Bonjour et bienvenue sur le site de “mission Crozet – Biodiversité des océans”

5 01 2011

© C.Bost

Afin de faciliter votre lecture des articles, nous vous invitons à utiliser le menu “Pour en savoir plus…”, ci à droite, qui vous permettra une consultation plus aisée.


70 % des manchots royaux sont menacés de disparaître d’ici à la fin du siècle

5 03 2018

LE MONDE | 26.02.2018 à 17h01 • Mis à jour le 27.02.2018 à 06h39.

En Antarctique, le réchauffement des océans repousse les zones poissonneuses vers le sud. La distance à parcourir par les parents pour nourrir leur poussin devient de plus en plus importante.

© Céline Le Bohec CNRS/IPEV/CSM.

On pensait que les manchots royaux connaissaient un sort plus enviable que celui de leurs cousins empereurs. Il n’en est rien. Une nouvelle étude parue dans Nature Climate Change, lundi 26 février, réalisée par des scientifiques internationaux, montre que 70 % de ces animaux évoluant autour de l’Antarctique, soit environ 1,1 million de couples reproducteurs, devront s’exiler vers le sud ou disparaîtront avant la fin du siècle si les émissions de gaz à effet de serre se poursuivent à leur rythme actuel.

Les espèces soumises au changement climatique réagissent le plus souvent en changeant d’habitat. Mais l’écosystème toujours plus fragmenté du manchot royal, sous l’effet de la hausse du thermomètre mondial, complique ses déplacements et menace sa survie. « Il n’existe qu’une poignée d’îles dans l’océan Austral, et très peu ont la capacité d’accueillir les gigantesques colonies que nous connaissons aujourd’hui », note Robin Cristofari, premier auteur de cette étude, ancien doctorant de l’Institut pluridisciplinaire Hubert-Curien (CNRS-université de Strasbourg) et au Centre scientifique de Monaco.

« Si des actions ne sont pas mises en place rapidement à l’échelle internationale pour endiguer le réchauffement climatique, réguler les pêcheries et protéger les zones refuges, nous craignons que la moitié de la population de manchots royaux ne disparaisse d’ici à 2050 ou 2060, prédit Céline Le Bohec, chargée de recherche à l’Institut Hubert-Curien et responsable du département de biologie polaire au centre scientifique de Monaco. Quelques juvéniles pourraient réussir à migrer, mais les adultes le feront moins facilement. »
Entre 300 et 500 kilomètres en été
Pour élever leur poussin durant plus d’un an, ces oiseaux au plumage noir et blanc et à la gorge jaune ont besoin de conditions bien particulières : une température fraîche (entre 4 et 8 °C l’été), des eaux continuellement libres de glace et de la terre ferme…

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2018/02/26/climat-70-des-manchots-royaux-menaces-de-disparaitre-d-ici-a-la-fin-du-siecle_5262819_3244.html#6eUeyRCQiwQQjUA0.99


Exposition “Plumes australes”

9 12 2011

Exposition “Plumes australes”

du 1er février au 31 mai 2012 à Zoodyssée*.

 Magnifique invitation au voyage … L’exposition “plumes australes” nous présente 25 regards portés par Antoine sur les espèces emblématiques des hautes latitudes.

 

© A.Joris

La visite de l’exposition est incluse dans le prix d’entrée du parc. Du Mercredi au Lundi de 13h00 à 18h00.

*Zoodyssée – 79360 Villiers en Bois (Deux-Sèvres)

Cette exposition a déjà été présentée

Du 16 septembre au 23 décembre 2011 au parc Zoologique de Fort Mardyck-Dunkerque.

Le Parc Zoologique Fort Mardyck-Dunkerque Grand Littoral a reçu l’exposition “Plumes australes” d’Antoine Joris.

Antoine Joris, vétérinaire à Zoodyssée (parc animalier situé dans les Deux-Sèvres), et photographe animalier a participé avec le CNRS-CEBC de Chizé à la mission “Crozet-biodiversité des Océans” organisée en partenariat avec l’institut polaire français Paul-Emile Victor. Parti mi-janvier 2011 pour 3 mois  vers les Terres Australes et Antarctiques Françaises à bord du Marion Dufresne, il a intégré une équipe internationale de chercheurs et a participé  à une mission de recherche sur les Manchots royaux.

Au cours de cette expédition, Antoine Joris a réalisé de magnifiques photographies qui font l’objet de l’exposition “Plumes australes” qui sera visible au Parc Zoologique Fort Mardyck – Dunkerque Grand Littoral dès le 16 septembre  et ce jusqu’au 23 décembre 2011.

La visite de l’exposition est incluse dans le prix d’entrée du parc.

En complément à cette exposition, le Dr Antoine Joris animera une conférence le vendredi 16 septembre à partir de 20 heures (entrée gratuite), conférence intitulée « Les îles Crozet, la France au cœur de la biodiversité australe » au cours de laquelle il nous présentera les Terres Australes et Antarctiques françaises et nous fera partager les différentes étapes de sa mission scientifique au bout du monde.

 

 


“Rencontres de la Biodiversité de Chizé”

7 06 2011

Rencontres de la Biodiversité


vendredi 17 juin 2011

à Zoodyssée

 

Bonjour,

 

Comme tous les participants des opérations  «Mission Crozet, Biodiversité des océans» et « Mon village, espace de biodiversité », vous êtes invités à participer aux Rencontres annuelles de la Biodiversité en partenariat avec le Conseil général des Deux-Sèvres.

 

Au plaisir de vous revoir nombreux lors de cette prochaine journée.

 

L’équipe du projet

 

« Faites votre programme ! »

 

Attention ! Vos élèves ne pourront assister qu’à un seul atelier proposé lors de cette journée, alors regardez bien le programme, la listes des activités ci-jointe

et organisez vous-même votre journée.

Déroulé des Rencontres de la Biodiversité

 

9h00-10h00 Accueil à Zoodyssée

A partir de 9h30 Projection d’un film réalisé par les étudiants de l’IFFCAM

Ateliers

Rencontres Inter-classes en présence d’Antoine.

15min de présentation des travaux des élèves par classe.

Pensez à apporter vos réalisations et à nous spécifier le matériel dont                            vous aurez besoin !

Visite de Zoodyssée

 

De 15h00 à 16h00 Retour vers les collèges

 

Pour le déjeuner : nous vous invitons à pique-niquer sur place. Des espaces vous seront réservés.

 

L’accès au site de Zoodyssée et l’ensemble des activités vous sont offerts ce jour.

Seul le transport en bus reste à votre charge

Activités proposées pour la journée du 17 juin 2011

 

«  Faites votre choix ! »

Chacune de vos classes peut participer à un atelier lors de votre venue. Ces activités sont proposées par le CNRS de Chizé, l’INRA, Nature Environnement 17 ou Zoodyssée.

 

Vous devez nous transmettre 3 choix d’atelier par ordre chronologique d’intérêt afin que nous puissions organiser au mieux votre venue.

Vos vœux sont à adresser à Estelle Barbeau e.barbeau@zoodyssee.org avant le 6 juin 2011.

Suite à cet envoi, une feuille de route et un plan de déplacement de votre journée vous seront retournés par mail le 10 juin 2011.

N’hésitez pas à nous contacter par téléphone au 05 49 77 17 17  pour plus d’informations.

 

ATELIERS aux choix

 

Atelier 1 : Diversité des insectes dans la plaine céréalière des Deux-Sèvres. CNRS de Chizé & INRA

 

Atelier 2 : Découverte de « nos amis les serpents ». CNRS de Chizé.

 

Atelier 3 : “Campagnols et Busards; y’a d’la vie dans nos champs”. CNRS de Chizé

 

Atelier 4 : « L’Océan Austral, un buffet royal ! » Les élèves pourront reconstituer la chaine alimentaire du « bout du monde » CNRS de Chizé

 

Atelier 5 : La cistude d’Europe, petite tortue aquatique de notre région. Présentation de l’élevage conservatoire de Zoodyssée.

 

Atelier 6 : « Hector, l’arbre mort ». Hector est un outil pédagogique. Il permettra à vos élèves de découvrir la formidable biodiversité des forêts naturelles et la nécessité de les préserver. Association Nature Environnement 17

 

Atelier 7 : « les arbres totem ». Animation Art & nature. Association Nature Environnement 17

 

Atelier 8 : « La RBI de Chizé ». Cette Réserve Biologique Intégrale est la plus importante de France. On y laisse la forêt évoluer librement sans aucune intervention de l’homme.

Zoodyssée

 

Atelier 9 : Présentation de l’élevage conservatoire de l’Outarde canepetière uniquement de 12h30 à 13h30. LPO

 

Atelier 10 : Animations proposées par Zoodyssée. Descriptif en pièce jointe.

 

Egalement visible ce jour sur Zoodyssée

 

L’exposition « Forêt ancienne : Trésor biologique le privilège de l’âge ». en salle d’exposition et « Amphibiens et reptiles du Bocage ». au vivarium.

 

L’ensemble des activités seront suspendues en cas d’alerte orange annoncée par Météo France.

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Photo pour les élèves de Lezay

13 05 2011

Fichier photo


Diaporama conférence collègiens

8 04 2011

Vendredi 8 et lundi 11 avril 2011

Conférence à destination des collégiens

Télécharger le diaporama


Revue de presse

29 03 2011

Revue de Presse “Mission Crozet- Biodiversité des océans”


Le retour d’Antoine en Deux-Sèvres

25 03 2011
De retour de cette expérience scientifique et humaine exceptionnelle, Antoine nous fera partager le lundi 11 avril à 19h00, les moments forts de son voyage.
Son témoignage sera illustré d’un reportage photographique et complété par les anecdotes de deux anciens commandants du Marion Dufresne.




Lundi 11 avril à Zoodyssée de 19 h à 20 h 30 :conférence d’Antoine Joris, vétérinaire à Zoodyssée, avec la participation de Jean-Michel Nicolas et Claude Desson, commandants de navire.

Conférence gratuite et accessible à tous publics.
19h00-19h30 : Crozet, au coeur de la biodiversité australe parAntoine Joris, vétérinaire à Zoodyssée
19h30-20h00 : Le Marion Dufresne, un des plus grands navires océanographiques au Monde par Jean-Michel Nicolas et Claude Desson
20h00-20h30 : échanges avec la salle
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© Antoine Joris

Deux autres conférences sont également programmées à destination des collègiens les 8 et 11 avril.


Bientôt le départ pour Antoine…

11 03 2011

Antoine quittera l’île de la possession, dimanche prochain, après 7 semaines passées à Crozet.
Il embarquera à bord du Marion Dufresne pour 18 jours de traversée .




“zoom” de l’activité en haute mer d’un Manchot royal

11 03 2011

Étudier l’activité cardiaque en mer permet de progresser dans la compréhension des remarquables performances physiologiques réalisées par cet oiseau en milieu pélagique.

“Six jours de l’activité de plongée d’un manchot”

Ce graphique montre les rythmes d’activités d’un manchot équipé le 29 janvier et revenu le 9 février. Il montre clairement que l’immense majorité des plongées (depth = profondeur) ont lieu de jour, qu’il peut y en avoir plusieurs centaines sur 24h et qu’elles emmènent le manchot régulièrement au-delà de 200 mètres de profondeur. Les données de pression de l’eau sont enregistrées toutes les secondes, il est donc possible d’avoir un profil très précis de toutes les plongées en zoomant sur le graphe.

“Huit minutes de fréquence cardiaque en fonction de la profondeur de plongée”

Ce graphe est un zoom sur le graphe précédent. Il détaille l’activité cardiaque lors d’une plongée de 3.5 minutes qui a emmené le manchot à 100 mètres de profondeur. Sa fréquence cardiaque est passée de 200 BPM en surface à moins de 50 BPM au plus profond de sa plongée.

“Soixante minutes de fréquence cardiaque en fonction de la profondeur de plongée”

Ce dernier graphique montre une heure de l’activité d’un Manchot royal en haute mer. Ce manchot, E8 (pour 8ème ECG posé)a été équipé le 3 février, (à 9,25 kg). Il est revenu de son voyage en haute mer le 24 février, ayant grossi de 2,25 kg. Les courbes bleues indiquent les plongées successives, jusqu’à 100 m de profondeur, et les courbes vertes sont celles de la fréquence cardiaque. Le graphe montre clairement une diminution de la fréquence cardiaque lors des phases de plongée (de 200
BPM à 50 BPM), qui nécessite pourtant de puissants battements d’ailerons pour atteindre de telles profondeurs. C’est l’une des adaptations métaboliques du Manchot royal qui, couplée à une chute spectaculaire de la température corporelle dans certaines zones du corps (intestins, peau), lui permet de rester en apnée bien plus longtemps que ce que les modèles
théoriques ne le prévoient.

D’autres graphes inédits ont été tracés pendant cette campagne, notamment par Kozue Shiomi qui a équipé 10 manchots d’accéléromètres permettant de retracer le trajet du manchot dans les grandes profondeurs dans les 3 dimensions. Pour des raisons d’exclusivité mondiale, ces tracés ne seront pas diffusés avant leur publication par une revue scientifique.


Regard de Charly Bost sur les suivis réalisés lors de cette mission

11 03 2011

“Cette année, des Manchots royaux ont pu être équipés de balises Argos et de GPS, permettant la localisation précise de leurs
déplacements alimentaires à très grande échelle.
Les Manchots royaux sont des athlètes hors pairs, capables d’aller régulièrement à chacun de leur voyage alimentaire (qui dure entre 12 et 25 jours habituellement), à plus de 450 km, dans les eaux du front polaire.
Cette « barrière océanographique » est la limite d’influence des eaux de l’antarctique et abrite des stocks de ressources importants. Accomplies à la nage, dans l’océan Austral souvent démonté, ces performances sont encore plus étonnantes lorsqu’on sait que ces manchots accomplissent plusieurs dizaines de grandes plongées par jour, pouvant dépasser 300m.
Cette année, les manchots ont été plus loin que d’habitude. Certains comme le manchot baptisé “Crush” par le programme Argonimaux (et A2 par l’équipe du 394), est allé à plus de 780 km pour pêcher sa nourriture. La présence d’une anomalie chaude dans l’océan Indien, au nord de Crozet en est probablement la cause. Le suivi par balises Argos des Manchots royaux a
été lancé à Crozet il y a près de 20 ans. Un tel suivi fournit aux scientifiques une base de données unique pour étudier les déplacements interannuels des manchots en rapport avec la distribution de leurs principales proies, les poissons lanternes. Ces minuscules poissons (1 à 9g) sont à la base de l’alimentation d’une grande partie de la biodiversité des prédateurs marins  de cet océan (pétrels, otaries, éléphants de mer,..).  L’étude de ces trajets en mer est en train de permettre aux scientifiques du CNRS de Chizé de modéliser l’impact du changement climatique sur les manchots et leur survie. Les premières analyses sont pessimistes : si les eaux sont réchauffées dans le prochain siècle comme l’indique les modèles climatiques, les manchots devront aller beaucoup plus au sud,  400 km plus loin, ce qui va doubler leurs voyages en mer. Or, si les manchots restent trop longtemps en mer, ils reviendront trop tard à la colonie pour nourrir à temps leurs jeunes qui mourront d’inanition. La population de manchots de Crozet, une des plus au nord de l’aire de répartition, devra émigrer à moyen terme pour survivre, dans des localités plus au sud, comme Kerguelen ou la Péninsule Antarctique. ”

Charles-André BOST, Chargé de Recherche au CEBC.

Responsable du programme de recherche N° 394 : “Oiseaux plongeurs”, soutenu par l’Institut Polaire Français, mené dans les Terres Australes et Antarctiques Françaises.