Voyage à Verdun du 10 au 14 mars 2014.

Image5 Photo souvenir prise par Agathe T.

 

Image6   Nous découvrons Verdun, traversé par La “Meuse paresseuse”. Les quais de la Meuse étaient sous le feu de l’artillerie allemande en  1916.

 

Image7 Nous remontons un boyau de communication en partie comblé qui permettait de ravitailler les troupes qui montaient en deuxième et en première ligne. Les troupes ne pouvaient pas rester plus de dix jours tant les pertes étaient importantes. Les régiments redescendent des tranchées de première ligne avec 40 à 60 % de pertes. Il y a des trous d’obus partout, la forêt recouvre tout.

 

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L’Ossuaire de Douaumont qui se dresse comme une épée plantée dans le sol. C’est une lanterne des morts, qui éclaire la nuit comme un phare le champ de bataille. C’est également un clocher ainsi qu’une chapelle, pour les morts.

 

Image2   IMG_7144 Au sous sol de l’ossuaire, 14 cuves accueillent les restes mêlés de 130 000 hommes tombés sur le champ de bataille, soldats allemands et français non identifiés.

 

IMG_7145 Les fenêtres extérieures permettent aux visiteurs de voir l’intérieur de l’ossuaire. On estime à 80 000 le nombre de soldats qui reposent encore sur le champ de bataille.

 

 

Image4 A l’intérieur de l’ossuaire certains élèves allument un cierge. Ambiance recueillie.

 

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Foret de croix

Mère voici vos fils qui se sont tant battus.

Qu’ils ne soient pas pesés comme on pèse un esprit.

Qu’ils soient plutôt jugés comme on juge un proscrit

Qui rentre en se cachant par des chemins perdus.

Mère voici vos fils et leur immense armée.

Qu’ils ne soient pas jugés sur leur seule misère.

Que Dieu mette avec eux un peu de cette terre

Qui les a tant perdus et qu’ils ont tant aimée.

 

Texte recueilli par Lucie et Mélissa.

Charles Péguy écrivain français, Mort pour la France le 5 Septembre 1914.

extrait : Eve publié en 1913.

Fleury devant douaumont Près de Douaumont, nous traversons le village de Fleury devant Douaumont. Village pris et repris 16 fois par les deux belligérants. L’artillerie allemande et française ont complètement détruit ce village. Les petites bornes marquent l’emplacement des anciennes maisons.

 

Image1 Visite de la tranchée des baïonnettes. Une section de Vendéens et de bretons essuient le feu de l’artillerie allemande. Des obus de 420 mm défoncent leur tranchée. Les hommes sont enfouis seules leurs baïonnettes apparaissent. Un américain ému par cette tragédie finance la construction d’une galerie couverte pour protéger la tranchée. Il y a d’autres explications sur la tranchées des baïonnettes. Les Allemands (ou français) après la prise de cette position auraient enseveli les soldats français tués et signalées la présence des tombes par des baïonnettes.

 

Image2 Aujourd’hui, il n’y a plus de baïonnettes dans la tranchée. Car elles ont toutes été volées. À chaque fois qu’elles sont remplacées elles disparaissent également.

 

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Photo de Thorsten Hansen

 

source: Flickr creative commons

Ce village, perdu par les troupes françaises le 24 mai 1916 et reprit le 20 août 1917 disparaîtra totalement face à l’acharnement du pilonnage français et allemands. Ce village détruit durant la première Guerre Mondiale n’a jamais été reconstruit par la suite. Déclaré « commune morte pour la France » à la fin de la guerre, il fut décidé de conserver cette commune en mémoire des événements qui s’y déroulèrent. Le monument du Mort Homme fut bâti par la suite.

On peut observer un transi, sorti de son suaire portant le drapeau en signe de victoire.Ce monument fait partie de la catégorie des monuments patriotiques. Il est inscrit sur le socle: « ILS N’ONT PAS PASSE », en faisant référence à la bataille de Verdun se déroulant sur la rive gauche de la Meuse. Alix C.

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Tranchée allemande restaurée.

“Tristesse, haine, colère, pitié… Tant d’émotions toutes aussi négatives les unes que les autres. Ce voyage à Verdun m’a vraiment ouvert les yeux sur ce qui concerne l’humanité, l’Homme et la guerre. Les visites ont été multiples: Fort de Douaumont, citadelle souterraine, ossuaire de Douaumont, cimetière, musée de la Grande Guerre, le champs de bataille, le Fort de Vaux et la tranchée des baïonnettes. Ces visites sont différentes les unes des autres et pourtant, ce sentiment de désolation et cette atmosphère de deuil sont toujours présents. Le silence est un signe de respect selon moi. Nous devons tout notre respect à ces personnes qui ont souffert et combattu pour notre pays. Il n’y a que l’humain qui peut être aussi inhumain. Pourquoi tant de haine ? Pourquoi tant de violence et de colère ? Dans le fort de Vaux, je voyais un lourd passé à travers ces pierres et cette humidité glaciale qui a refroidi tout mon sang en quelques secondes. Au cimetière, je me suis rendue compte du nombre de morts. Tous ces maris, pères, frères, amis et camarades morts à Verdun sont représentés par une immensité de croix qui chacune d’elles représente une vie perdue. Pour moi, Verdun a été une prise de conscience incroyable. Il faut que tout cela reste dans nos mémoires. Il faut transmettre les souvenirs de générations en générations.” Agathe T.

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L’Ossuaire est aussi une chapelle. Des cierges allumés par les visiteurs veillent sur les défunts.

“Ce voyage à Verdun ne fut pas une réelle découverte, car tout ce qui nous a été dit, nous le savions presque déjà mais après ce face à face avec les traces de la guerre, toutes mes connaissances ont changé. Je n’ai plus du tout la même vision de cette terreur, qui est bien plus qu’horrible. Nous avons visité plusieurs lieux: Le fort et l’ossuaire de Douaumont, le fort de Vaux, la citadelle, la tranchée des baïonnettes, les boyaux de ravitaillement et les champs de batailles, le musée de la Grande Guerre à Meaux. Ils n’ont pas tous eu la même utilité mais m’ont tous fait le même effet. Une sensation de peur et surtout d’horreur. Un cauchemar sans fin, sans réveil ! Je pense que ces mots ne sont pas assez forts pour décrire… cette chose! Le lieux qui m’a donné des frissons, plus que les autres, est le cimetière de Douaumont. Un labyrinthe de tombes, de noms mais avant tout, de pensées. C’est devant ces symboles blancs plantés dans la terre que j’ai pris conscience du désastre créé par la violence. Parlons des forts, Vaux et Douaumont. On les pensait à l’abri de toutes ces attaques, en sécurité, dans de meilleures conditions que dans les tranchées. Absolument pas. Ils vivaient dans l’humidité mais n’avaient pas d’eau pour autant ! Il y avait sans cesse des hurlements de blessés.  La vie y était tout aussi difficile, et c’est en les imaginant, le jour où je suis entrée dans ces forts, que j’ai vu l’horreur partout ! Verdun était un lieu de malheur et aujourd’hui, c’est un devoir de mémoire. ” Celui qui se moque du passé, n’est pas digne du futur.” Alice G.

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Photo prise par Alice. Inscription sur une porte blindée du hall d’entrée du fort de Douaumont.

“Nous sommes arrivés à Verdun avec l’espoir d’apprendre de nouvelles choses tout en étant sur « le terrain ».Mais nous n’avons pas fait que nous enrichir intellectuellement. Au delà de ça il y a eu un choc émotionnel, un frisson nous envahissait dans les boyaux quand le vent caressait notre peau, si propre et si pure, par rapport à celles des soldats blessés ou mutilés. Des visages pâles après avoir découvert les 130 000 corps à Douaumont. C’est une expérience riche qui m’a beaucoup appris, j’ai pu voir que familles, amis ou simples connaissances ont été détruits. Une expérience à refaire.” Thomas M.

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Du haut du clocher nous contemplons les 16 000 tombes du cimetière militaire.

“Durant ce voyage à Verdun du 10 au 14 mars,nous nous sommes rendus compte de la terreur et des conditions atroces du combat. Ce que notre professeur d’histoire nous a enseigné, nous avons pu le constater par nous-même. Le nombre de croix dans ce cimetière de Douaumont, tous les pères, frères, amis et camarades morts pour la France nous font prendre conscience de la réelle ampleur de cette guerre si meurtrière.” Anthony L.

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Vestige d’une tranchées ou d’un boyau de communication dans les bois de Douaumont. Les pieux sont en béton armé. C’est la raison pour laquelle ils demeurent bien conservés. 

“Du 10 au 14 mars nous sommes allés à Verdun, dans le cadre du centenaire de la guerre 14-18. Nous sommes arrivés lundi soir et dès le mardi matin, nous avons commencé à visiter le champ de bataille. Tout le terrain était déformé par les obus. Nous avons visité deux forts ou les soldats sont restés pendant des semaines dans des conditions de vie horribles. Des anciens villages comme Fleury où nous sommes allés, ont été complètement détruits. A l’ossuaire de Douaumont face aux quinze mille croix et aux os de cent trente mille personnes, j’ai ressenti de la peine pour les morts de Verdun.” Mehdi B.

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Les croix ne son plus en béton mais fait d’une matière plus noble.

“Pendant ce voyage, nous avons pu approcher le fameux champs de bataille de Verdun ou six obus sont tombés au mètre carré. Où des centaines de milliers de soldats sont eux aussi tombés en pensant revenir auprès de ceux qu’ils aiment … Cela est émouvant de repasser sur les pas de ces soldats presque cent ans après, dans les boyaux de communication. Ou encore, de voir les ravages de ces obus sur des villages, comme celui de Fleury-Devant-Douaumont où justement des centaines d’innocents ont été obligés de fuir et de laisser tous les biens qu’ils possédaient. … Et de voir les quelques 130 000 corps de soldats non identifiés sous l’ossuaire sans compter toutes les croix des autres soldats. Tout cela nous touche, mais on ne doit pas se rendre compte de la violence des combats. ” Mickaël P.

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Modèle de pierres tombales: chrétienne, musulmane, anglo-saxonne.

“Grâce à cette expérience, j’ai pu prendre conscience du caractère atroce de la guerre. Le nombre de morts au cimetière de Douaumont était pour moi inimaginable avant d’arriver à Verdun. Leurs conditions de vie étaient abominables. Un froid glacial à l’intérieur du fort ainsi que de la moisissure et de l’humidité à n’en pas finir m’a permis de revivre les conditions déplorables que ces soldats ont vécues.” Marie D. C.

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Mortier de tranchées.

“J’ai choisi de faire le voyage de Verdun car j’avais envie de voir comment vivaient les soldats de la première guerre mondiale et comment était organisée l’armée durant cette guerre. Arrivés sur le champs de bataille maintenant recouvert par une forêt, on voyait à travers les branches des arbres le trou des obus et les boyaux pour ravitailler les soldats en munitions et pour remplacer les soldats qui était en première ligne. Puis, arrivés au fort de Douaumont tout de suite on peut imaginer les horreurs qu’ils pouvaient vivre au quotidien (le climat; l’hygiène etc …). Les différents monuments édifiés nous rappellent la violence de cette guerre surtout quand on voit à travers les vitres les 130 000 corps non identifiés et le nombre indéterminé de victimes françaises, comme allemandes encore enfouies sous terre. Pour conclure, nous adolescents, ne pouvons pas imaginer toute cette violence et les traumatismes vécus par ces soldats qui se sont sacrifiés pour sauver et surtout défendre notre France.” Mickaël M.

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Couteaux de tranchées artisanaux.

“Après 6h de voyages nous sommes bien arrivé à Verdun, puis nous avons commencé à visiter de nombreux lieux de commémorations qui ont été bouleversants et passionnants. Un des lieux qui ma marqué est l’Ossuaire de Douaumont. Les tranchées (boyaux) étaient impressionnantes, c’était très fort en émotion, surtout lorsque l’on sait l’histoire de ses boyaux : ce seul chemin qui reliait le front de l’arrière, mêlé entre renfort, partant pour le front, et blessés revenant en arrière. J’ai pu marcher dans ces tranchées et j’ai découvert la difficultés de s’y déplacer. Ce qui ma le plus marqué, était ce cimetière remplit de cadavres, de soldats ayant perdu la vie sur ce front, tant de morts sur une si petite ligne, on voit des tombes à perte de vue, c’est vraiment choquant et impressionnant à la fois, ce sont dans ces moments la que l’on se rend compte, des effets de la guerre, si dévastateurs … On nous raconte beaucoup par des livres, mais aller directement sur place, sur le front même, c’est totalement différent. C’est en allant sur place que j’ai pu me rendre compte vraiment de la guerre, ce n’est pas un sentiment sorti d’un livre que j’ai ressenti, mais ce sentiment de tristesse en voyant autant de morts …” Léon N.

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Armes de tranchées pour le corps à corps: pelles effilées, matraques casse têtes. Des armes qui marquent toute l’horreur des combats.

“Le voyage à Verdun était très instructif. J’ai appris beaucoup de choses sur les forts leurs noms leurs prises et reprises par les armées. Se mettre à la place des soldats dans les tranchées de ravitaillements. Découvrir la ville de Verdun, les séquelles de la guerre, l’impact que la guerre a eu sur Verdun, les vestiges de découvrir certaines histoires, certains rôles de personnes qui ont changé la guerre, les histoires de généraux qui ont remporté des batailles de grande importance comme celle de la Marne, plus connue sous le nom de la bataille des taxis de la Marne. Découvrir des mémoriaux, des monuments aux morts comme l’ossuaire de Douaumont et même des récits qui courent sur la tranchée des baïonnettes.” Maël P.

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Transporter le ravitaillement, circuler est un calvaire sur le front, près des tranchées. De nombreuses petites voies ferrées sont construites.

“Dans le cadre du centenaire de la première guerre mondiale, j’ai fait parti des 50 élèves du lp2i à faire un voyage à Verdun dans la session 2013 – 2014. Ce voyage m’a permis de me sensibiliser sur l’importance de la guerre. Je savais déjà avant, par les cours d’histoire, que la première grande guerre a été traumatisante pour les soldats et les civils ; mais se retrouver sur le champs de bataille, marcher là où des millions de soldats se sont battus et sont morts pour leur nation est totalement différent des cours. Sur les photos de l’époque, ça paraît impressionnant au premier abord, mais ça l’est beaucoup plus sur le terrain. Pendant le voyage, nous avons visité 2 forts, celui de Vaux, ainsi que celui de Douaumont; ceci nous a permis de voir l’ampleur de la situation. Nous avions du mal à imaginer qu’un très grand nombre y vivait à l’intérieur. Nous avons également visité l’ossuaire de Douaumont. C’était un voyage pédagogique qui entrait dans notre programme d’histoire au lycée.” Mathieu B.

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Cuirasse allemande. Il est difficile de protéger les guetteurs face à la puissance de perforation des armes modernes.

“Ce voyage à Verdun me fut très utile car cela m’a permis de voir en réalité les bâtiments de guerre: leur taille, les conditions de vie des soldats surtout grâce à la guide qui nous faisaient nous rendre compte de la gravité, de la fatalité et la dérision de cette guerre qui fit des millions de morts. Cette sortie était donc prenante et m’a fait beaucoup réfléchir quant à l’intérêt des guerres quand nous avons visités l’ossuaire qui donnent un effet froid et impressionnant. C’est pour cela que je pense que ce voyage était vraiment important pour ma culture générale et pour se rendre compte de l’histoire de la France.” Valentin G.

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Cuirasse et matraque française.

“Au cours de notre voyage à Verdun, nous avons visité et découvert plusieurs lieux de commémoration, des lieux où se déroulèrent des batailles mais aussi des forts dont leur histoire et celle de leurs soldats m’impressionnèrent.Tout d’abord le fort de Vaux, un fort dont les soldats remarquables ont résisté héroïquement, une semaine durant, face aux obus allemands, sans eau ni moyen de riposte. Un lieu en particulier m’a marqué, un lieu qui évoque la grande guerre, unissant les belligérants avec sa grandeur désolée. Je parle de l’ossuaire de Douaumont. Les ossements des anciens combattants y sont recueillis. Le voyage et la visite de tous ces monuments m’ont marqué et m’ont relaté les événements qui apparurent lors de la bataille la plus meurtrière de l’histoire de l’humanité.” Léonard C.

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Résultats de fouilles dans le cadre de l’archéologie militaire.

“Cette semaine à Verdun fut un voyage très enrichissant du point de vue émotionnel et culturel. J’ai beaucoup appris sur la première guerre mondiale et sur le vécu des soldats qui y ont participé. J’ai eu la chance de visiter des forts tels que celui de Vaux ou celui de Douaumont, de rentrer dans la peau des soldats en se promenant dans les boyaux de ravitaillement ou dans la ville totalement détruite de Fleury. En ce lieu où règne l’atmosphère de tristesse et de douleur, omniprésente, j’ai pus ressentir la détresse des populations et des soldats voyant leurs villages et leurs familles bombardés par les armées ennemies. J’ai aussi vu le cimetière et l’ossuaire de Douaumont qui m’a fait prendre conscience de l’importance du massacre. Tous ces hommes morts au combat, ces pères, fils, frères et amis qui ont défendu la France jusqu’à la fin. Ce voyage m’a fait réaliser combien leurs conditions de vie étaient horribles, combien de personnes ont perdu la vie pour cette terrible guerre et combien de personnes ont perdu tous ce qu‘elles avaient.” Lucie M.

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Verdun: un long cortège de blessures de souffrances et de morts. Moulages chirurgicaux.

“Le 10 mars 2014, une partie de ma classe et moi sommes parties à Verdun, accompagnés de notre professeur d’Histoire passionné de la grande guerre. Nous avions en amont travaillé en cours sur cette guerre, en s’appuyant sur des documents tels que des vidéos, textes… J’étais donc ravie de pouvoir enrichir mes connaissances et de me faire une idée plus concrète sur cette guerre. Nous avons commencé ce périple par la visite du fort de Douaumont, dans lequel une guide nous a raconté différentes anecdotes sur la vie quotidienne des soldats qui vivaient dans les forts, comme par exemple le bruit que représente un obus quand il tombe sur le fort, par l’entremise d’une plaque en fer retombant bruyamment. Par la suite nous avons vu l’ossuaire de Douaumont, j’ai été choquée par les centaines d’os entassés. Nous sommes ensuite montés à la citadelle, et nous avons pu témoigner du climat paisible qui y régnait. La visite du cimetière m’a fait réellement prendre conscience de tous les morts décédés au nom de cette guerre. La visite des boyaux de communication était une bonne expérience, même si j’ai trouvé cela dommage qu’ils ne soient pas assez entretenus,et même laissé à l’abandon. Le lendemain, nous sommes allés visité un deuxième fort, celui de Vaux. Nous l’avons visité dans un petit train des mises en scène pour représenter la vie quotidienne des soldats. Notre dernière visite fût le musée de Meaux, sur la grande guerre, il a permis de résumer toutes les connaissances acquises durant ces quatre jours. Pour conclure, ce voyage a permis de développer mes connaissances personnelles. Cela m’a également permis de participer à la mémoire nationale. Jade O.

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Dans le clocher de l’ossuaire: reconstitution d’ un aumônier militaire qui célèbre le sacrifice de la messe. La notion de sacrifice à Verdun, prend tragiquement tout son sens.

“Je m’appelle Sara M, et j’ai participé cette année au projet Verdun, qui consistait en un voyage découverte consacré à la première guerre mondiale. J’ai toujours été intéressée par les cours d’histoires et la perspective d’apprendre sur le terrain m’a tout de suite séduite. Lors de ce voyage, nous avons, accompagné de nos professeurs d’histoire, réalisé diverses visites sur des lieux stratégiques. J’ai été vraiment touchée de voir les lieux de ces nombreuses batailles, il a d’abord été dur de réaliser l’ampleur des événements, quoi qu’il en soit, il était clair que ces lieux avaient été le théâtre de véritables horreurs. C’est ensuite en visitant l’ossuaire et le cimetière que je me suis rendue compte du drame de cette guerre et des pertes immenses qu’elle a causées. Ce fut une visite forte en émotion et passionnante. Au fur et a mesure des visites nous nous rendions de plus en plus compte de la réalité de la guerre et du cauchemar qu’ont vécu les soldats, c’était comme si nous voyions les dessous de notre livre d’histoire. Les visites m’ont toutes beaucoup intéressé, en revenant j’avais envie d’en voir encore plus. Cependant, je pense qu’il est très dur de tout voir. Avec notre guide nous avons ainsi appris beaucoup d’anecdotes, pas toutes très engageantes mais néanmoins bien réelles. En revenant l’envie m’a pris de me documenter davantage sur cette guerre qui me fascine encore plus depuis ce voyage. Livres, films, émissions… tout me rapproche de cette réalité entrevue à Verdun.” Sara M.

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Près de l’ossuaire, le président Chirac a voulu que la nation honore le sacrifice des soldats musulmans tombés à Verdun, enterrés en direction de la Mecque. Un petit bâtiment oriental est construit. Les travaux de déminage du lieu, avant sa construction va prendre deux mois d’efforts. Les démineurs récoltent 4 tonnes de munition par an sur le champ de bataille de Verdun. En 2009, 2 démineurs perdront la vie dans une explosion.

“Le sujet qu’est la 1ère guerre mondiale m’était déjà connu, nous l’avions déjà étudié mais aller à Verdun m’a permis d’en apprendre en profondeur sur l’histoire de cette ville, et chaque petit détail fut enrichissant. Les conditions de vie des combattants et les témoignages de ceux-ci m’ont notamment beaucoup touchés. Aussi, j’ai le souvenir d’informations très dures, sur les dégâts humains et matériels qu’a pu faire l’artillerie d’époque. J’ai donc un très bon souvenir de ce voyage, qui m’a beaucoup apporté d’un point de vue culturel, historique ou même émotionnel.” Irène P.

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Visite au fort de Douaumont.

Douaumont était le clé du dispositif de défense français. Cependant, ayant été désarmé et mal défendu, les Allemands le prennent par surprise sans combat le 25 février 1916. Il faudra 8 huit mois aux Français pour le reprendre et près de 100 000 tués et blessés.

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Plaque commémorative à l’entrée du fort pour honorer la mémoire des régiments à l’origine de la reprise du fort de Douaumont, le 24 octobre 1916, dont le Régiment d’Infanterie Coloniale du Maroc (RICM). Ce Régiment deviendra le Régiment d’Infanterie de Chars de Marine, qui est aujourd’hui le régiment de la ville de Poitiers.

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La taille des obus français de 400 mm, capable en théorie de percer le dôme du fort. Les Français pilonnent Douaumont occupés par les Allemands. Douaumont devient un enfer pour les soldats du Kaiser.

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Le toit du fort de Douaumont possédait une épaisseur de 6 mètres de sable et de 2.5 mètres de béton. Il se révéla indestructible. Pendant la deuxième guerre mondiale, les allemands qui prirent Douaumont l’utilisèrent comme carrière de sable.

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Nécropole allemande à l’intérieur du fort de Douaumont :

Après l’explosion d’un dépôt de munitions à l’intérieur du Bâtiment, 672 soldats allemands, morts, sont emmurés dans les parois du fort, au fond de la photo derrière le mur. Il était trop dangereux de sortir pour enterrer les morts, qui reposent dans les parois du fort.

 

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Visite du fort de Vaux.

À l’intérieur du fort de Vaux, les élèves écoutent le récit de la bataille de Verdun mais surtout la bataille pour la conquête du fort de Vaux. La guide à droite  est passionnante

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Vue extérieure du fort de Vaux. Le fort a perdu sa silhouette géométrique bombardée par l’artillerie allemande. Il se présente à nous comme un amas informe.

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Au premier plan, le blindage d’une grosse tourelle est pulvérisé par les obus allemands de 420 millimètres, d’autant plus qu’elle possédait une charge explosive. La tourelle en question avait été piégée en prévision de son sabotage. Les Français craignaient qu’elle ne tombe intacte aux mains des Allemands.