Communiquer sur le réseau d’i-Cart : créer son identité numérique scolaire

Dans votre ENT vous avez la possibilité d’utiliser le réseau scolaire : pour quoi faire ?

le réseau collaboratif scolaire

  1. Inventer de nouvelles relations ou opportunités pédagogiques avec le numérique

Le réseau d'i-CartS’approprier de nouvelles manières de communiquer avec les autres dans le contexte particulier du collège : plus largement qu’avec sa classe (interclasse), plus largement qu’avec ses pairs (intergénérationnel), plus largement qu’avec ses enseignants, plus largement que dans le cadre physique du collège (lieu et temps scolaires).

Le principe du réseau de l’ENT c’est de mettre en relation toutes les personnes qui y sont inscrites : les enseignants, les élèves, les personnels administratifs, d’entretien, de santé et les parents d’élèves. Le but du réseau scolaire pourrait être de faire connaître aux autres des opportunités d’échanger, d’apprendre, de s’entraider, de s’informer sur un sujet commun, en respectant des règles de communication communes (charte informatique, Netiquette, Loi).

Première étape : créer son profil scolaire

reseausco      

  • pour un enseignant par exemple : indiquer sa discipline, ses niveaux d’enseignement, ses disponibilités professionnelles, ses compétences … Bien sûr, rien n’est obligatoire mais il s’agit là du principe du data, des données personnelles (dans un cadre privé et professionnel) utiles.
  • pour un élève par exemple : indiquer ses centres d’intérêt, son sport pratiqué, les clubs et autres activités dans l’établissement scolaire.

Deuxième étape : créer des groupes (publics ou privés ?), inviter des personnes dans ces groupes, animer les discussions.

         2. Dans le cadre d’une éducation aux médias, passer du réseau scolaire au réseau social (sur le web 2.0). Comment former les élèves à une utilisation intelligente d’un réseau ?

Les réseaux sociaux du web 2.0 sont largement utilisés par les élèves en dehors de l’école à des fins de divertissement et de loisirs dans la majorité des cas. Or l’attrait pour ces outils fonctionne souvent comme un miroir aux alouettes, derrière la gratuité, derrière une prise en main très simple et des promesses de popularité, se cachent des réglages ou paramétrages plus complexes si l’on veut éviter certains écueils. Ce qui est sûr c’est qu’une pratique réflexive est à privilégier auprès des élèves, notamment sur la gestion de leurs données personnelles, et que celle-ci est à envisager dès le collège. Que ce soit en vie de classe ou dans le cadre d’un parcours d’EMI par exemple, on peut donc utiliser le réseau d’i-Cart pour faire réfléchir les utilisateurs sur le thème des données personnelles, “ce que je dis de moi dans un contexte” (là le contexte scolaire) et ce que les autres peuvent dire également (la e-réputation). Mais aussi sur les conditions de publication (droit à l’image notamment) et toutes les problématiques liées à l’identité numérique.

A lire à ce sujet quelques exemples d’utilisation du réseau scolaire par des enseignants :

Quelles sont les spécificités du réseau scolaire dans un ENT ?

  • l’ENT est un espace privé, il faut s’identifier pour y avoir accès.
  • les membres sont prédéterminés et donc connus (il s’agit des membres de la communauté scolaire d’un établissement).
  • personne n’est anonyme, d’où l’intérêt de s’y présenter de façon intelligente.
  • le contenu du réseau collaboratif scolaire est effacé en fin d’année (droit à l’oubli).
  • la plupart des publications sont publiques (statut, profil) mais on peut aussi créer des groupes privés.

Réfléchir ensemble, à cette occasion, aux réseaux sociaux sur le web 2.0 utilisés par les élèves (Facebook, Twitter, Snapchat, Instagramm…) et aux traces qu’on peut y laisser sans s’en rendre compte. Un bon début pourrait être, par exemple, de faire un sondage (dans i-Cart : opensondage, limesurvey) auprès des élèves afin qu’ils puissent établir un parallèle judicieux avec leur expérience.

Les confronter aux spécificités d’un réseau social du web 2.0

  • le modèle économique : la gratuité du service induit forcément des compensations : la publicité ciblée, la récolte de données personnelles qui sont envisagées comme des données marchandes. (Rappelez-vous du slogan “si c’est gratuit, c’est vous le produit!”).
  • l’accès à une communauté virtuelle mondiale : avec possibilité d’ajouter des membres de cette communauté à sa liste d'”amis” ou de “suiveurs”, ce qui comprend également des personnes plus ou moins bien intentionnées, qu’on ne connait pas forcément dans la vie réelle.
  • la possibilité de partager des informations, photos, vidéos avec la communauté virtuelle.
  • la possibilité de créer un groupe, une page, de créer et d’administrer des événements.
  • la possibilité d’utiliser des applications créées par des éditeurs annexes.

           3. Quelques ressources utiles sur ce sujet pour construire des séances et s’informer :

=> Une vidéo “identité numérique, Facebook” réalisée par Raphaël Paré.

=> A lire l’article sur le site de l’ESPE de Lyon : “les réseaux sociaux, des outils pédagogiques ?” 

=> Ateliers proposés par la CNIL :  Sensibiliser à une bonne utilisation des réseaux sociaux.

=> La réputation en ligne : une fiche proposée par la CNIL sur le site educnum.

=> Affiche : 10 conseils pour rester net sur le web | CNIL

=> à lire l’article sur le site Usages du numérique éducatif : “des adolescents, des médias sociaux, des enseignants”

=> à consulter la page du site belge enseignement.be : réseaux sociaux : identité numérique- principes et outils

 

 

 

 

Les commentaires sont fermés.