Les Expressifs terminent positifs !

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Les organisateurs sont fiers de l’édition 2013

Les expressifs ont fait leur spectacle du 03 au 06 octobre dans les rues de Poitiers. Retour sur l’évènement avec les organisateurs.

141 représentations proposées par Poitiers Jeunes, ont attiré les Poitevins dans les rues de la ville. La pluie du vendredi n’a pas gâché la fête, juste annulée 9 spectacles. «On prend le risque de le faire en octobre, ça n’est pas de l’art de salon. » précise Mickaël BUNO, chargé de communication de Poitiers Jeunes, ajoutant « Il n’est pas facile de mettre un toit sur la tête de nos compagnies. » Satisfaits de leur 18ème édition,  les organisateurs se félicitent de « l’implication hors-normes de tous les bénévoles », que ce soit pendant et après le festival. « On a même des mères et des filles qui s’engagent sur l’évènement. C’est la richesse des mélanges dans une bonne ambiance » s’accordent les organisateurs. Poitiers Jeunes se projette déjà sur 2014, et compte fêter dignement les 20 ans de l’association avec quelques surprises lors du prochain festival.

 

Les Expressifs en chiffres

  •  4 jours : c’est la durée du festival
  • 33 : le nombre de techniciens
  • 76 : le nombre de compagnies
  • 100 : le nombre de bénévoles
  • 141 : le nombre de représentations
  • 324 : le nombre d’artistes présents
  • 1700 : le nombre de repas servis aux artistes et bénévoles
  • 25000 : le nombre de spectateurs
  • 240000 € : le budget du festival

Thé à la Rue : « Dans notre société, tout se vend tout s’achète ».

Amédée de la compagnie Thé à la Rue nous donne ses impressions sur les Expressifs.

#1JaP : Quand et pourquoi avez-vous crée la compagnie ?

Amédée : « La compagnie a été crée en 1995. Au départ  pour passer des  vacances différentes, non ordinaires, « sans but précis », pour tester des nouveautés. Et nous avons créé un spectacle de rue ».

#1JaP : Pour avoir choisi ce nom « Thé à la rue » ?

Amédée : « C’est basée sur une expression quand j’étais jeune. Je disais souvent à mes amis « T’es à la rue », le « Thé » est une abréviation de Théâtre et c’est pour faire un jeu de mot ».

#1JaP : Pourquoi avoir l’idée de vendre la commune dans votre spectacle ?

Amédée : « C’est parti du constat que dans notre société, tout se vend et tout s’achète. On était un peu agacé de ce monde financier où les entreprises se vendent et se rachètent sans se soucier des gens qui y travaillent. C’est pour regarder de quel monde on vient et alerter le public ».

#1JaP : Combien de personnes se sont engagées sur ce projet et combien de temps faut il pour créer le spectacle ?

Amédée : « Nous sommes 2 comédiens, une personne sur la création et un metteur en scène. Le spectacle a été créé en un an et demi. Nous sommes partis en résidence une semaine par mois dans une ville différente pour avoir un rendu différent selon les villes ».

#1JaP : Depuis quand participez-vous au festival des expressifs ?

Amédée : « Ça fait longtemps, on a dû y jouer tous nos spectacles. C’est au moins la 5ème fois que nous participons, nous étions déjà à Poitiers lorsque le festival s’appelait « Poitiers Presse Papier » en 1999 ».

#1JaP : Que pensez du public poitevin ?

Amédée : « C’est difficile de savoir vraiment ce que pense le public, il y a des gens qui viennent nous parler à la fin du spectacle et d’autres qui partent avant la fin. Nous on s’est bien amusé et le public a eu l’air de bien s’amusé aussi ».

 

Propos recueillis par Flavie Gaultier et Chloé Lamarre, k’eskon attend ?/ Collège Descartes, Châtellerault

Joseph K : « Ça a bien rigolé à Poitiers ! »

Entretien avec Stanislas de la compagnie Joseph K qui a présenté Le Grand Guichet.

#1JàP : Comment avez-vous été accueilli lors des Expressifs ? Comment le public a réagi à votre spectacle ?

Stanislas : « Nous avons été très très bien accueillis. Nous cherchions à provoquer le rire des spectateurs et à Poitiers ça a bien rigolé ».

#1JàP : Seriez-vous prêt à revenir dans ce festival ?

S : « Bien sûr, avec grande joie ! Nous étions déjà venus dans ce festival qui existe depuis longtemps et c’est pour nous l’occasion de nous faire repérer par d’autres programmateurs de spectacles ».

#1JàP : Pour quelle raison avez-vous choisi de produire ce spectacle et pas un autre aux Expressifs ?

S : « Nous avons trois spectacles : Les contre visite guidées par Jérôme Poulain, le Grand Guichet et Conférence du Monde.  C’est le programmateur et le directeur du festival qui ont choisi le Grand Guichet ».

#1JàP : Pouvez-vous nous parler un peu plus de votre compagnie ? Et d’où vient son nom ?

: « Il y a 3 ou 4 personnes dont 2 comédiens pour chaque spectacle. Joseph K est un héros d’un livre de Kafka, Le Procès qui dénonce les difficultés avec l’administration. C’est un nom qui nous va bien car c’est aussi le thème du Grand Guichet ».

#1JàP : Pourquoi avoir choisi de faire du théâtre de rue ?

: « L’intérêt avec le théâtre de rue c’est que si les gens s’ennuient, ils peuvent s’en aller. A Poitiers, peu de gens sont partis. »

 Propos recueillis par Mathilde Lacroix et Thibaud Simon, k’eskon attend ?/ Collège Descartes, Châtellerault

Bernard Mouchon, musicien programmateur

Bernard Mouchon est responsable de la médiation et du programme des musiques actuelles au TAP. Ancien musicien, il est passé de l’autre coté de la barrière.

Interview de Bernard Mouchon

Interview de Bernard Mouchon

 Le parcours d’un passionné

Tout d’abord étudiant en lettres, puis en troisième cycle, spécialisé en management culturel, il pratiquait en parallèle le trombone et le chant lyrique au conservatoire de musique.

Dans ses débuts, il a travaillé dans l’agence régional du spectacle vivant, « l’A » à Poitiers celle-ci étant spécialisée dans le développement artistique en région Poitou-Charentes.

La sélection des artistes

Bernard Mouchon présélectionne les artistes grâce à un travail de « veille » et de recherches: il les repère chaque saison sur les blogs, les réseaux sociaux, dans les festivals ou la presse spécialisée et parfois même, à l’aide des maquettes adressées par les artistes eux-mêmes. Parmi les festivals locaux, Bernard Mouchon fréquente plus particulièrement les « nouvelles scènes » à Niort où il apprécie découvrir des « groupes émergents ». Il déclare se donner « une ligne artistique », sans tenir compte directement de l’avis du public, mais en visant une tranche d’âge en priorité, comme par exemple dans le choix du concert de “Fauve”, groupe pour lequel il ajoute avoir été séduit par “leur univers, la qualité de leur texte et leur intelligence sur scène”.

Pour conclure, il dit concocter sa programmation avec une année d’anticipation et en combinant “différents ingrédients et critères comme pour l’élaboration d’une bonne recette” et ainsi tenir compte des goûts de tous les publics.

Pour le plaisir et l’éveil des sens, le théâtre offre au public une palette de spectacles composée de toutes les disciplines artistiques avec plus de 130 spectacles par an, le tout dans un cadre design et majestueux.

Sarah Perry, Lucie Purenne et Marine Moreau.

Arnauld, le Poitevin de l’équipe

Arnauld  Thinon, 26 ans, revient dans l’équipe de basket de Poitiers après six ans d’absence. Il retrouve sa famille est ses amis. Rencontre.

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K’eskon Attend : Arnauld, vous êtes de retour à Poitiers. Pourquoi en êtes-vous parti ?

 Arnauld : « En 2006, je suis parti de Poitiers  parce que j’étais jeune. Je ne me voyais pas rester car je trouvais que je n’avais pas assez de temps de jeu. J’ai joué à Challans, La Rochelle et Sorgues et mon manager a contacté l’entraîneur de Poitiers, qui m’avait déjà sollicité. Je suis très heureux, j’ai retrouvé ma famille et mes amis et, surtout, c’est la ville où je suis né et où mes parents habitent encore. »

K’eskon Attend : Quels sont vos rapports avec Poitiers ?

Arnauld Thinon : « Comme je l’ai dit, je suis né ici, au même endroit que mon père.  J’ai ensuite fait ma formation au Stade poitevin, puis j’ai fait sports études, en cadets et minimes France avec le PB 86.  Comme je trouvais que je me débrouillais bien,  j’ai poursuivi le basket et j’ai voulu en faire mon métier. J’aime ma ville. Mais, aujourd’hui, comme j’ai joué six saisons dans d’autres villes, je n’ai pas vu changer Poitiers. Du coup, je n’ai plus de points de repères. »

K’eskon Attend : Comment se présente votre avenir dans la ville ?

« Je m’y suis marié cet été. C’était important, parce que cette ville représente beaucoup pour moi. Et puis, ma femme et moi attendons une petite fille pour février. Elle naîtra dans la même clinique que moi et mon père. »

Anouk Blais et Geoffrey Desme

Blessé mais confiant

 Arnauld Thinon a connu, le 4 octobre, contre Fos, la première blessure sérieuse de sa carrière. Il s’est fait une entorse de la cheville, qui le tiendra éloigné des terrains pendant un mois. « Aujourd’hui, elle est dégonflée. C’est bon signe, mais il falloir que je sois patient », indique le meneur de jeu du PB86. En attendant, il trépigne au bord du parquet, pour soutenir ses coéquipiers. « C’est assez frustrant d’être sur le banc et de ne pas pouvoir aider l’équipe, comme face à Boulazac. » Arnauld Thinon espère que Poitiers remportera, vendredi, son prochain match à Souffelweyersheim.

 

Anais Grelier et Théo Mabit