Mar 31

Interview

Présentateur : Ainsi, nous voici donc dans la célèbre émission de télévision “Retour vers le passé”. Chaque samedi, vous avez l’unique occasion de pouvoir rencontrer un personnage important qui a écrit l’histoire. Aujourd’hui, nous avons rendez vous avec un jeune patricien qui va nous parler du passage à l’âge adulte ! Medames et Messieur, Julius Tablus Cavernius !
[…]
“Ainsi, comment viviez vous votre jeunesse dans la Rome Antique ?”
Julius : “Et bien, à vrai dire, tout était très contrôlé.. Nous avions un rythme de vie précis. Ainsi, nous devions aller à l’armée et combattre pour défendre notre patrie quand notre pays avait besoin de nous.  Nous ne devenions qu’adulte après un rhyte de passage particulier. Sollemnitas togae puaue, La prise de la toge virile. Nous changions donc de statut devant toute notre famille et nos amis. C’est un des moments les plus importants dans la vie d’un romain.”
“Quel changement cela entraine t-il ?”
J : “Désormais, nous avons le droit de devenir chef de famille. Nous sommes moins sous la responsabilité de notre père et nous commençons à prendre nos propres décisions. C’est à partir de ce moment là que l’on nous considère et que l’on nous écoute.”
“En venant ici, dans notre époque, vous avez pu voir que le statut d’adolscent est totalement différent aujourd’hui. Qu’en pensez vous ?”
J : “Il est vrai que la jeunesse ne ressemble absolument pas à celle de la Rome que j’ai connu. Vos jeunes sont faibles, ils ont peur. Les valeurs morales et principales sont oubliées au profit d’une société de consommation où seul l’apparence compte. Peut-être serait-il temps de revenir aux sources et de définir les valeurs les plus importante dans votre société d’aujourd’hui.”
“C’est ici la parole d’un sage romain. […]
Merci à vous, et à la semaine prochaine !”

Julie

Mar 31

Définitions des étapes de la vie.

l’enfance : L’enfance est un stade de développement humain précédent l’adolescence, puis l’âge adulte. L’enfance se décompose en plusieurs stades:

-nouveau né

-nourrisson (bébé)

-petite enfance (→ de 0 à 3 ans)

-pré-adolescence (→ de 8 à 12 ans)

L’enfance correspond souvent à l’image de l’innocence. Durant l’enfance, chaque individu passe du stade de la dépendance (bambins → aide obligatoire des parents) à l’indépendance, l’autonomie; on commence à faire/agir par soi même ( à la toute fin de l’enfance).

l’adolescence :

L’adolescence (du latin : adolescere qui signifie “grandir”, “aller vers”) est une phase du développement humain physique et mental qui survient généralement entre la puberté et l’âge adulte, et suit la phase de l’enfance.

Mar 31

La Rome antique.

La légende : Rhéa Silvia, fille de Numitor, fut placée chez les Vestales et, du coup, se devait de rester chaste. Malgrès cela, elle eut une aventure avec Mars, dieu de la guerre, qui lui donna deux jumeaux, Romulus et Rémus. Rhéa fut emmurée vive. Amulius voulut se débarasser des jumeaux en les abandonnant sur le Tibre. Le fleuve étant en décrue, ils fûrent allaités par une louve avant d’être adoptés par des bergers (Faustulus et Larentia). Devenus adolescents, les jumeaux rétablirent leur grand-père, Numitor, à la tête d’Albe la longue. Les jumeaux voulurent fonder une ville à l’endroit où ils étaient sortis du fleuve. Romulus traça une enceinte sacrée et défia quiconque de la franchir, ce que fit Rémus. Et c’est ainsi, qu’en 753 avant notre ère, Romulus tua son frère et fondit Rome. Pour peupler sa ville, il incita les brigands à s’y installer, et enleva les femmes des Sabins pour faire croître sa ville. En 509, la république est instaurée sous l’influence du modèle culturel, politique et religieux grec.

La Rome antique a connu trois grandes périodes : la monarchie (un homme dirigeait tout le reste du peuple), la république (le pouvoir appartenait à des magistrats élus par les citoyens et à des sénateurs) puis l’Empire (l’équivalent d’une royauté mais à plus grande échelle).

 

Mar 31

Sources

Voici dans cet article toutes les sources que nous avons utilisé afin d’écrire nos articles et de rédiger nos écritures d’invention !
Si vous avez des questions sur celle-ci, n’hésitez pas.

 

Sitographie
Voici donc les sites que nous avons utilisés. Terrain revu nous a apporté de nombreuses informations, ainsi que le site elearning. De plus, wikipédia nous a permit de confirmer nos information et de croiser nos sources.
– http://terrain.revues.org/1534 consulté la dernière fois le 22/03/14
– http://www.inrp.fr/edition-electronique/lodel/dictionnaire-ferdinand-buisson/document.php?id=2630 consulté la dernière fois le 12/02/14
– http://fr.wikipedia.org/wiki/Mariage_%28Rome_antique%29 consulté la dernière fois le 08/03/14
– http://elearning.unifr.ch/antiquitas/fiches.php?id_fiche=184 consulté la dernière fois le 22/03/14
– http://elearning.unifr.ch/antiquitas/index.php consulté la dernière fois le 12/01/14
– http://www.eduquer-respect.fr/construction-personnalite/ -dernière visite le 30/01/14
http://fr.wikipedia.org/wiki/Enfance – dernière mise à jour: 3 décembre 2013 à 14:40.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Adolescence – dernière mise à jour: 27 janvier 2014 à 13:43
http://sante-medecine.commentcamarche.net/faq/8032-adolescence-definition – dernière mise à jour: 18 octobre 2013
http://fr.wikipedia.org/wiki/Adulte -dernière mise à jour: 13 août 2013 à 06:20.
http://fr.vikidia.org/wiki/%C3%89cole_et_%C3%A9ducation_dans_la_Rome_antique, consulté le 30/01/14, dernière modif le le 27 janvier 2014 à 15:05.
http://terrain.revues.org/1534 consulté le 06/02/2014, écrit pa Emmanuelle Valette-Cagnac, mis en ligne le 12 septembre 2008.
– http://www.inrp.fr/edition-electronique/lodel/dictionnaire-ferdinand-buisson/document.php?id=2630 consulté la dernière fois le 12/02/14

 

Bibliographie :
Voici les ouvrages que nous avons utilisés. Ils ont été trouvés au CRD ou alors se sont nos ouvrages personnels.
– Eric Deschavanne et Pierre-Henri Tavoillot, (2007),Philosophie des âges de la vie”, Grasset, 2007, rééd., Hachette Pluriel, 2008, 540 p.
– Dictionnaire encyclopédique d’histoire – édition Bordas par Michel Mourre (nouvelle édition mise à jour à Paris en 1986)

 

Filmographie :
Le film que nous citons dans une des brèves de notre article est  “Le satyricon” (adaptation) de Fellini
Mar 31

Glossaire

– A –

Les âges de la vie : Les âges de la vie sont une conception consistant à diviser la vie en plusieurs périodes.

l’adolescence : L’adolescence est une phase du développement humain physique et mental qui survient généralement entre la puberté et l’âge adulte, et suit la phase de l’enfance.

L’adolescence constitue la période de transition entre l’enfance et la vie d’adulte. Il s’agit d’un intervalle de temps évoluant généralement entre 12 et 17 ans. L’adolescence s’accompagne de nombreux changements aussi bien physiques que psychologiques.

l’age adulte : L’âge adulte est la période de la vie comprise entre la fin de l’adolescence et la vieillesse. Le terme adulte ne désigne plus nécessairement un individu ayant atteint la puberté : ce terme définit souvent un individu ayant terminé la phase de l’adolescence.

On considère généralement que le développement d’un individu se fait sur trois plans : le plan physique, le plan émotionnel et le plan intellectuel. Le passage à la phase adulte est acquis lorsque le jeune a atteint sa maturité.

– C –

Construction de soi :

On peut parler du temps nécessaire à l’acceptation de soi même qui est intimement lié au passage de différentes phases, de l’enfance à l’âge adulte. Cette construction se base sur deux éléments : l’inné et l’acquis

L’inné concerne tout ce qui définit les caractère d’une personne dès la naissance.

L’acquis en opposition à l’inné, concerne tout les caractéristiques d’un être humain modifiés dès la naissance par l’environnement.

– E –

l’enfance : L’enfance est le tout premier stade du développement humain. L’enfance, elle même, se décompose en plusieurs stades:

-nouveau né

-nourrisson (bébé)

-petite enfance (→ de 0 à 3 ans)

-enfance (→ de 3 à 8 ans)

-pré-adolescence (→ de 8 à 12 ans)

L’enfance correspond souvent à l’image de l’innocence. Durant l’enfance, chaque individu passe du stade de la dépendance (bambins → aide obligatoire des parents) à l’indépendance, l’autonomie, on apprends à agir par soi même.

– P –

Les parents : ( la responsabilité des parents dans l’éducation des enfants )

Elle joue dans la construction de soi, et cela dès le plus jeune âge. Le rôle des parents est d’apporter aux enfants les bases nécessaires pour leur construction personnelle et intellectuelle. C’est selon nous une part très importante et qui joue beaucoup, c’est une éducation qui peut beaucoup influencer l’enfant lorsqu’il est jeune, dans le bon ou le mauvais sens.

Patriciens : Les patriciens étaient les fils des patres (pasteurs), eux même descendants des consuls ( magistrats élus par le peuple ) . Leur dignité était héréditaire et ils étaient les seuls à détenir le pouvoir politique. Les patriciens étaient en fait la noblesse de la Rome Antique.

-le nom des patriciens indique que celui qui le possède est revêtu de la même dignité que les patres, sans pour autant appartenir à ce cercle privé.

-les familles patriciennes se sont elles-mêmes accordées une notion juridique romaine qui garantit et rend légitimes tous les actes d’une personne.

-Elle imposèrent donc que leur position se perpétue pour leur descendants → création d’une aristocratie héréditaire.

-Groupes de familles assez puissantes pour dominer la religion romaine.

Plébéiens : Les plébéiens étaient des hommes libres non-privilégiés, ils formaient donc la plus grande partie de la population romaine, regroupant des citoyens riches et pauvres, patrons et clients, Romains et étrangers. Tous ceux qui n’étaient pas patriciens étaient considérés comme des plébéiens.

– R –

Relations : L’environnement social, les relations amicales ou affectives des enfants vont avoir une part importante dans leur construction psychologique.

Relations entre Patriciens et Plébéiens :

La relation entre patriciens et plébéiens se caractérise avant tout par l’opposition des deux classes sociales qui séparent le peuple romain au début de la république. Il s’agit avant tout de politique : les plébéiens cherchant à obtenir l’égalité avec les patriciens, qui détenaient l’essentiel des pouvoirs de décision de la ville.

 

Mar 31

demande d’adolescent d’hier – rome antique

Parents,

Nous, romains, nous vous demandons de toujours nous garder dans le droit chemin, de nous faire garder la tête froide. Éloignez nous des distractions infâmes, faites nous aimer les choses simple de la vie.

Pour nous, hommes, sachez nous diriger, nous apprendre les règles les plus importantes de la société. Envoyez nous à l’armée lorsqu’il est l’heure, afin que nous apprenions à nous battre et à défendre notre patrie. Présidez cette cérémonie qui fera de nous des hommes. Nous vous demandons, parents, et surtout à vous père, de bien diriger notre maison afin que nous puissions faire de même lorsque viendra notre tour.

Nous, jeunes femmes, nous vous demandons à vous, père, d’agir comme le chef de famille que vous devez être. Et à vous, mère, de nous apprendre les tâches qui feront de nous une femme. Apprenez nous les choses les plus importante qui nous permettront de servir notre futur mari.

Nos demandes sont des demandes droites et humaines.

Nous avons besoin de peu, juste d’un cadre qui ne change pas, avec les même valeurs transmises de génération en génération.

julie

Mar 31

La construction de soi

Un article informatif pour mieux comprendre notre problématique et la visée de notre blog.

La construction de soi est une question complexe sur l’étude du comportement et beaucoup de facteurs entrent en jeu dans cette contruction par de l’inné et de l’acquis :                                                              Les comportements innés sont assimilables à l’instinct il s’agit de ce qui appartient à quelqu’un dès la naissance, une part du comportement humain dicté dès sa naissance.

L’acquis, s’oppose par définition à l’inné, il s’agit de tous les caractéristiques physiques ou psychologiques qui ne sont pas dictées par la naissance mais elles sont liées à l’influence de son environnement physique, matériel ou humain.

La responsabilité des parents dans la construction :

Le rôle des parents joue énormément dans la construction de soi, et cela dès le plus jeune âge. Le rôle des parents est d’apporter aux enfants les bases nécessaires pour leur construction personnelle et intellectuelle. C’est selon moi une part très importante et qui joue beaucoup, c’est une éducation qui peut beaucoup influencer l’enfant lorsqu’il est jeune, dans le bon comme dans le mauvais sens.                        Il est donc du rôle des parents de faire ce qui semble être le mieux pour les futures générations pour leur apporter le plus de chances de vivre “bien”, sans se sentir coupable de tout

 

La construction de soi c’est avant tout le passage de différentes phase, de l’enfance à l’âge adulte au niveau physique et psychologique.

Mar 31

Patriciens ou Plébéiens ?

Les patriciens étaient les fils des patres (pasteurs), eux même descendants des consuls ( magistrats élus par le peuple) . Leur dignité était héréditaire et ils étaient les seuls à détenir le pouvoir politique. Les patriciens étaient en fait la noblesse de la Rome Antique.                                                                             Le nom des patriciens indique que celui qui le possède est revêtu de la même dignité que les patres, ils sont représentent donc la classe la plus noble de Rome. Les familles patriciennes se sont elles-mêmes accordées une notion juridique romaine qui garantit et légitime tous les actes d’une personne. Elle imposèrent donc que leur position se perpétue pour leur descendants. Le Patriciat est donc cercle fermé aux autres se composant de groupes de familles assez puissantes pour dominer la religion romaine.

Les plébéiens,eux, étaient des hommes libres non-privilégiés, ils formaient donc la plus grande partie de la population romaine. Tous ceux qui n’étaient pas patriciens étaient considérés comme des plébéiens.

Quelle est la relation entre les deux classes sociales majeures de Rome ? La relation entre patriciens et plébéiens se caractérise avant tout par l’opposition des deux classes sociales qui construisent la société romaine. Comme dans tout système de classes il s’agit avant tout de conflits politiques : les plébéiens cherchaient à obtenir l’égalité avec les patriciens, qui détenaient l’essentiel des pouvoirs de décision de la ville.

Mar 31

Nouvelle originale : Légionnaire ou voyageur.

   Légionnaire ou voyageur ?

  Je courais. Encore. Je ne voulais pas fuir mais ils ne me laissaient pas le choix. Je pouvais les entendre derrière moi. Ils se rapprochaient, il fallait absolument que je les sème. Je sentais mon cheval ralentir mais il n’était pas question que je m’arrête. Ma vie en dépendait. J’allais tourner dans une ruelle à gauche pour tenter de leur échapper, quand soudain : un des hommes qui me poursuivaient cria quelque chose que je n’entendis pas. Je regardai en arrière et vis qu’ils s’étaient arrêtés. « Étrange », pensais-je, les soldats de l’armée romaine ne s’arrêtent jamais en temps normal… surtout quand il s’agit de rattraper un déserteur et de l’exécuter ! Je stoppai donc mon cheval, tournai la tête, mais je laissai au moins vingt mètres d’écart entre le groupe d’hommes et moi. Leur chef s’avança dans ma direction et me dit :             « Écoutes moi bien mon garçon, cela fait maintenant plusieurs mois que nous jouons au chat et à la souris toi et moi, alors je te fait une dernière offre. C’est très simple, soit tu rejoins l’armée romaine et tu fais honneur à ta patrie en défendant ton pays au péril de ta vie, soit tu continues à te conduire en lâche, en fuyant pour le restant de tes jours.                                                                                                              -Vous ne comprenez pas… Je ne veux pas mourir, je n’ai que quinze ans ! Je sais bien que c’est mon devoir de combattre pour Rome mais je sais aussi que je n’ai pas la carrure pour ça, je me ferais tuer au premier combat !                                                                                                                                              -Nous ne sommes pas idiots tu sais, des garçons comme toi, il y en a pleins ! Avant de vous envoyer au combat nous vous formons, nous vous entrainons jusqu’à ce que vous deveniez les meilleurs soldats qui puissent exister. Mais il n’est même pas question d’en parler, nous n’avons pas à argumenter, tu viens avec nous maintenant ou nous tuerons ta famille. Nous avons enfin trouvé où tu cachais ta mère, et plus rien ne nous empêche de la tuer maintenant.                                                                                                  -Quoi… ?! Comment avez-vous pu la retrouver ? C’est impossible ! S’il vous plait, essayez de comprendre… tout ce que je fais, je le fait pour elle, elle a besoin de moi ! Elle est trop faible pour pouvoir travailler, je suis seul à nous maintenir tous les deux en vie. Vous ne pouvez pas m’obliger à partir sachant cela, n’est-ce pas… ?                                                                                                                          -C’est la loi, mon garçon, nous ne faisons qu’appliquer les règles tu le sais parfaitement. Mais assez de bavardages, suis nous maintenant, et en ce qui concerne ta mère, je connais un endroit où elle pourra être logée et nourrie, je te donne ma parole. »                                                                                               Je n’avais plus le choix, ils menaçaient la seule famille qu’il me restait, ma mère. Elle était vraiment tout ce que j’avais et j’étais tout pour elle également. Nous avions tout vécu ensemble, tout partagé, nos joies comme nos peines. Elle était la seule personne qui m’importait dans ce monde et j’aurais fait tout ce qui était en mon pouvoir pour la garder en vie. Même si cela signifiait m’enrôler dans l’armée pour servir Rome et l’empire. Et puis, j’avais la parole du légionnaire : ma mère se porterai bien en mon absence. J’irai donc combattre, je ferai partie de la fameuse armée romaine, je mettrais ma vie en péril pour protéger mon peuple et tout l’empire. En mon fort intérieur, j’avais toujours su que cela se passerai ainsi, c’était une obligation ; fuir ne m’avait fait gagné que des mois, mais il était temps pour moi de devenir un homme et d’affronter la réalité, aussi dure soit-elle.

Un an s’est écoulé depuis que notre héros s’est engagé dans l’armée. Il est devenu plus fort, plus agile, plus sage, il sait se battre et est même devenu l’un des meilleurs soldats de sa légion. Il n’a plus peur d’affronter la mort désormais.  

Nous venions juste de rentrer de l’entraînement quand ils nous ont dit que nous devions repartir sans attendre. Je n’avais jamais été aussi fatigué, mes jambes tremblaient tellement que je pensais défaillir à tout moment, et j’avais l’impression que ma tête n’était plus que bouillie à cause de ce casque si lourd. Je voulais juste me relaxer et me ressourcer dans les thermes, mais impossible ; quand on fait appel à vous, vous n’avez pas le droit de vous dérober. C’était mon devoir et je l’avais bien compris. Nous sommes donc repartis. Sur le chemin, on nous avait avertis qu’il s’agissait un cas extrême, une tornade plus précisément, et que nous devions nous assurer que toutes les personnes situées au nord de Rome soient saines et à l’abri.                                                                                                                            Arrivé là-bas, tout ce que je pus voir, fut un vrai carnage. Pire qu’un champ de bataille. La tornade était immense et elle allait si vite qu’elle détruisait littéralement tout sur son passage. C’était tellement terrifiant que je suis resté cloué sur place, incapable de bouger mes pieds. Mes compagnons n’avaient pas l’air plus rassurés que moi. Puis j’ai pensé, rien qu’une fraction de seconde, à fuir encore ; mais ensuite ma mère est apparue dans mon esprit. Elle méritait mieux que ça, mieux que moi. Il était hors de question que je parte, je voulais être le fils dont elle serait fière, et je ferai tout ce que je pourrai pour l’être. Fuir ne faisait pas partit de mes choix, plus maintenant. Je devais faire honneur a mon éducation.         Seulement, nous ne pouvions rien faire contre la tornade et il était trop tard pour toutes ces personnes ensevelies sous leur propre maison. Si nous restions ici une minute de plus, nous allions connaître le même sort qu’eux. J’allais ordonner le repliement quand tout à coup, je leva la tête et la vis. Elle était à quelques mètres de nous et continuais à avancer dans notre direction. J’étais paralysé, je voyais déjà des hommes s’envoler, attirés par cet œil de cyclone ; je pouvais moi-même sentir mes pieds quitter le sol, je ne contrôlais plus rien. La dernière chose que je vis fut Rome dans toute sa splendeur et puis j’ai fermé les yeux.

  Je me suis réveillé dans un endroit sombre et qui sentais tellement mauvais -une odeur fétide d’ordures et d’excréments- que les larmes me sont montés aux yeux. Je me leva difficilement, ma tête me faisait souffrir mais je me sentais tout de même reposé. Je ne savais pas depuis combien de temps j’étais ici. J’essayais d’identifier l’endroit dans lequel je me trouvais, ce n’était pas la place du nord de Rome, ça j’en étais sûr. Il faisait trop sombre pour pouvoir être sûr mais il me semblait être dans une sorte de grotte, non plutôt des souterrains. Je commençais donc à marcher à tâtons, il fallait que je trouve la sortie et les autres légionnaires. Comment étais-je arrivé ici ?

  Cela devait faire maintenant au moins 3 heures que je marchais dans les sous-sols de cette ville inconnue et les semelles de mes spartiates étaient déchirées. Je connaissais les sous-sols de Rome -pour m’être longtemps caché dedans étant enfant- mais  ceux-ci ne ressemblaient en rien à ceux que je connaissais. Je commençais vraiment à fatiguer, quand soudain une pensée me traversa l’esprit. Une pensée qui me terrifia. Et si… ils me considéraient comme un déserteur ? Après tout, on ne pouvait pas dire que mon passé jouait en ma faveur… Non, je devais absolument retrouver mes camarades, ils ne pouvaient pas être très loin. Après avoir tourné à droite, je vis enfin une lumière. Juste au-dessus de ma tête. Je suis monté à l’échelle et je suis sorti de cet égout. A peine eus-je le temps de remarquer l’étrange endroit où je me trouvais qu’une cohue de personnes m’entraînais à travers la rue. Je les regardais, et je fus soulagé. J’avais enfin retrouvé les autres soldats ! Ils étaient vêtus comme moi à l’exception que certains d’entre eux avaient perdus quelques pièces de leur armure. Ce devait être à cause de la tornade. Néanmoins, autour de moi, rien ne me semblait familier, j’avais la sensation… d’être vraiment perdu. Je ne connaissais pas cet endroit, et puis les gens autour de moi parlaient fort et d’un langage que je ne comprenais pas toujours. Je ne reconnaissais aucun des visages qui m’entouraient, peut être que j’avais tellement marché que j’étais arrivé dans une autre ville… Je ne savais pas, je n’étais plus sûr de rien.         Enfin, la masse de personnes s’arrêta quand nous fûmes dans une sorte de maison, -d’un goût ignoble, ce n’était vraiment pas la même mode qu’à Rome-. Une jeune fille se dirigea vers moi, mais… qu’est-ce qu’une jeune fille pouvait bien faire là, habillée identiquement à moi ? elle ne portait pas l’habituelle toge traditionnelle des jeunes romaines. Mais en y regardant de plus près, j’aperçus d’autres jeunes filles, toutes vêtues d’étranges tissus d’une matière qui m’étais jusque-là inconnue.. Je n’étais pas sûr de comprendre.. le maître de cette villa devait être bien riche pour posséder autant d’esclaves. La jeune fille se trouvait maintenant à mes côtés et avait commencé à engager la conversation :                                   «  Dis, t’es nouveau ? Je ne t’avais jamais aperçu à ce genre de soirées avant ! Tu fais partie du troupeau d’étrangers ? Ah oui je comprends mieux ! Tu sembles un peu paumé…»                                              Quel langage étrange… Il n’était même pas nécessaire de répondre à cette jeune fille, elle faisait la conversation d’elle-même. Elle semblait avoir compris que j’étais un peu perdu et je crus comprendre qu’elle me proposait de me ramener chez elle.                                                                                      Durant le trajet, je compris que je n’étais plus dans mon monde, une sorte de déclic s’était opéré dans ma tête, la question ne se posait même plus. C’était évident. Je ne reconnaissais rien de ce qui m’entourait, j’étais paniqué certes mais je ne savais pas quoi faire. Alors je n’ai rien dit, je n’ai pas parlé de ces chars de fers qui avançaient sans chevaux, ni de ces lumières qui éclairaient sans feu et de toutes ces autres choses auxquelles je ne voulais plus penser tellement elles me déstabilisaient. J’ai donc laissé la fille me conduire jusqu’à la domus de son pater. Elle leur parla, leur expliqua que j’étais un étranger -c’était un peu un mensonge, nous le savions bien elle et moi étant donné que je ne faisais même pas partit de son cursus scolaire, comme elle me disait-. Mais ses parents devaient avoir une confiance aveugle en leur fille car ils acceptèrent de m’héberger sans qu’elle ait trop besoin d’insister. Je ne savais pas vraiment pourquoi cette fille se donnait tant de mal pour m’aider alors qu’elle ne me connaissait même pas… Enfin, je n’allais pas me plaindre !

Trois années passèrent. Notre jeune homme romain allait avoir dix-huit ans aujourd’hui. Sa nouvelle vie lui convenait en dépit du fait qu’il n’avait jamais oublié son passé.

C’était mon anniversaire, ils appelaient ça comme ça dans ce monde. J’avais aujourd’hui dix-huit ans. Cela faisait deux années entières que j’avais atterris dans ce nouveau monde. La journée se passa comme les autres jours, je me levai le matin, déjeuna avec Caroline –ma sœur d’adoption-, puis nous avons pris le bus pour nous rendre jusqu’au lycée. Nous nous sommes séparés comme tous les matins pour nous rendre à nos cours respectifs. Ensuite nous sommes rentrés le soir à la maison. Ma « famille » avait préparé une petite surprise pour fêter l’évènement, dix-huit ans ça se fête pas tous les jours, qu’ils m’ont dit. Arrivé dans mon lit, je me suis mis à penser, à ces deux dernières années passées. Cela m’avait longtemps semblait irréaliste. J’avais pu observer et tirer des conclusions de ce que j’avais remarqué à propos des gens de mon âge, il étaient traités comme des adultes… alors que nombre d’entre eux ne le méritaient aucunement. Les garçons étaient tellement stupides et égoïstes, la plupart ne pensaient qu’à leur sexualité et d’autres étaient plongés si profondément dans leurs livres et leurs études qu’ils en oubliaient d’observer et d’apprécier la vie qui leur étaient offerte. Ils ne profitaient pas des choses simples de la vie. Ils n’avaient aucun respect envers les anciens, enfin les adultes. Et quand on osait évoquer l’armée, c’était la panique générale, il n’était pas question pour eux de perdre une seule de leur précieuse journée à apprendre à se défendre et à protéger les autres. Même si moi-même je savais qu’une journée n’était pas suffisante pour apprendre ce qui était nécessaire… Je ne me retrouvais pas en ces jeunes gens de mon âge et j’avais très souvent la nostalgie de mon ancienne vie.

  En ce qui concernait les filles, elles ne pensaient qu’à s’amuser et ne prenaient rien au sérieux. La plupart ne voulaient pas créer de famille, et c’était selon moi impensable qu’elles puissent travailler comme des hommes. C’était chez les filles que je voyais le plus grand contraste, entre elles et les femmes de mon époque. Ces dernières étaient préparées toute leur vie à aider leur mère, rester à la maison, prendre soin du foyer et des enfants, et satisfaire leur mari. Cela était pour moi normal, mais Caroline m’avait bien fait comprendre que j’avais là des idées dépassées… Je ne sais pas si elle a jamais compris que je venais d’une autre époque, de l’Antiquité comme ils l’appelent. Après tout, les jeunes de cette époque se cherchaient encore, alors que moi ça faisait longtemps que j’avais fini de me chercher et que je m’étais trouvé. Un soldat dans l’âme, prêt à tout pour servir l’empire romain. Enfin bref, c’était inutile maintenant, je ne serais plus jamais un légionnaire pour défendre Rome, le monde avait bien changé… Je pensais encore à tout cela lorsque je m’endormis…

  Je me suis réveillé, non pas dans mon lit douillet comme je le pensais, mais sur un sol dur et aride. De la poussière sous mon corps. Était-ce un rêve ? Je regardai autour de moi et je vis tous mes compagnons légionnaires allongés au sol, comme moi. La tornade était partie. Je me souvenais néanmoins de tout, de ma famille d’adoption, de toute cette modernité, j’avais l’impression de m’être juste réveillé dans un autre endroit. Et cet endroit, c’était chez moi, je rentrais enfin. Il fallait absolument que j’y aille. Je ne réalisais toujours pas que j’étais de retour chez moi… Il fallait vite que j’aille la voir avant que quelque chose d’extraordinaire m’arrive encore, elle m’avait tant manqué. Quand j’arrivais devant la maison, je courus à l’intérieur. Je la trouvai dans la cuisine, en train de préparer un repas. Je la pris dans mes bras, la fit s’asseoir et lui raconta tout ce dont je me souvenais, sans rien omettre. Quand j’eus finis, je la regardai, attendant de voir sa réaction. Elle me sourit et finit par me dire que nous lui avions manqué, moi et mon imagination débordante. Je fus déçu qu’elle ne me crois pas, mais après tout, peut être était-ce vraiment le fruit de mon imagination…

-Célia

Satyricon

Aside

Satirycon est un film italien réalisé par Fellini sortit en 2006.

Nous vous proposons son synopsis, une critique et sa bande annonce pour vous donner une idée générale, car c’est un film en rapport avec notre sujet !
Synopsis : Satyricon présente une société romaine en pleine décadence, où orgies et autres festins sont courants, la morale y étant absente. Loin des reconstitutions historiques et autres péplums, Fereico Fellini nous raconte les pérégrinations de deux jeunes parasites de l’époque néronienne, Encolpe et Ascylte.

 

Critique : ★★★★☆ Par Addison De Witt
L’absence de ligne narrative, et de personnages forts, peut dérouter. Mais la splendeur visuelle est au rendez-vous.

 

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Bande Annonce – Satirycon

 

Source : http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=4481.html