La déshumanisation

La déshumanisation

La déshumanisation commence dès le départ du chemin vers le camp de concentration quand les déportés sont entassés dans le wagon en direction des camps de concentration. Dans les wagons, il y a un manque total d’hygiène, c’est à dire que pour les nourrir ils leurs jettent de la nourriture par le haut du wagon. Il y a quelques chanceux qui parviennent à la saisir avant qu’elle n’atterrisse par terre. En effet, le sol est recouvert de besoins puisqu’il n’y a pas de toilettes et ils sont donc obligés de faire leurs besoins les uns sur les autres.

A la sortie du wagon, ils sont débarrassés de leurs vêtements et sont nus devant tout le monde : hommes, femmes, enfants confondus. Ils sont ensuite triés par catégorie et on leurs tatoue des numéros qui remplacent leur prénom. L’action de déshumaniser est également représentée ainsi. On les sépare de leurs familles et les enferme dans des baraquements. Ils sont serrés et n’ont pas de vie privée. Le manque de nourriture les rend maigres. Leurs corps se ressemblent tous.

Les SS les traitent pire que les esclaves à la période d’esclavage aux États-Unis. Il y en a aussi qui réussissent à réchapper à ces atrocités car ils sont utiles aux camps de concentration ou aux expériences sur des sujets à vif. Effectivement, la vision des nazis sur le monde est complètement scientifique : tout ce qu’ils prouvent a un sens et n’est pas une pure invention. Primo LEVIS a raconté dans son ouvrage Si c’est un homme la façon qu’il a utilisée pour s’échapper du camp de Monowitz. en étant chimiste de métier et donc en travaillant dans une usine chimique à coté du camp qui lui était destiné.