Analyse du livre de Primo Levi : “Si c’est un homme”.

Si c’est un homme, Primo Levi   

  Si c’est un homme est un récit autobiographique. Comme Primo Levi le précise dans sa préface écrite en Janvier 1947, tous les faits qu’il raconte sont réels.

Il fut prisonnier par la milice fasciste et déporté dans le camp de Monowitz car il était un Résistant. D’ailleurs, cet auteur y resta plus d’un an. Dans ce livre, Primo Levi démontre et interprète l’état d’esprit qui régnait dans les camps concentrationnaires pour dénoncer: la Déshumanisation. Ce récit comprend dix-sept chapitres allant de l’exposition du “voyage” vers Monowitz à la cause des dix derniers jours de Levi vivant, où l’armée rouge pénètre dans le camp.

•Dans son premier chapitre, Primo Levi raconte le long “voyage” de quinze jours pour le camp de Monowitz, la promiscuité des wagon[glossary]s de marchandise, la faim mais également la soif. Il nous fait aussi part de son étonnement à l’arrivée au camp : “Les “voyageurs” sont triés par catégories d’âge, de sexe et en fonction de leurs capacités au travail. Ensuite, les femmes, les enfants et les vieillards partent pour les chambres à gaz.” Quant à Levi, il fait partie des “personnes aptes” à travailler et est destiné au camp de Monowitz ([glossary]camp de concentration).

•Dans son second chapitre, il cite le trajet en camion jusqu’au camp où les prisonniers subissent différentes phases de destruction de la personnalité : on leur ôte leurs vêtements, puis on leur tond entièrement les cheveux, puis on les rase et leur fait prendre un douche. Ensuite, une série de numéros leur est tatouée sur le bras et on leur impose un uniforme de détenu.

Primo Levi décrit ensuite l’organisation et les règles du camp. Ensuite, il évoque les différentes catégories de prisonniers et leurs conditions de travail. Après deux semaines passées à Monowitz, le narrateur montre alors l’horreur et l’agressivité dans laquelle lui et beaucoup d’autres prisonniers sont.

•Dans le chapitre numéro trois, nous apprenons qu’il rencontre un détenu qui est déporté depuis plus longtemps que lui et cet homme va donner à Primo Levi des conseils de survie : il est important de se laver, de cirer ses chaussures, de continuer à se respecter pour rester un homme. L’auteur nous fait donc comprendre la chance qu’il a eu de croiser ce prisonnier.

•Dans le chapitre cinq, Primo Levi raconte les nuits de cauchemar dans les camps et les rêves que font tous les détenus : celui de boire et de manger (exemple: “Supplice de Tantale” où ils aperçoivent des aliments mais qu’ils ne peuvent les manger), de retourner chez eux et de retrouver leurs proches.

•Dans le sixième chapitre, le narrateur fait face au travail. On leur demande de déplacer des blocs de fonte de plusieurs tonnes. En outre, il existe un moyen d’échapper partiellement à cette cadence inhumaine: celui de se rendre aux latrines. Vient ensuite la distribution de la soupe à 12H, puis après cette courte pause, la reprise du travail intensif.

•Primo Levi évoque également les combines, les trafics, les vols auxquels se livrent les prisonniers du Lager. De plus, il y a un trafic avec les civils qui travaillent à la Buna.

•Pendant la semaine du 11 janvier 1945, l’auteur est à l’infirmerie : il a la scarlatine (maladie infectieuse qui provoque des rougeurs et une forte fièvre). On doit évacuer le reste des détenus car les Russes approchent du camp; seuls les plus vulnérables ne feront pas partie du convoi…

Sources:

* Site « Alalettre.com »

* Livre de Primo Levi Si c’est un homme