La Rochelle aime les arbres

La ville où les arbres ont un nom

La ville de La Rochelle compte plus de 45 000 arbres de 400 espèces différentes. Afin de rapprocher la population de ses arbres, depuis le mois de juin une première campagne d’étiquetage des arbres a démarré au parc Franck Delmas de La Rochelle. Ces étiquettes permettent de porter à la connaissance du grand public le nom (courant et latin) de l’arbre, sa famille botanique et son origine. A terme, l’étiquetage sera déployé sur d’autres sites.
Chacun pourra reconnaître les arbres et améliorer sa culture.

Un magnolia près de la place de l’Arsenal

Nommer TOUS les arbres

Madame ROUQUETTE, responsable du service “Nature et Paysages” à la Mairie de la Rochelle, nous a donné des détails sur l’opération :

  • Pourquoi avez-vous décidé de faire cette opération ?
    Pour faire connaître la diversité des arbres aux grand publics.
  • Comment allez-vous réaliser l’opération ?
    6 employés du service technique du paysage y travaillent … Plus de 140 étiquettes ont déjà été mises.
  • Combien de temps cela va prendre ?
    Au minimum 3 ans, cela représente quand même 45 000 arbres ! C’est en plus des actions, c’est une mission complémentaire. Nous commençons par les jardins et les squares et le parc Franck Delmas.
  • Combien va coûter l’opération ?
    Juste le prix des plaques car tout est fait en interne.
  • Quels sont les arbres les plus anciens dans la ville ?
    Sans doute le platane du jardin des plantes et le grand tilleul du cloitre des dames blanches qui a plus de 200 ans.
  • Savez-vous comment on connaît l’âge d’un arbre ?
    Nous comptons les cernes des arbres en prélevant un petit morceau.

dessin : Romain C.

Les arbres bleus

A La Rochelle, on croise aussi des arbres bleus…

En février 2010, la tempête Xynthia fait de nombreuses victimes dans la région à cause d’innondations exceptionnelles. Les arbre sont peints en bleu pour rappeler jusqu’où l’eau est montée.

Et parce que la mémoire s’efface comme la peinture, on repeint les arbres tous les 2 ans pour ne pas oublier.

Les journalistes des nouvelles de l’EREA Anne Frank