Les deux grands apports du TNI

Pour beaucoup d’enseignants qui utilisent le TNI avec leurs élèves, deux aspects reviennent fréquemment et semblent les plus importants.

 

Le premier est la mémorisation. L’enseignant conserve grâce au logiciel les tracés effectués à l’aide du TNI, ceux qu’il a effectués mais aussi et surtout ceux des élèves. Il dispose ainsi des remarques, des propositions des élèves de la classe de … Cet aspect est donc d’un grand intérêt pédagogique. Au tableau blanc classique, conserver les traces des propositions élèves avec leur intitulé exact s’avère impossible mais le TNI conserve tout. Il permet de valoriser le travail des élèves.

De même, lorsqu’un élève est absent, l’enseignant peut exporter les tracés effectués au TNI et mettre à la disposition de l’élève absent pour qu’il puisse rattraper plus facilement.

De plus, le logiciel permet de revenir facilement en arrière. L’enseignant a expliqué depuis 15 minutes une notion qu’un élève lui demande d’expliquer à nouveau. Il revient alors rapidement sur les tracés correspondant à l’explication de cette notion.

Il s’avère très utile pour réactiver la mémoire des élèves. Il permet d’afficher au début d’un cours les dernières annotations du cours précédent. Les élèves “raccrochent” beaucoup plus vite au thème étudié.

 

Le second est l’interactivité avec les élèves. Le TNI facilite la participation des élèves et les motive davantage. leur attention est aussi beaucoup plus forte. Apprendre en faisant est de toute façon beaucoup plus efficace. L’utilisation de la tablette par les élèves apparaît elle aussi pertinente. Les élèves de collège acceptent sans difficulté d’aller écrire sur le TNI. En lycée, l’attitude des élèves est différente. La tablette leur permet alors de participer de leur place.

Insérer facilement des documents multimédias

Le logiciel interwrite comme les autres logiciels de TNI permet d’insérer facilement des documents multimédias :

 

  • images
  • liens hypertextes
  • sons
  • vidéos
  • animations flash

Rien d’extraordinaire mais l’intérêt repose sur l’insertion dans le même support de documents que l’enseignant peut facilement comparer ou faire comparer à ses élèves.

 

Pour insérer des éléments multimédias, le logiciel Interwrite dispose d’outils spécifiques :

 

  • un outil liens Liens qui apparaît dès qu’un objet, une zone de texte, une image … sont sélectionnés
  • un outil Flash player pour insérer une animation flash
  • un outil Fichier audio pour les sons
  • un outil Insérer un support pour importer facilement une image
  • un outil Fichier vidéo mais celui-ci n’est pas, pour le moment du moins, fiable

Pour intégrer facilement une vidéo, il suffit de sélectionner une image, une zone de texte (qui servira de support permettant d’appeler la vidéo) puis d’insérer un lien en cliquant sur liens. Cliquer sur Ajouter/Editer un lien puis dans Type de lien :, choisir Lien à un fichier. Cette procédure permet d’utiliser le lecteur vidéo par défaut de l’ordinateur au lieu du lecteur vidéo d’Interwrite.

Généralement, le lecteur vidéo par défaut d’un ordinateur est Windows Media Player. Visualiser la vidéo, c’est bien, pouvoir capturer une image de la vidéo pour travailler dessus, c’est encore mieux. Cependant, un problème se pose. Une vidéo est composée de couches (layouts en anglais) et si l’outil Capturer est utilisé pour capturer une image de la vidéo en pause avec Windows Media Player, le seul résultat sera un écran noir. Il faut donc modifier les options de Windows Media Player et décocher l’utilisation des layouts.

Sinon, il existe deux solutions plus simples :

  • utiliser VLC qui dispose d’un outil qui capture facilement une image d’une vidéo (aller dans Vidéo et cliquer sur Capture d’écran)
  • utiliser Media Player Classic qui dispose des mêmes fonctionnalités (aller dans Fichier et cliquer sur Enregistrer l’image)

Par exemple, en Histoire (collège ou lycée), il est très intéressant de confronter différents médias (animation flash, pages internet, images, textes, sons, vidéos) pour les comparer, les opposer facilement.

Ci-joint deux exemples simples :

La France pendant la Deuxième Guerre mondiale avec une animation flash, la demande d’armistice du Maréchal Pétain puis l’appel du général de Gaulle à comparer avec l’affiche qui reprend cet appel. Il existe un fichier audio reprenant un appel à la Résistance du général De Gaulle (daté du 23 juin) mais il n’a pas été joint à ce fichier.

La France pendant la Deuxième Guerre mondiale – Fichier GWB zippé

Les critiques du taylorisme à travers l’art et le cinéma (images avec un lien vers un site internet et des extraits vidéo des films de Charlie Chaplin)

Le taylorisme remis en question -Fichier GWB zippé

Le travail sur le texte

Il est souvent oublié au profit du travail sur l’image alors que le TNI offre pourtant des possibilités très intéressantes.

 

Comment utiliser le support texte avec le TNI ?

 

– soit l’enseignant ouvre son texte (déjà tapé) avec un logiciel de traitement de texte. Il lui suffit alors d’utiliser un des outils d’annotation (le stylo ou le surligneur) pour effectuer une copie d’écran. Le texte est alors une copie d’écran sur laquelle l’enseignant va annoter, thématiser ou le faire faire à ses élèves.

 

– soit l’enseignant ouvre son texte (déjà tapé) avec un logiciel de traitement de texte. Il lui suffit alors d’effectuer une capture (sous forme d’image) du texte avec l’outil capturer. Il peut alors annoter cette image avec les outils d’annotation du logiciel Interwrite.

– soit l’enseignant ouvre son texte (déjà tapé) avec un logiciel de traitement de texte, le sélectionne puis le copie. Il crée ensuite une page blanche avec le logiciel Interwrite. Il insère dans celle-ci une zone de texte (outil texte) où il colle le texte. Attention le copier coller respecte bien la mise en forme lorsque le logiciel de traitement de texte est word mais parfois celle-ci réserve des surprises avec openoffice (il existe un moyen de la conserver : exporter le texte tapé sous openoffice en pdf, ouvrir le pdf, sélectionner le texte et le copier).

Avoir copier coller du texte dans une zone de texte présente un autre intérêt, celui de pouvoir dissocier chaque mot du texte avec l’option diviser la phrase en mots diviser la phrase en mot

Cette fonctionnalité est intéressante pour faire facilement des textes à trous, mais aussi pour mettre les différents mots d’une phrase en désordre afin de demander aux élèves de les remettre dans l’ordre, de travailler sur la structure grammaticale d’une phrase (en lettres, en langues vivantes) ou d’extraire les mots-clés d’un texte pour les réutiliser dans la trace écrite.

Par exemple, en Histoire que ce soit en collège ou en lycée, le TNI permettrait de thématiser facilement avec les élèves des extraits du Traité de Versailles.

Clauses du traité de Versailles – Fichier GWB zippé

Comparer deux documents

Le TNI permet de comparer très facilement deux documents (deux cartes, deux textes, deux images …).

En Histoire en classe de première de lycée (L et ES), les cartes de l’Europe en 1850 et en 1914 doivent être mises en perspective.

Le TNI permet de mettre côte à côte les deux cartes et de noter en dessous tous les éléments tirés de cette comparaison. Une animation flash permet ensuite d’expliciter les différentes modifications remarquées.

Les cartes de l’Europe en 1850 et en 1914 – fichier GWB zippé

Le travail sur l’image

Le TNI interwrite comme tous les autres TNI dispose d’outils qui lui permettent de travailler facilement sur une image.

 

Prenons quelques exemples :

 

1. En géographie collège et lycée, la mégalopole japonaise est l’un des thèmes étudiés. le logiciel Google Earth permet de visualiser de façon très précise sur la baie de Tokyo, mettant ainsi en évidence la poldérisation de celle-ci.

 

Il suffit d’utiliser l’outil capturer pour importer l’image sur laquelle l’enseignant va faire travailler les élèves en schématisant les terre-pleins et en les caractérisant. Ceci montre aussi l’un des grands défis que les Japonais ont à relever, l’exigüité de leur territoire (pratiquement deux fois plus petit que la France avec une population deux fois plus nombreuse).

La mégalopole japonaise – exemples de capture d’écran au format GWB zippé

2. En histoire cinquième, le tympan de Conques est fréquemment utilisé pour décrypter le Jugement Dernier. il suffit d’importer une photographie de ce dernier puis d’utiliser les outils zoom pour faire discerner aux élèves les différents éléments du tympan, de l’outil capturer pour les découper puis des outils crayon, lignes par exemple pour légender.

Travail sur le tympan de Conques – fichier GWB zippé

Le tympan de Conques – image au format jpg prise par C. Hilairet et libre de droits

3. En Histoire, nous utilisons assez souvent les tableaux comme sujet d’étude. Ainsi en collège (classe de 4ème par exemple) ou en lycée, certains ont été intégrés comme document à étudier.

Par exemple, la Ronde de Nuit de Rembrandt est un tableau très intéressant en particulier concernant l’utilisation du clair obscur. De même, l’étude des Ambassadeurs de Holbein le Jeune apparaît pertinente pour illustrer l’Humanisme et la Renaissance tout en faisant un lien avec la Réforme.

Pour un travail sur un tableau, plusieurs outils semblent indispensables :

– le projecteur pour mettre en évidence un procédé pictural (le clair obscur par exemple)

– l’outil ligne pour tracer les grands axes de construction du tableau

– L’outil capturer pour faire des captures des principaux protagonistes du tableau

– Les outils stylo ou zone de texte pour légender et schématiser