Mar 31

Définitions des étapes de la vie.

l’enfance : L’enfance est un stade de développement humain précédent l’adolescence, puis l’âge adulte. L’enfance se décompose en plusieurs stades:

-nouveau né

-nourrisson (bébé)

-petite enfance (→ de 0 à 3 ans)

-pré-adolescence (→ de 8 à 12 ans)

L’enfance correspond souvent à l’image de l’innocence. Durant l’enfance, chaque individu passe du stade de la dépendance (bambins → aide obligatoire des parents) à l’indépendance, l’autonomie; on commence à faire/agir par soi même ( à la toute fin de l’enfance).

l’adolescence :

L’adolescence (du latin : adolescere qui signifie “grandir”, “aller vers”) est une phase du développement humain physique et mental qui survient généralement entre la puberté et l’âge adulte, et suit la phase de l’enfance.

Mar 31

La Rome antique.

La légende : Rhéa Silvia, fille de Numitor, fut placée chez les Vestales et, du coup, se devait de rester chaste. Malgrès cela, elle eut une aventure avec Mars, dieu de la guerre, qui lui donna deux jumeaux, Romulus et Rémus. Rhéa fut emmurée vive. Amulius voulut se débarasser des jumeaux en les abandonnant sur le Tibre. Le fleuve étant en décrue, ils fûrent allaités par une louve avant d’être adoptés par des bergers (Faustulus et Larentia). Devenus adolescents, les jumeaux rétablirent leur grand-père, Numitor, à la tête d’Albe la longue. Les jumeaux voulurent fonder une ville à l’endroit où ils étaient sortis du fleuve. Romulus traça une enceinte sacrée et défia quiconque de la franchir, ce que fit Rémus. Et c’est ainsi, qu’en 753 avant notre ère, Romulus tua son frère et fondit Rome. Pour peupler sa ville, il incita les brigands à s’y installer, et enleva les femmes des Sabins pour faire croître sa ville. En 509, la république est instaurée sous l’influence du modèle culturel, politique et religieux grec.

La Rome antique a connu trois grandes périodes : la monarchie (un homme dirigeait tout le reste du peuple), la république (le pouvoir appartenait à des magistrats élus par les citoyens et à des sénateurs) puis l’Empire (l’équivalent d’une royauté mais à plus grande échelle).

 

Mar 31

La construction de soi

Un article informatif pour mieux comprendre notre problématique et la visée de notre blog.

La construction de soi est une question complexe sur l’étude du comportement et beaucoup de facteurs entrent en jeu dans cette contruction par de l’inné et de l’acquis :                                                              Les comportements innés sont assimilables à l’instinct il s’agit de ce qui appartient à quelqu’un dès la naissance, une part du comportement humain dicté dès sa naissance.

L’acquis, s’oppose par définition à l’inné, il s’agit de tous les caractéristiques physiques ou psychologiques qui ne sont pas dictées par la naissance mais elles sont liées à l’influence de son environnement physique, matériel ou humain.

La responsabilité des parents dans la construction :

Le rôle des parents joue énormément dans la construction de soi, et cela dès le plus jeune âge. Le rôle des parents est d’apporter aux enfants les bases nécessaires pour leur construction personnelle et intellectuelle. C’est selon moi une part très importante et qui joue beaucoup, c’est une éducation qui peut beaucoup influencer l’enfant lorsqu’il est jeune, dans le bon comme dans le mauvais sens.                        Il est donc du rôle des parents de faire ce qui semble être le mieux pour les futures générations pour leur apporter le plus de chances de vivre “bien”, sans se sentir coupable de tout

 

La construction de soi c’est avant tout le passage de différentes phase, de l’enfance à l’âge adulte au niveau physique et psychologique.

Mar 31

Patriciens ou Plébéiens ?

Les patriciens étaient les fils des patres (pasteurs), eux même descendants des consuls ( magistrats élus par le peuple) . Leur dignité était héréditaire et ils étaient les seuls à détenir le pouvoir politique. Les patriciens étaient en fait la noblesse de la Rome Antique.                                                                             Le nom des patriciens indique que celui qui le possède est revêtu de la même dignité que les patres, ils sont représentent donc la classe la plus noble de Rome. Les familles patriciennes se sont elles-mêmes accordées une notion juridique romaine qui garantit et légitime tous les actes d’une personne. Elle imposèrent donc que leur position se perpétue pour leur descendants. Le Patriciat est donc cercle fermé aux autres se composant de groupes de familles assez puissantes pour dominer la religion romaine.

Les plébéiens,eux, étaient des hommes libres non-privilégiés, ils formaient donc la plus grande partie de la population romaine. Tous ceux qui n’étaient pas patriciens étaient considérés comme des plébéiens.

Quelle est la relation entre les deux classes sociales majeures de Rome ? La relation entre patriciens et plébéiens se caractérise avant tout par l’opposition des deux classes sociales qui construisent la société romaine. Comme dans tout système de classes il s’agit avant tout de conflits politiques : les plébéiens cherchaient à obtenir l’égalité avec les patriciens, qui détenaient l’essentiel des pouvoirs de décision de la ville.

Mar 31

Nouvelle originale : Légionnaire ou voyageur.

   Légionnaire ou voyageur ?

  Je courais. Encore. Je ne voulais pas fuir mais ils ne me laissaient pas le choix. Je pouvais les entendre derrière moi. Ils se rapprochaient, il fallait absolument que je les sème. Je sentais mon cheval ralentir mais il n’était pas question que je m’arrête. Ma vie en dépendait. J’allais tourner dans une ruelle à gauche pour tenter de leur échapper, quand soudain : un des hommes qui me poursuivaient cria quelque chose que je n’entendis pas. Je regardai en arrière et vis qu’ils s’étaient arrêtés. « Étrange », pensais-je, les soldats de l’armée romaine ne s’arrêtent jamais en temps normal… surtout quand il s’agit de rattraper un déserteur et de l’exécuter ! Je stoppai donc mon cheval, tournai la tête, mais je laissai au moins vingt mètres d’écart entre le groupe d’hommes et moi. Leur chef s’avança dans ma direction et me dit :             « Écoutes moi bien mon garçon, cela fait maintenant plusieurs mois que nous jouons au chat et à la souris toi et moi, alors je te fait une dernière offre. C’est très simple, soit tu rejoins l’armée romaine et tu fais honneur à ta patrie en défendant ton pays au péril de ta vie, soit tu continues à te conduire en lâche, en fuyant pour le restant de tes jours.                                                                                                              -Vous ne comprenez pas… Je ne veux pas mourir, je n’ai que quinze ans ! Je sais bien que c’est mon devoir de combattre pour Rome mais je sais aussi que je n’ai pas la carrure pour ça, je me ferais tuer au premier combat !                                                                                                                                              -Nous ne sommes pas idiots tu sais, des garçons comme toi, il y en a pleins ! Avant de vous envoyer au combat nous vous formons, nous vous entrainons jusqu’à ce que vous deveniez les meilleurs soldats qui puissent exister. Mais il n’est même pas question d’en parler, nous n’avons pas à argumenter, tu viens avec nous maintenant ou nous tuerons ta famille. Nous avons enfin trouvé où tu cachais ta mère, et plus rien ne nous empêche de la tuer maintenant.                                                                                                  -Quoi… ?! Comment avez-vous pu la retrouver ? C’est impossible ! S’il vous plait, essayez de comprendre… tout ce que je fais, je le fait pour elle, elle a besoin de moi ! Elle est trop faible pour pouvoir travailler, je suis seul à nous maintenir tous les deux en vie. Vous ne pouvez pas m’obliger à partir sachant cela, n’est-ce pas… ?                                                                                                                          -C’est la loi, mon garçon, nous ne faisons qu’appliquer les règles tu le sais parfaitement. Mais assez de bavardages, suis nous maintenant, et en ce qui concerne ta mère, je connais un endroit où elle pourra être logée et nourrie, je te donne ma parole. »                                                                                               Je n’avais plus le choix, ils menaçaient la seule famille qu’il me restait, ma mère. Elle était vraiment tout ce que j’avais et j’étais tout pour elle également. Nous avions tout vécu ensemble, tout partagé, nos joies comme nos peines. Elle était la seule personne qui m’importait dans ce monde et j’aurais fait tout ce qui était en mon pouvoir pour la garder en vie. Même si cela signifiait m’enrôler dans l’armée pour servir Rome et l’empire. Et puis, j’avais la parole du légionnaire : ma mère se porterai bien en mon absence. J’irai donc combattre, je ferai partie de la fameuse armée romaine, je mettrais ma vie en péril pour protéger mon peuple et tout l’empire. En mon fort intérieur, j’avais toujours su que cela se passerai ainsi, c’était une obligation ; fuir ne m’avait fait gagné que des mois, mais il était temps pour moi de devenir un homme et d’affronter la réalité, aussi dure soit-elle.

Un an s’est écoulé depuis que notre héros s’est engagé dans l’armée. Il est devenu plus fort, plus agile, plus sage, il sait se battre et est même devenu l’un des meilleurs soldats de sa légion. Il n’a plus peur d’affronter la mort désormais.  

Nous venions juste de rentrer de l’entraînement quand ils nous ont dit que nous devions repartir sans attendre. Je n’avais jamais été aussi fatigué, mes jambes tremblaient tellement que je pensais défaillir à tout moment, et j’avais l’impression que ma tête n’était plus que bouillie à cause de ce casque si lourd. Je voulais juste me relaxer et me ressourcer dans les thermes, mais impossible ; quand on fait appel à vous, vous n’avez pas le droit de vous dérober. C’était mon devoir et je l’avais bien compris. Nous sommes donc repartis. Sur le chemin, on nous avait avertis qu’il s’agissait un cas extrême, une tornade plus précisément, et que nous devions nous assurer que toutes les personnes situées au nord de Rome soient saines et à l’abri.                                                                                                                            Arrivé là-bas, tout ce que je pus voir, fut un vrai carnage. Pire qu’un champ de bataille. La tornade était immense et elle allait si vite qu’elle détruisait littéralement tout sur son passage. C’était tellement terrifiant que je suis resté cloué sur place, incapable de bouger mes pieds. Mes compagnons n’avaient pas l’air plus rassurés que moi. Puis j’ai pensé, rien qu’une fraction de seconde, à fuir encore ; mais ensuite ma mère est apparue dans mon esprit. Elle méritait mieux que ça, mieux que moi. Il était hors de question que je parte, je voulais être le fils dont elle serait fière, et je ferai tout ce que je pourrai pour l’être. Fuir ne faisait pas partit de mes choix, plus maintenant. Je devais faire honneur a mon éducation.         Seulement, nous ne pouvions rien faire contre la tornade et il était trop tard pour toutes ces personnes ensevelies sous leur propre maison. Si nous restions ici une minute de plus, nous allions connaître le même sort qu’eux. J’allais ordonner le repliement quand tout à coup, je leva la tête et la vis. Elle était à quelques mètres de nous et continuais à avancer dans notre direction. J’étais paralysé, je voyais déjà des hommes s’envoler, attirés par cet œil de cyclone ; je pouvais moi-même sentir mes pieds quitter le sol, je ne contrôlais plus rien. La dernière chose que je vis fut Rome dans toute sa splendeur et puis j’ai fermé les yeux.

  Je me suis réveillé dans un endroit sombre et qui sentais tellement mauvais -une odeur fétide d’ordures et d’excréments- que les larmes me sont montés aux yeux. Je me leva difficilement, ma tête me faisait souffrir mais je me sentais tout de même reposé. Je ne savais pas depuis combien de temps j’étais ici. J’essayais d’identifier l’endroit dans lequel je me trouvais, ce n’était pas la place du nord de Rome, ça j’en étais sûr. Il faisait trop sombre pour pouvoir être sûr mais il me semblait être dans une sorte de grotte, non plutôt des souterrains. Je commençais donc à marcher à tâtons, il fallait que je trouve la sortie et les autres légionnaires. Comment étais-je arrivé ici ?

  Cela devait faire maintenant au moins 3 heures que je marchais dans les sous-sols de cette ville inconnue et les semelles de mes spartiates étaient déchirées. Je connaissais les sous-sols de Rome -pour m’être longtemps caché dedans étant enfant- mais  ceux-ci ne ressemblaient en rien à ceux que je connaissais. Je commençais vraiment à fatiguer, quand soudain une pensée me traversa l’esprit. Une pensée qui me terrifia. Et si… ils me considéraient comme un déserteur ? Après tout, on ne pouvait pas dire que mon passé jouait en ma faveur… Non, je devais absolument retrouver mes camarades, ils ne pouvaient pas être très loin. Après avoir tourné à droite, je vis enfin une lumière. Juste au-dessus de ma tête. Je suis monté à l’échelle et je suis sorti de cet égout. A peine eus-je le temps de remarquer l’étrange endroit où je me trouvais qu’une cohue de personnes m’entraînais à travers la rue. Je les regardais, et je fus soulagé. J’avais enfin retrouvé les autres soldats ! Ils étaient vêtus comme moi à l’exception que certains d’entre eux avaient perdus quelques pièces de leur armure. Ce devait être à cause de la tornade. Néanmoins, autour de moi, rien ne me semblait familier, j’avais la sensation… d’être vraiment perdu. Je ne connaissais pas cet endroit, et puis les gens autour de moi parlaient fort et d’un langage que je ne comprenais pas toujours. Je ne reconnaissais aucun des visages qui m’entouraient, peut être que j’avais tellement marché que j’étais arrivé dans une autre ville… Je ne savais pas, je n’étais plus sûr de rien.         Enfin, la masse de personnes s’arrêta quand nous fûmes dans une sorte de maison, -d’un goût ignoble, ce n’était vraiment pas la même mode qu’à Rome-. Une jeune fille se dirigea vers moi, mais… qu’est-ce qu’une jeune fille pouvait bien faire là, habillée identiquement à moi ? elle ne portait pas l’habituelle toge traditionnelle des jeunes romaines. Mais en y regardant de plus près, j’aperçus d’autres jeunes filles, toutes vêtues d’étranges tissus d’une matière qui m’étais jusque-là inconnue.. Je n’étais pas sûr de comprendre.. le maître de cette villa devait être bien riche pour posséder autant d’esclaves. La jeune fille se trouvait maintenant à mes côtés et avait commencé à engager la conversation :                                   «  Dis, t’es nouveau ? Je ne t’avais jamais aperçu à ce genre de soirées avant ! Tu fais partie du troupeau d’étrangers ? Ah oui je comprends mieux ! Tu sembles un peu paumé…»                                              Quel langage étrange… Il n’était même pas nécessaire de répondre à cette jeune fille, elle faisait la conversation d’elle-même. Elle semblait avoir compris que j’étais un peu perdu et je crus comprendre qu’elle me proposait de me ramener chez elle.                                                                                      Durant le trajet, je compris que je n’étais plus dans mon monde, une sorte de déclic s’était opéré dans ma tête, la question ne se posait même plus. C’était évident. Je ne reconnaissais rien de ce qui m’entourait, j’étais paniqué certes mais je ne savais pas quoi faire. Alors je n’ai rien dit, je n’ai pas parlé de ces chars de fers qui avançaient sans chevaux, ni de ces lumières qui éclairaient sans feu et de toutes ces autres choses auxquelles je ne voulais plus penser tellement elles me déstabilisaient. J’ai donc laissé la fille me conduire jusqu’à la domus de son pater. Elle leur parla, leur expliqua que j’étais un étranger -c’était un peu un mensonge, nous le savions bien elle et moi étant donné que je ne faisais même pas partit de son cursus scolaire, comme elle me disait-. Mais ses parents devaient avoir une confiance aveugle en leur fille car ils acceptèrent de m’héberger sans qu’elle ait trop besoin d’insister. Je ne savais pas vraiment pourquoi cette fille se donnait tant de mal pour m’aider alors qu’elle ne me connaissait même pas… Enfin, je n’allais pas me plaindre !

Trois années passèrent. Notre jeune homme romain allait avoir dix-huit ans aujourd’hui. Sa nouvelle vie lui convenait en dépit du fait qu’il n’avait jamais oublié son passé.

C’était mon anniversaire, ils appelaient ça comme ça dans ce monde. J’avais aujourd’hui dix-huit ans. Cela faisait deux années entières que j’avais atterris dans ce nouveau monde. La journée se passa comme les autres jours, je me levai le matin, déjeuna avec Caroline –ma sœur d’adoption-, puis nous avons pris le bus pour nous rendre jusqu’au lycée. Nous nous sommes séparés comme tous les matins pour nous rendre à nos cours respectifs. Ensuite nous sommes rentrés le soir à la maison. Ma « famille » avait préparé une petite surprise pour fêter l’évènement, dix-huit ans ça se fête pas tous les jours, qu’ils m’ont dit. Arrivé dans mon lit, je me suis mis à penser, à ces deux dernières années passées. Cela m’avait longtemps semblait irréaliste. J’avais pu observer et tirer des conclusions de ce que j’avais remarqué à propos des gens de mon âge, il étaient traités comme des adultes… alors que nombre d’entre eux ne le méritaient aucunement. Les garçons étaient tellement stupides et égoïstes, la plupart ne pensaient qu’à leur sexualité et d’autres étaient plongés si profondément dans leurs livres et leurs études qu’ils en oubliaient d’observer et d’apprécier la vie qui leur étaient offerte. Ils ne profitaient pas des choses simples de la vie. Ils n’avaient aucun respect envers les anciens, enfin les adultes. Et quand on osait évoquer l’armée, c’était la panique générale, il n’était pas question pour eux de perdre une seule de leur précieuse journée à apprendre à se défendre et à protéger les autres. Même si moi-même je savais qu’une journée n’était pas suffisante pour apprendre ce qui était nécessaire… Je ne me retrouvais pas en ces jeunes gens de mon âge et j’avais très souvent la nostalgie de mon ancienne vie.

  En ce qui concernait les filles, elles ne pensaient qu’à s’amuser et ne prenaient rien au sérieux. La plupart ne voulaient pas créer de famille, et c’était selon moi impensable qu’elles puissent travailler comme des hommes. C’était chez les filles que je voyais le plus grand contraste, entre elles et les femmes de mon époque. Ces dernières étaient préparées toute leur vie à aider leur mère, rester à la maison, prendre soin du foyer et des enfants, et satisfaire leur mari. Cela était pour moi normal, mais Caroline m’avait bien fait comprendre que j’avais là des idées dépassées… Je ne sais pas si elle a jamais compris que je venais d’une autre époque, de l’Antiquité comme ils l’appelent. Après tout, les jeunes de cette époque se cherchaient encore, alors que moi ça faisait longtemps que j’avais fini de me chercher et que je m’étais trouvé. Un soldat dans l’âme, prêt à tout pour servir l’empire romain. Enfin bref, c’était inutile maintenant, je ne serais plus jamais un légionnaire pour défendre Rome, le monde avait bien changé… Je pensais encore à tout cela lorsque je m’endormis…

  Je me suis réveillé, non pas dans mon lit douillet comme je le pensais, mais sur un sol dur et aride. De la poussière sous mon corps. Était-ce un rêve ? Je regardai autour de moi et je vis tous mes compagnons légionnaires allongés au sol, comme moi. La tornade était partie. Je me souvenais néanmoins de tout, de ma famille d’adoption, de toute cette modernité, j’avais l’impression de m’être juste réveillé dans un autre endroit. Et cet endroit, c’était chez moi, je rentrais enfin. Il fallait absolument que j’y aille. Je ne réalisais toujours pas que j’étais de retour chez moi… Il fallait vite que j’aille la voir avant que quelque chose d’extraordinaire m’arrive encore, elle m’avait tant manqué. Quand j’arrivais devant la maison, je courus à l’intérieur. Je la trouvai dans la cuisine, en train de préparer un repas. Je la pris dans mes bras, la fit s’asseoir et lui raconta tout ce dont je me souvenais, sans rien omettre. Quand j’eus finis, je la regardai, attendant de voir sa réaction. Elle me sourit et finit par me dire que nous lui avions manqué, moi et mon imagination débordante. Je fus déçu qu’elle ne me crois pas, mais après tout, peut être était-ce vraiment le fruit de mon imagination…

-Célia

Mar 30

Et s’il vous plaît, s’il vous plaît, écoutez nous, tous, vous qui nous lisez. Car nous, adolescents d’aujourd’hui, nous sommes les parents de demain.

À tous nos parents, des générations passées et futures,

6987035031_c442614941_z

Ceci n’est pas une lettre.
C’est un cri.
Un message d’espoir. Pour nous tous.
ÉCOUTEZ-NOUS. ENTENDEZ-NOUS. ACCEPTEZ-NOUS.
 Il est temps que vous nous écoutiez et que vous preniez notre parole en compte. Il est  le temps du changement.
Ceci, ce que nous vous adressons, nous le faisons pour vous, futurs adolescents. Les choses doivent changer. Nous devons désormais penser à l’avenir.
Parents, il est temps que vous nous écoutiez.
Alors, oui, écoutez-nous.
Écoutez-nous, hier, aujourd’hui, demain. Et ne levez plus les yeux au ciel dès que nous prenons la parole. Ne nous dites pas de nous taire dès que notre avis diffère du vôtre.
Nous avons des droits, des revendications, des envies, des besoins.
Aujourd’hui, nous avons la parole.
Lisez ceci attentivement. Les yeux ouverts et l’esprit clair.
Écoutez ce que nous avons à vous dire.
Après, il sera trop tard.
Commençons par le plus important. Ce que vous ne devez jamais oublier.
Laissez nous faire nos propres choix. Laissez nous essayer.
La vie est une suite d’essais plus ou moins concluants, après tout. Des erreurs. Des échecs.
Alors oui, laissez-nous.
Laissez-nous avoir les cheveux roses et aller boire des bières le samedi après midi dans le parc. Laissez-nous aller faire la fête, nous amuser. Laissez nous faire des erreurs, nous tromper, recommencer.  Laissez nous sortir avec Jack pour aller après aimer Émilie, fumer notre première cigarette et cracher ensuite tous nos poumons.  Laissez nous porter ce short jaune en hiver parce que c’est la couleur préférée de Daniel, revenir transis de froid, et nous voir sortir nos gants au printemps. Laissez nous porter ces talons de dix centimètres et revenir pieds nus le soir, les pieds en sang. Laissez-nous vivre ces putains de belles histoires d’amour et pleurer toutes les larmes de notre cœur après une rupture. Laissez-nous vivre, laissez-nous nous tromper, laissez nous essayer.
 Laissez nous faire toutes les erreurs de notre vie maintenant. Car après, il sera trop tard. Nous aurons un boulot, des responsabilités, une famille. Et plus le droit à l’erreur.
Laissez-nous vivre, ne nous étouffez pas.
Et croyez nous, chaque jour, nous apprenons de nos erreurs. Elles nous construisent, nous façonnent. Nous rendent plus fort.
Et aussi, chers parents. N’essayez pas de nous faire rentrer dans vos clous, dans votre idée propre de ce qu’est l’adolescence. Ne nous façonnez pas pour que nous soyons le miroir de ce que vous auriez aimé être. Ce n’est pas parce que vous avez rêvé d’être danseuse professionnelle ou un jouer d’échec renommé que nous voulons la même chose. Laissez nous faire nos propres choix. Réaliser nos rêves. Faire des erreurs.
Croyez en nous.
Ne nous enfermez pas. Ne nous influencez pas.
Ouvrez-nous au monde.
Faites de nous des personnes heureuses, bien dans leur peau. Qui auront trouvé qui elles sont.
Vous savez, on ne va pas tous se fracasser la gueule.
Alors, ne soyez pas ce frein qui nous empêche de nous envoler.
Regardez-nous. Ayez confiance en nous !
Soyez cet élan qui nous permet de nous élever. Vous nous permettez de grandir, de changer. Alors s’il vous plait, acceptez-nous.
Ne nous méprisez pas. Sous prétexte que nous avons quelques années de moins que vous, nous ne connaissons rien. Nous ne comprenons rien. Nous sommes dans un âge bête. Nous changeons constamment d’avis. Nous ne savons pas ce que nous voulons. Nous nous plaignons sans cesse.
Arrêtez. Arrêtez ces préjugés, ces généralités. Ouvrez les yeux. Vraiment.
Depuis notre plus tendre enfance, on ne cesse de nous répéter que nous vous devons le respect. N’oubliez pas une seule chose. Le respect est une chose qui va dans les deux sens.
Vous aussi, parents, vous nous devez le respect. Vous vous devez de respecter nos choix. De nous tolérer. D’accepter, qui nous sommes. De nous laisser essayer.
Au fond, que nous demandons vous vraiment ?
Des choses qui devaient déjà nous être acquises. Des valeurs morales, principales, importantes.
Du respect. De la tolérance. Accepter le fait que nous sommes différents. Unique.
Vous ne devez pas nous freiner. Juste nous apprendre à nous envoler.
Alors oui, cette lettre fera changer les choses. Elle le doit, vous savez.
Il est temps de revenir au plus important. Car, dans un monde de consommation où la seule chose qui compte vraiment est la valeur de votre compte en banque, il est temps, pour vous et nous, de revenir aux choses fondamentales.
Parents, nous avons besoin de trois choses. D’amour, de tolérance, et de respect.
Nous ne pensons pas que ça soit trop vous demander.
Alors, aimez-nous, respectez-nous, écoutez, tolérez-nous. Et alors, tout changera. Nous changerons. Ensemble.
Ce sera peut-être infime. Mais ce sera beau, ce sera meilleur, ce sera vivant.
Et enfin nous pourrons vivre.
À vous pour toujours, vos enfants, futurs parents.

julie

Mar 29

Les éducateurs

Dans la société romaine, le paterfamilias ( le père de famille ) a un rôle primordial vis à vis de l’éducation de son ou de ses fils. Si le paterfamilias est absent, ce sont d’autres membres de la famille, tels que la mère, les grands-parents ou les oncles paternels, qui se chargent de parfaire l’éducation des enfants. L’éducation romaine est donc une éducation familiale qui se développe dans le cadre de la domus ( la maison de famille ). Souvent, l’enfant est d’abord élevé à la campagne, et il est ramené plus tard en ville pour pouvoir apprendre aux côtés de son père.

Durant l’enfance du jeune romain, l’éducation de ce dernier est faite en grande partie par la nourrice, logée dans la domus.

De 7 à 11 ans, l’enfant reçoit l’enseignement « élémentaire » du magister ludi (le maitre d’école) qui est chargé de continuer ce « façonnage » de l’enfant romain.                                                                            

De 12 à 16 ans une autre étape du cursus scolaire est disponible aux jeunes romains elle est moins fréquentée car elle est un peu plus cher, le grammaticus enseigne aux enfants  une langue étrangère (le grec), l’histoire et la géographie, et l’étude des textes littéraires.

 Vers 16 ans, le jeune homme suit les cours du rhéteur sur la pratique de l’éloquence.

– Lucie

Mar 29

Critique littéraire de la bande-dessinée “Murena” / Default-Delaby

Murena est une suite de bande-dessinées écrite par Jean Default et dessinée par Philippe Delaby, elle est éditée par la maison d’éditions Dargaux depuis 1997.

Composée à ce jour de 9 tomes, la bande dessinée traite de l’histoire d’un jeune empereur Romain : Néron.                                                                                                                                                              De son enfance à la plus sombre période de sa vie, la bande-dessinée reprends toute l’histoire de sa vie dans les moindres détails. On y découvre la cruelle Agrippine, l’épouse de l’empereur Claude qui ne souhaite qu’une chose : écarter Britannicus, le fils légitime du roi, pour permettre au sien, Lucius Domitius Néro (plus tard connu sous le nom de Néron), de prendre la place que sa mère estime être la sienne, celle d’empereur.

Notre avis :

La vie du jeune empereur et la naissance croissante de sa cruauté et de sa folie nous est décrite parfaitement : Cette bande-dessinée montre bien l’évolution de Néron dans la société romaine et la façon dont les Romains luttent lâchement et sournoisement pour atteindre le pouvoir.

“Sois ferme, mon fils. Le monde ne te fera pas de cadeaux. Prends ce que tu peux avant de te laisser prendre.” – Agrippine.

-lucie

Mar 27

Jeunes, forts et déterminés.

Jeunes, forts et déterminés,

Le buste gonflé de leur confiance nouvelle,

Fiers de leur ville et de leurs pères,

Des hommes en devenir pour une nouvelle ère.

Obstination et courage,

Esprit guerrier, apte aux ravages,

Est-ce un privilège ou un fardeau ?

Que d’être parfait, privé de tout les maux.

Ils les regardent avec insouciance ,

Insensibles à ces souffrances,

Perchés du haut de leur Olympe,

Se délectant d’une telle soumission,

Imposée, certes, mais avec passion.

Quand tout n’est plus histoire de vivre et partager,

mais plutôt d’obéir d’être cruel et de partager.

Grandir, les croc acérés,

et sa soif intarissable de pouvoir ne plus pouvoir la contrôler,

Et quel dieux s’en soucierais ?

Quel délectation et quel honneur,

que sous ses yeux regarder avec bonheur,

ses nobles enfants s’entretuer,

Et de toutes ces futilités, quel besoin de s’en occuper,

Lorsque tout ce qui compte c’est d’être vénéré.

Y’a-t-il eu dans l’histoire,

un simple rebelle, quelqu’un pour voir ?

Aurais-ce été possible,

d’émettre une quelconque résistance au pouvoir ?

                                                                              -Lucie

 

 

Mar 27

Les rites de passage chez les femmes

 

Pour les femmes, le passage à l’âge adulte est symbolisé par un rite de passage différent : le mariage. En effet, c’est après cette étape qu’elles sont considérés comme des femmes, qui s’occupent du foyer et des enfants. Elles ont cependant un statut et des droits mineurs, comparé aux hommes.

La veille de son mariage, la femme enlève sa toge prétexte, et offre aux divinités domestiques ses jouets d’enfants. Le lendemain, les femmes de la maison s’occupent d’elle : on la coiffe, l’habille. Elle porte une couronne de fleur et un voile rouge. Elle porte elle aussi la tunica recta, qui indique son changement de statut. Une cérémonie a lieu dans la maison, et si les auspices (cf.glossaire) sont favorable, le mariage peut-être célébré. Une pronuba (femme n’ayant connu qu’un seul mariage) accompagne la jeune marié à la cérémonie.

C’est lors du mariage qu’à lieu le changement de statut de la marié, d’enfant sous l’autorité de son père elle passe à celui de femme sous celle de son mari.

Lors du mariage, les fiancés indiquent leur consentement, symbolisé par la jonction de leur main. Les époux peuvent aussi faire un sacrifice. Les invités offrent ensuite leurs cadeaux aux nouveaux époux. Cette première partie de la cérémonie se termine par un banquet dans la maison du père.

La deuxième partie de la cérémonie se déroule dans la maison des deux époux. Le mari prends sa femme des bras de sa mère et l’amène chez lui, accompagné de quelques amis proches. Divers rites sont associés à ce passage, dont le lancer des noix et le port de flambeau. Avant de franchir le seuil de la porte, la femme prononce la formule : Ubi tu Gaius, ego Gaia. La femme doit être porté par son mari, afin de ne pas toucher le seuil.

L’époux offre ensuite à son épouse le feu, symbole du foyer, car c’est désormais elle la maitresse de maison, et l’eau, symbole de la vie. Il existe divers rites méconnus qui complètent la cérémonie.