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Jean Nicolas Arthur Rimbaud – Baron

Publié par le 2 Fév 2012 dans Livres

  ” Quand sera brisé l’infini servage de la femme, quand
elle vivra pour elle et par elle, elle sera poète, elle aussi ! “

La vie d’Arthur Rimbaud
Jean Nicolas Arthur Rimbaud est un des plus grands poètes français, il est né à Charleville en 1854 et il est décédé à Marseille en 1891. A partir de l’âge de sept ans, il écrivait déjà des romans sur la vie, puis vers l’âge de douze ans il disait vouloir être écrivain par la suite. Ses premiers poèmes ont été écrits de ses propres mains à l’âge de quinze ans.
Si Rimbaud a connu un aussi grand succès, c’est grâce à ses amis et quelques-uns de ces admirateurs car ils l’ont incité à faire publier ses œuvres, mais avant sa mort il n’en a fait publier que trois ou quatre, les autres ont été publiées après son décès… Ce qui a donc fait son succès aujourd’hui.
Il décide de partir à Londres en compagnie de son ami Verlaine vers l’âge de dix-sept ans. Ils se séparent par la suite et Rimbaud part à Paris, il sera bouleversé par la déclaration de la guerre. Il tentera de fuir Paris. Dans les poèmes qui suivront cet incident, il dénonce la lâcheté des vainqueurs, poèmes très violents (ex : “L’orgie parisienne” et “Paris se repeuple”). Tout ce qu’il énonce dans ses poèmes sont ses impressions, ses sensations, ses jugements sur la vie et sur les sujets qu’il traitent.
Il écrit donc durant toute sa vie, malgré quelques années de pauses successives. Il a également repris des chansons (françaises pour la plupart) qu’il a généralement modifiées à sa manière et qui ont étés publiées elles aussi après sa mort.
Il rejoindra sa sœur à Marseille et y décèdera à l’âge de trente-sept ans. Arthur Rimbaud deviendra donc une légende seulement après sa mort car ces œuvres n’ont été publiées qu’après son décès avec son accord et l’aide de certains de ses proches et admirateurs.

Quelques uns de ces poèmes
“Sensation” ; “Ophélie” ; “Les Effarés” ; “Rêvé pour l’hiver” ; “Roman” ; Le Dormeur du val ; et bien d’autres encore…

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Ronsard – Joubert Emma

Publié par le 2 Fév 2012 dans Livres

Ce poète de la Renaissance est né en 1524, proche de Vendôme dans le centre de la France. Ronsard a été initié à la littérature antique par son père, il a donc grandi dans le climat des arts et des lettres renaissants.
A douze ans, il est envoyé à Paris par son père où il deviendra le page du jeune duc Charles d’Orléans, fils du roi François 1er.
En 1540, il tombe malade, guérit mais restera moitié sourd. Lui qui se destinait à une carrière militaire ou diplomatique doit se diriger vers autre chose. C’est alors qu’il décide d’étudier les Lettres et la Poésie. Ronsard étudiera au collège de  Coqueret.
Il formera un groupe de poètes avec ses amis les plus proches (Joachim du Bellay, Jean-Antoine de Baïf…), qu’il nommera « La Brigade ». Défense et Illustration de la langue française, œuvre de la Brigade sera publiée en 1549.

« Debout j’entends la Brigade »…

Issu d’une famille de chevaliers, Ronsard décrit le poète comme un chevalier qui entre en compétition.

« Voici ce bon lutteur non jamais abattu,
         Qui pour ravir le prix compagnon de la peine,
       Des muses champion se planta dans l’arène
          Et pour elles cent fois en France a combattu. »

Il intervient dans les conflits politiques et religieux de son époque (XVIeme) et défend les valeurs morales, sociales et politiques : la tradition, l’ordre, l’unité autour du pouvoir royal et le patriotisme.

Les amours sont importants pour Ronsard. Il est d’ailleurs devenu célèbre grâce à ses poèmes amoureux. En 1552, il publie un recueil « Amours » dédié à Cassandre Salvioti, qu’il a rencontrée en 1545 lors d’un bal à la cour et qu’il a longtemps courtisée.

    « Amour, je prends congé de ta menteuse école,
 Où j’ay perdu l’esprit, la raison et le sens,
      Où je me suis trompé, où j’ay gasté mes ans,
      Où j’ay mal employé ma jeunesse trop folle. »
Pierre de Ronsard décèdera le 28 décembre 1585 de maladie. Ce fut un des poètes les plus importants du XVIème siècle.

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Charles Cros (1842-1888) – Nicolas

Publié par le 2 Fév 2012 dans Livres

« Tes yeux, impassibles  sondeurs                                    
D’une mer polaire idéale,
S’éclairent parfois des splendeurs
Du rire, aurore boréale »


Il commença sa scolarité quelques années après avoir déménagé à Paris à                              2 ans.
Charles Cros est doué car il obtient son bac à 14 ans. Son frère lui fait rencontrer des artistes, grâce à ça il fait la connaissance d’un peintre qui faisait scandale. Un peu plus tard, Charles sera amoureux d’une femme (Nina de Villard )  qui reçoit dans son salon des poètes intellectuels. Charles Cros participe au diner des vilains bonshommes comme les avait appelés un journaliste qui ne les aimait pas.

œuvres :
-le coffret de santal  (1873)
-le fleuve (1874)
-la vision du Grand canal des deux mers (1888)
-plainte (1873)

Charle-Cros fut aussi inventeur, il inventa un prototype de télégraphe à une exposition en 1867.
Charles-Cros mourut le 9 août 1888 à Paris, il avait 45 ans.
En 1947, Charles-Cros a eu une académie créée  en son nom spécialiste en disque.

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Vian Boris – Alexis Perreira

Publié par le 2 Fév 2012 dans Livres

” Ca m’est egal d’être laide ou belle.
 Il faut seulement que je plaise aux
 gens qui m’intéressent. “

Vian Boris est un poète né à Avray en 1920 et mort à Paris en 1959
Il est né dans une famille aisée, il a eu une enfance et une adolescence exceptionnellement heureuses et protégées.
C’est pendant cette période dont il se souvenait avec joie qu’il se développe dans la forme de création collective.
Il écrit différentes œuvrettes dont certaines inédites comme «trouble dans les Andains» ou «le geste du major»
En 1946, il publie «un pastique scandaleux» sous le pseudonyme de Veron Sullivane
Un procès contribua à reprendre autour de Vian, une légende de médiocre auteur de roman scandale, que lui même a soutenu en faisant paraître d’autres «Veron Sullivan» («et on tuera tous les affreux» en 1948). En même temps Vian faisait paraître sous son nom «Verquocin et le Plancton» (1940) et aussi «l’écume des jours», «l’automne à Pékin» (1947) «les fourmis» (1949)

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Jacques Prévert -Auffret

Publié par le 2 Fév 2012 dans Livres

Auteur : Marie Auffret

 

Si quelqu’un vous dit : « Je me tue à vous le répéter », laissez-le mourir.

Sa vie de 1900 à 1977

Jacques Prévert poète français, né en 1900 à Neuilly-sur-Seine et mort en 1977 à Omonville-la-Petite.

Après le succès de son premier recueil de poèmes, Paroles, il devint un poète populaire grâce à son langage familier et ses jeux de mots.
Après son certificat d’études, il part faire son service militaire en 1920. Peu après son service militaire, en 1925 il revient sur Paris où il séjourne avec son ami Marcel Duhamel qu’il a rencontré lors de son servie militaire en Turquie . Dans la même année, il se sépare de sa femme Simone.

Prévert est toutefois trop indépendant d’esprit pour faire véritablement partie d’un groupe constitué, quel qu’il soit. Il supporte mal les exigences d’André le Breton. En 1932, il écrit les textes pour le « groupe Octobre » et il participera aux Olympiades du théâtre à Moscou.

En 1936 la mort de son père André Prévert le touche beaucoup. En cette même année il rencontre sa nouvelle femme Jacqueline et c’est la fin de sa troupe  « Octobre »,
Il prendra ses distances avec le mouvement communiste.
En 1940 il est reformé pour la deuxième guerre mondiale.
Puis en 1944 il écrit « Les enfants du Paradis » qui a un grand succès.

En 1955 il joue au cinéma en adaptant « Notre-Dame de Paris » de Victor Hugo
Il achètera une maison à Omonville-la-Petite dans la Manche
Il va refaire un recueil  composé par René Bertelé « Choses et Autres » en 1972

Il meurt à la suite d’un cancer à l’age de 77 ans.

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CHARLES BAUDELAIRE (1821-1867)-Gaborit

Publié par le 2 Fév 2012 dans Livres

Un marginal

Charles Pierre Baudelaire est un poète français né à Paris le 9 avril 1821et mort dans la même ville le 31 aout 1867. Il perd son père à l’âge de six ans. Après des études secondaires à Lyon puis au lycée Louis le Grand, Baudelaire mène une vie marginale et de bohème dans le Quartier latin.

 

En 1841, sous la pression de sa famille, il embarque pour les côtes d’Afrique et de l’Orient. Il séjourne à l’île Bourbon (La Réunion) et, en rentrant à Paris en 1842, écrit ses premiers textes.

 

En 1844, sa famille s’indigne de sa vie de débauche. Baudelaire devient alors journaliste, critique d’art et critique littéraire.

Une traversée de l’enfer

Commence alors une existence difficile, marquée par un grand désespoir (tentative de suicide en 1845), de gêne matérielle il devient critique d’art pour survivre , de la maladie (la syphilis). Ces années 1845-1848 sont celles où il compose le plus grand nombre de pièces des “Fleurs du Mal”. C’est aussi à cette époque qu’il découvre Edgar Allan Poe, qu’il admire et qu’il traduira en partie. Il se lie avec Marie Daubrun et s’engage aux côtés des révolutionnaires de 1848. Mais les lendemains de la révolution l’écœurent, tout comme le révoltera le coup d’Etat du 2 décembre 1851.

Le poète maudit

1857 est l’année de publication des “Fleurs du mal” .Baudelaire est attaqué en justice pour «immoralité» et voit son recueil amputé de poèmes jugés particulièrement scandaleux.

Poèmes des fleurs du mal
L’Ennemi

 Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux orage,
Traversé çà et là par de brillants soleils ;
Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage,
Qu’il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils.

Voilà que j’ai touché l’automne des idées,
Et qu’il faut employer la pelle et les râteaux
Pour rassembler à neuf les terres inondées,
Où l’eau creuse des trous grands comme des tombeaux.

Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve
Trouveront dans ce sol lavé comme une grève
Le mystique aliment qui ferait leur vigueur ?

– Ô douleur ! Ô douleur ! Le temps mange la vie,
Et l’obscur ennemi qui nous ronge le cœur
Du sang que nous perdons croît et se fortifie !

Autres poèmes des “fleurs du mal

-L’Ennemi -La mort des artistes
-La vie antérieure (Français et Anglais) -La fin de la journée
-Harmonie du Soir -L’albatros
-L’Invitation au Voyage
-Spleen
-Tristesses de la Lune
-La Mort des amants
-La Mort des pauvres

En 1860, il publie Les Paradis Artificiels (célébration des drogues) et continue son œuvre de critique d’art lucide et hardi.

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Rimbaud Arthur Thuloux Eloïse

Publié par le 2 Fév 2012 dans Livres

« Je m’en allais les poings dans mes poches crevées, mon paletot aussi devenait idéal … »

Jean Nicolas Arthur Rimbaud né à Charleville le 20 octobre 1854 de père Frederick Rimbaud, capitaine d’infanterie et de mère Marie Catherine Vitaly Cuif paysanne.
Jean Nicolas Arthur Rimbaud était un élève modèle à l’école.
Il a écrit son premier poème à l’âge de 15 ans, à l’âge de 17 ans, il fugue de chez lui. il compte aller à la capitale et est arrêté à Paris pour avoir voyagé sans billet le 31 août 1870 et est libéré le 4 semptembre 1870.
A l’âge de 20 ans Jean Nicolas Arthur Rimbaud  décide subitement d’arrêter d’écrire .
Il part en Yémen et en Ethiopie il devient alors explorateur.
Jean Nicolas Arthur Rimbaud va s’installer à Chypre  où il dirige une équipe d’ouvriers qui exploitent une carrière.
Il retourne en France en mai 1879.
Il se lance dans un trafic d’armes pour le roi du Choa. Il est de plus en plus fatigué en 1886-1887.
Il va à marseille pour se faire opéer du genou le 20 mai, ce sera son dernier voyage.
Jean Nicolas Arthur Rimbaud est de plus en plus malade : le 9 semptembre 1891 il a des hallucinations et le 10 septembre 1891 il décède à 37 ans.

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René Char – Touche

Publié par le 2 Fév 2012 dans Livres

Auteur: Touche Hugo

 

René Char (1907-1988) Né en 1907 à l’isle-sur-sorgue, René Char adhère à 22 ans au mouvement surréaliste Mais ce n’est qu’un passage pendant lequel il signera quelques tracts et un recueil en commun avec Eluard et Breton en 1930. En 1934, il reprend son indépendance. Son oeuvre devient celle d’un solitaire ne souffrant d’ aucune compromission. Elle témoigne de son insoumission devant les agressions du monde. La poésie de Char puise sans cesse dans le réel et dans la terre. René Char meurt d’une crise cardiaque le 19 février 1988. Le mai de la même année, paraîtra un recueil ” L’éloge d’une soupçonnée”.

Les pétales s’ouvrent et s’étendent, sortent de la ronde, escortés par la mort, adjoints un instant au coeur révoquant de la rose. La rose, l’équivalente d’une vaillante étoile qu’un parfum plus distant aurait touché, lui donnant la couleur d’un astre non commun. Et la voici informe demandant aux éclairs dans le ciel un peu de leur courroux… Terre, convoitise des maraudeurs, hier prompte à nous impliquer! La luisance bleutée vient de nous parvenir. L’un d’entre eux a dit, l’index pointé : “C’est l’étoile des rats! La seule dont l’ombre me demeure limpide.” De controverse point! Mais du grief au malheur, à coup sûr. Rose au nombre confondu où prédominaient vieillards et enfants, sur cette base incertaine la joute a pris fin. Effeuillaison de la rose. Dissipation de l’étoile.” Ses poèmes Le Marteau sans maître, 1934 Placard pour un chemin des écoliers, 1937 Dehors la nuit est gouvernée, 1938 Feuillets d’Hypnos, 1946 Fureur et mystère, 1948 la Parole en archipel, 1962 la Nuit talismanique, 1972 Chants de la Balandrane, 1977 Il meurt le 19 février 1988 d’une crise cardiaque à Paris.

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CLAUDE ROY – Charreau

Publié par le 2 Fév 2012 dans Livres

Claude Roy (Claude Orland) est un écrivain français né à Paris le 28 août 1915, fils d’un

artiste-peintre d’origine espagnole et d’une mère charentaise, il est élevé à Jarnac. Il se lie d’amitié avec François Mitterrand avec qui il va faire une partie de ses études. D’abord étudiant à Bordeaux il va ensuite monter à Paris en 1935 pour s’inscrire à la faculté de droit.

Appelé par ses obligations militaires, il est déjà soldat lorsque la guerre éclate. Tandis que son poème est publié, il se fait emprisonné en juin 1940, mais s’évade en octobre 1940 pour rejoindre la zone libre.

En 1941 son expérience de la guerre et l’action du régime de Vichy l’amène à cesser sa collaboration avec « je suis partout ».

Ensuite il s’engage dans la résistance au sein des Etoiles, une organisation où il rencontre Gide, Giraudoux, Eduard, Aragon et Elsa Triolet. Il devient communiste en 1943, rallié au FFI lors de la libération de Paris, il devient correspondant de guerre durant la campagne d’Allemagne où il suit des procès pour combat. Jusque là connu comme poète, il publie le roman « la nuit est le manteau des pauvres » en 1949.

Claude Roy se marie en seconde noce en 1958 avec la comédienne et dramaturge Loleh Bellon (1925 – 1999), il devient alors le beau-père de Jaime Semprun (1947-2010). En 1983, il publie 6 volumes de son journal intime, qui couvre les années 1977-1995. Il meurt en 1997, à l’âge de 82 ans .

Bestiaire du coquillage

“Si tu trouves sur la plage
un très joli coquillage
compose le numéro
OCÉAN O.O

Et l’oreille à l’appareil
la mer te racontera
dans sa langue des merveilles
que papa te traduira.”

 

 

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Guillaume Wilhelm Apollinaris Albert Krostrowitsky dit Apollinaire

Publié par le 2 Fév 2012 dans Livres

auteur : QUERE raphael

(1880-1918)

« Les anges les anges dans le ciel
L’un est vêtu en officier
L’un est vêtu en pâtissier
Et les autres chantent. »

la blanche neige
de Guillaume Apollinaire


la vie de guillaume

Il est né le 26 août 1880 à Rome, est mort de la grippe espagnole en 1918 à paris, comme plusieurs millions d’êtres humains. Il fut blessé à la tête pendant la guerre de 1914-1918. Il fréquenta de nombre artistes, écrivit des poèmes… Apollinaire est bien entendu un pseudonyme d’artiste : l’homme s’appelait en réalité Wilhelm Apollinaris Albert Kostowitsky. Né le 26 août 1880 à Rome et mort pour la France le 9 novembre 1918 à Paris, c’est un poète et écrivain français, né polonais, sujet de l’Empire russe.

Entre 1902 et 1907, il travailla pour divers organismes boursiers et commença à publier contes et poèmes dans des revues. En 1907, il rencontra l’artiste peintre Marie Laurencin, avec qui il entretient une relation chaotique. Il se lia d’amitié avec Pablo Picasso, Paul Gordeaux, André Derain, Edmond-Marie Poullain, Maurice de Vlaminck et le Douanier Rousseau. En septembre 1911, il est accusé de complicité de vol parce qu’une de ses relations avait dérobé des statuettes au Louvre, il a été emprisonné durant une semaine à la prison. En 1913, il publie Alcools.

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