Le festival Littératures européennes : l’œil de Clémentine

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Une question se pose : pourquoi irions-nous découvrir le festival des Littératures Européennes ?

Comme chaque année, la ville de Cognac organise le festival des Littératures Européennes dont le thème, en cette année 2016, est intitulé « Délier les langues ». Un thème important, en vue des nombreux événements qui ont marqué tous nos pays. Du 17 au 20 novembre 2016, La Salamandre accueillait modérateurs, éditeurs, libraires, traducteurs, interprètes et surtout des auteurs des pays à l’honneur : Espagne, Allemagne, Écosse, Slovaquie et France, en lien avec la célébration des 1000 ans de la cité de Cognac, afin de donner vie à ce festival. Mais il y avait également l’intervention de la radio, de photographes, de journalistes (français, espagnols, allemands), de représentants en uniforme pour alimenter, interroger ou compléter les différents cafés littéraires.

Mon œil, caché derrière l’objectif, a su percevoir de nombreux aspects positifs de ce festival. Un instant bref, étendu sur quatre jours. Une bulle, tout un monde dans lequel, échanges, cultures et littératures se mêlent pour former une expérience incroyable.

Les échanges constructifs entre ces différents intervenants nous permettent d’aborder des sujets autour de la vérité entre le droit et la fiction, de la profession d’écrivain, des guerres, des femmes, de l’Europe, de la lecture musicale, de l’écriture dans une langue différente de notre langue maternelle, des mots qui pourraient excéder la guerre, de la narration de la réalité, des pouvoirs de la peur, des visages de migrants et tant d’autres… Toutes ces conversations, ces débats, nous ouvrent l’esprit sur le monde qui nous entoure. Ils nous permettent d’aborder différemment la littérature et ses sujets variés.

Mais les moments les plus riches, sont, je pense, les échanges entre les auteurs, leurs lecteurs et les personnes présentes sur le site. Des auteurs sympathiques, souriants qui nous apportent beaucoup à travers leurs discours ou leurs dessins ainsi que leur vision artistique et parfois décalée d’un monde au multiples visages.

Clémentine S., TL, LJM, 2016