Vie de famille, Vie sociale, Vie intime, Vie amoureuse

QUESTIONS DES ÉLÈVES

En dehors du travail, les esclaves pouvaient-ils se voir et être ensemble ?

Les esclaves pouvaient-ils vivre en famille ou fonder une famille dans les plantations ?

Les familles étaient-elles séparées ?

Des histoires d’amour étaient-elles possibles ?

Comment se passait leur vie intime ?

Les femmes esclaves pouvaient –elles tomber enceintes ?

 

VIE DE FAMILLE

Dans certaines plantations, les familles pouvaient vivre ensemble si aucun des membres n’avait péri lors du transport en bateau, et si aucun membre n’avait été vendu à d’autres planteurs.

Malheureusement, en plus du déracinement de leur pays d’origine,  les familles étaient souvent séparées : les hommes des femmes, les femmes de leurs enfants…

 

VIE SOCIALE

Après leur journée harassante aux champs, les esclaves se retrouvaient pour préparer leurs repas. Ils pouvaient ainsi échanger, chanter, danser… Ce semblant de vie sociale n’existait qu’à l’intérieur de la plantation.

Les contacts avec les blancs étaient limités. Il était rare pour les esclaves de sortir de la plantation, sauf pour faire quelques commissions pour leurs maîtres.

Cependant , les enfants noirs côtoyaient parfois les enfants blancs, mais une fois robustes pour travailler, ils rejoignaient les autres esclaves.

Enfin, la messe était une occasion pour certains esclaves de voir d’autres personnes.

 

VIE INTIME ET VIE AMOUREUSE

La promiscuité et les conditions de vie difficiles rendaient les relations intimes compliquées. Mais, les esclaves avaient des relations sexuelles, puisque des naissances étaient fréquentes.

Les histoires d’amour étaient possibles entre esclaves, mais pas uniquement.

En effet, l’amour existait entre esclaves, mais les mariages étaient interdits. Cependant, les naissances étaient bien perçues par les planteurs, car ces bébés étaient une main d’œuvre gratuite.

Des relations existaient parfois entre esclaves et planteurs ou femmes de planteurs. Les enfants nés de ces relations étaient souvent maltraités et mal considérés.