La vie dans les camps de concentration

La vie dans les camps de concentration

La vie dans les camps n’était pas simple, au contraire. A leur arrivée dans le camps, les déportés les plus en forme sont gardés pour le travail forcé, mais, les enfants et les vieillards juifs ainsi que les malades déportés étaient immédiatement dirigés vers les chambres à gaz puis, les nazis brûlaient leurs corps dans les fours crématoires ou sur des bûchés. En plus, les femmes étaient séparées des hommes.

Les familles ne pouvaient donc plus être ensemble. Nous pouvons penser que cela devait être très dur de n’avoir personne sur qui compter, près de soi.

Combien de femmes ont dû se dire qu’elles ne reverraient sans doute jamais leurs maris ou leurs fils avant leur mort ?
La réponse est : beaucoup trop. Beaucoup trop de femmes ont dû se battre car elles avaient emprisonnées dans ces camps à cause de leur religion ou de leur idées.
Je parle des femmes mais il a forcément dû se produire la même chose pour les hommes.

Le matin, les prisonniers étaient réveillés vers 4 heures du matin par les hurlements des nazis.
Pour le petit déjeuner, ils n’avaient presque rien à manger, un bout de pain dur et une tasse de café, si on pouvait appeler cela du café. Mais malheureusement pour eux, parfois le kapo « s’amusait » a versé le café par terre et a jeté le peu de pain distribué dans la boue.

Ensuite, venait l’appel.

Puis, au bout de nombreuses heures, quand l’appel se terminait, les déportés devaient se rendre à pied dans les camps de travail même si ceux-ci étaient situés à plusieurs kilomètres du camp.
Il ne fallait pas croire qu’ils pouvaient avoir un moment de tranquillité durant le trajet ; les kapos n’hésitaient pas à les ruer de coup ou à les injurier.

Le travail qu’ils devaient effectuer était très dur et surtout stupide comme déplacer des sacs d’un point à un autre ou creuser des tunnels ou des tranchées. S’ils n’avaient pas d’outils, ils devaient effectuer le travail à main nu.
Mais, ce qui restait le plus horrible était le fait de devoir travailler sous la surveillance des SS, qui ne se privait pas de les frapper ou même de les tuer si ils jugeaient que ils ne travaillaient pas assez vite.

La pause de midi était le seul moment pour les déportés de récupérer et de manger mais ce qui était servi n’était rien d’autre que de l’eau avec quelques légumes. Cette pause était très courte, il fallait donc se dépêcher. Puis, lorsque la fin de cette pause était sifflée, ils recommençaient à travailler. La journée de travail durait entre douze et quatorze heures.

A la fin de la journée, alors que tout le monde n’en pouvait plus, les nazis leurs faisaient regagner le camp à pied. De plus, les survivant devaient subir le traumatisme de devoir porter sur leurs dos, leurs camarades décédés durant la journée.

Arrivés au camp, les déportés se remettaient en ligne pour l’appel du soir.

Quand l’appel[glossary] est enfin terminé, c’est l’heure de la distribution de la soupe et aussi une opportunité pour les [glossary]nazis de redonner des coups. Je ne vous cache pas que la nourriture servie au soir était aussi infecte que celle du matin et de midi. Mais, ils étaient bien obligés de manger pour reprendre quelques forces et ainsi pouvoir affronter la journée du lendemain.
Puis, enfin vient le moment du coucher, celui que tout le monde attendait. Mais parfois, le soldat chargé de la direction de du baraquement décide de leur faire faire quelques exercices physiques, toujours avec des coups, comme supplément.

Les baraques ne pouvaient même pas être considéré comme un dortoir, mais plutôt comme un taudis. Elles étaient remplies de déchets, ce qui était insoutenable. Les baraques et les lits étaient en bois, il n’y avait pas de matelas, ni d’oreiller. Bien sur, rien n’avait été réglé pour que la température soit à un niveau normale, de ce fait, il y faisait très chaud en été et extrêmement froid en hiver.
Après cela, ils essayaient de s’endormir avec le bruits de leurs camarades qui étaient à l’agonie. De plus, ils n’avaient pas un lit pour eux seul mais, au moins pour cinq personnes.

 

Sources :

livre « Disparue à Ravensbrück » de Jacques Marzac

www.jewishgen.org et son article sur les camps, consulté en janvier 2017

struhof.fr avec un article sur la déportation et le témoignage de Denise Vernay