LA PAUVRETE : REFLEXIONS ET TRAVAIL INTERDISCIPLINAIRE.

La pauvreté
En économie, on parle de pauvreté comme comprenant par définition les individus vivants en dessous d’un seuil de revenu, généralement établi à 50% du revenu médian total de la population. Les individus sont alors dans une situation précaire et ont accés à peu de ressources.
On peut également parler d’objets, de choses pauvres en quelque chose, dans le sens où ils contiennent une faible quantité de ce quelque chose. Par exemple on peut parler d’un aliment pauvre en calories.
Dans le même sens, on peut parler de pauvreté pour quelque chose de peu fécond, de quoi on ne peut pas tirer grand-chose du fait de sa carence en quelque chose d’essentiel. Il y a par exemple la pauvreté d’un sol, on ne peut pas y faire pousser beaucoup de végétaux car il contient peu de minéraux.
Il y a aussi la pauvreté d’esprit, la pauvreté intellectuelle, un individu ne peut pas produire beaucoup d’idées jugées intéressantes, logiques ou géniales car il réfléchit peu, a peu de connaissances, etc.
On pourra plaindre l’infortune de quelqu’un en disant « le pauvre ». De la même manière que dans les autres aspects, un manque conduit à une fin regrettable. Ici c’est le manque de chance qui conduit l’individu à une situation peu enviable et qui, par compassion, me permet à moi, individu extérieur, de le plaindre en le qualifiant de « pauvre ».
Ainsi, si l’on suit mon raisonnement, excusez-moi d’avance pour les termes que je vais employer, insulter quelqu’un de pauvre type relève-t-il d’un paradoxe dans le sens où l’individu manque de bêtise ? Ou bien son manque d’autre chose le conduit à sa bêtise et ainsi on précise la conséquence de ce manque en le qualifiant de « pauvre type » ?
On pourra noter que la pauvreté est toujours relative au manque de quelque chose et donc également à quelque chose de plus complet. En effet, il ne peut exister de pauvreté que si on peut la comparer à autre chose par opposition. Dans l’aspect économique, celui qui a peu de ressources s’oppose à celui qui en a beaucoup, qui est complet, au maximum de ce qui existe. Le pauvre d’esprit est considéré comme tel car il existe des individus très intelligents et il y a « le plus intelligent », bien qu’il soit très difficile à déterminer puisque se pose alors la question de la définition de l’intelligence.
De manière générale, on pourrait alors définir la pauvreté comme étant le manque, l’incomplétude de quelque chose et sa ou ses conséquences, toujours ou presque considérées comme négatives.
Alice T ES 2