Conflits en Chine populaire : Jeux Olympiques de Pékin 2008

Logo caractérisant la répression chinoise dans les Jeux Olympiques 

Les Jeux Olympiques d’été de 2008 ont eu lieu à Pékin. La préparation des Jeux Olympiques de Pékin en Chine a été marquée par d’intenses tensions politiques qui se portaient sur les troubles au Tibet, sur le respect des normes environnementales et sur la question de la censure des journalistes en Chine.

   La Chine considère que les nombreuses critiques dont elle a fait l’objet sur des sujets très divers étaient le fruit de malveillances et de jalousies de la part d’une partie de l’Occident, presse et milieux intellectuels en particulier. Elle considère aussi que les militants indépendantistes tibétains ont volontairement attisé les tensions avant les Jeux Olympiques, politisant ainsi un évènement sportif.

    Suite aux événements au Tibet* la pression internationale et les appels au boycott se sont fait plus pressants, certains réclament au moins un boycott de la cérémonie d’ouverture. Le relais de la flamme olympique hors de Chine a été l’occasion de nombreuses manifestations. Des organisations et des personnalités appellent au boycott ou à une menace de boycott des Jeux Olympiques de Pékin, affirmant que la République populaire de Chine ne respecte pas les droits de l’homme en son pays, qu’elle mène une politique étrangère agressive envers le Tibet et que de nombreux sites olympiques sont fortement menacés par la pollution. Certains hauts politiciens occidentaux refusent d’aller à ces Jeux Olympiques comme la chancelière Allemande Angela Merkel. De nombreuses manifestations se sont produites devant les ambassades Chinoises occidentales.

    Afin de respecter les normes environnementales exigées par le CIO, la Chine a stoppé la production des usines les plus polluantes situées aux alentours de la mégapole, en suspendant tous les chantiers de constructions encore inachevées et en mettant en place un système de circulation alternée. Les autorités chinoises ont temporairement gagné leur bataille contre l’air vicié qui règnait d’habitude à Pékin. Elles ont d’ailleurs affirmé le 1er septembre 2008 que la ville avait respiré le meilleur air depuis dix ans en août grâce aux mesures prises pour les Jeux Olympiques. Le Bureau de protection de l’environnement de la ville a indiqué que la capitale chinoise avait connu 14 jours de qualité de l’air “niveau un”, le meilleur possible: Les principaux polluants ont baissé de 50%.

    À l’approche des JO, la Republique populaire chinoise a été surveillée, bloquée et censurée. Malgré les promesses de libre accès à Internet faites par les autorités chinoises, lors des troubles au Tibet, l’accès à de nombreux sites, dont les sites pro-tibétains ou d’ONG de défense des droits de l’homme, comme Amnesty international et Reporters sans frontières, ont été bloqués. Des journalistes ont aussi constaté la censure de sites d’informations comme la version chinoise de la BBC, la Deutsche Welle et des quotidiens de Hong-Kong.

*Les conflits au Tibet commence par l’invasion du régime communiste chinois en 1951, afin d’étendre leur territoire. Le Tibet se soulève en 1959 mais ne remporte pas son indépendance. Ce n’est qu’en Mars 2008, que les confits recommencent: le jour du 49e anniversaire du soulevement tibétain des moines bouddhhistes manifestent pacifiquement. Ceux-ci réclament la libération des moines emprisonnés par le régime chinois. Les manifestations dégénèrent en violentes émeutes dirigées contre les habitants non tibétains et leurs biens. Les autorités chinoises ont répondu en déployants la Police armée populaire et en fermant tous les monastères. Le régime Chinois les pérsécutent violement et ne respectent pas les droits de l’homme.

Malgré l’ouverture de la Chine au monde entier, le pays ne règle pas tous ces problèmes. Elle veut exposer, à travers les Jeux Olympiques, la puissance du régime communiste, par exemple en gagnant le plus possible de compétitions. Elle nous cache son côté totalitaire, négatif.