire se dessinent des noeuds, des points de concentration affectifs. Tout se passe comme si le centre de l’image était à peine effleuré. Par contre, les noeuds (les traits plus marqués à l’encre) se concentrent sur les bords de l’image, comme s’ils tentaient de renvoyer au centre, passant ainsi inaperçus, restant en périphérie. En s’exprimant, l’inconscient se structure de façon double : il se cache (il reste sur les bords), laissant le centre pour l’attention et il s’exprime malgré tout. Et les noeuds ne sont pas concontrés partout sur les marges : en bas et en haut à droite. Il semble que quelque chose de léger, d’à peine esquissé se développe et s’échappe vers le côté gauche et haut de l’image. Peut-être que ce décentrement vers le haut et vers la gauche constitue un déguisement pour les noeuds en bas et à droite (pour le regard du spectateur.

 

BIENVENUE SUR LE SITE ETOILES PHILOSOPHIQUES

ETOILES PHILOSOPHIQUES.
     Le jeudi 25 septembre 2014.
     Bienvenue.

     Les élèves du lycée Bellevue dont j’ai la charge (T L 2 / T ES 1 / T ES 2 / T STMG) vous proposeront un certain nombre d’articles, sur les notions du cours, sur des lectures personnelles, sur des films interrogés à partir des cours.

      Pourquoi Etoiles philosophiques ?
     Tout d’abord, il s’agit d’abord d’une référence à Platon : sortir de la caverne, c’est s’habituer à toutes ces petites lumières qui proviennent des étoiles. Ensuite, faire de la philosophie, c’est aussi tenter d’éclaircir quelques petites idées, quelques discrets discours sur des détails du réel, des phénomènes : sur des micro-objets de réflexion. On peut s’interroger, chercher à théoriser ou thématiser des notions, des discours qui semblent a priori sans intérêt. Dans le Parménide, l’Etranger d’Elée dit à Socrate qu’il finira bien par poser l’idée de la boue. Troisième suggestion : les étoiles (de mer) se trouvent au hasard des promenades, de façon contingente, hors d’une maîtrise du réel. Il y a des rencontres bénignes qui suscitent la réflexion, le doute, le réveil de l’esprit critique. Enfin, il me fallait un titre décalé, bizarre, et un peu lumineux malgré tout.
                                                                                         le professeur Goncalves J.
Quelques suggestions de romans : le beau livre de Audur Ava Olafsdottir : Rosa candida : une histoire écrite de façon sensible, délicate sur un jeune homme de 22 ans, qui se cherche, qui tente à donner un sens à sa vie et papa accidentel d’une petite fille (âgée d’un peu plus d’un an).

     Deux livres de Jeannette Winterson : 1) Les oranges ne sont pas les seuls fruits (roman sur une enfant confrontée à la cruauté, à l’incompréhension des parents – de la mère en particulier -, au conformisme des autres, à la bêtise des idées religieuses, puritaines en l’occurrence. 2) Le sexe des cerises : histoire démesurée, sur l’Angleterre du XVII siècle, avec quelques passages assez crus, assez sordides. L’héroïne se bat contre le fanatisme religieux des puritains partisans de Cromwell.