Le métier de danseuse professionnelle

Nous avons interviewé Alice qui est en formation pour devenir danseuse professionnelle.

Alice était une ancienne élève du collège. Elle a commencé à l’âge de 4 ans dans l’école de danse K’Danse à L a Crèche. Elle est actuellement en formation pour trois ans à Toulouse dans le centre chorégraphique James Carles. Elle pratique aujourd’hui la danse 35 à 40 heures par semaine du lundi au vendredi, parfois plus et les week-ends selon les répétitions pour les spectacles (deux par an : l’un où les danseurs montrent l’avancée des projets, l’autre en fin d’année pour montrer les projets terminés). Ses études sont très chères, elles coûtent 6000€ par an. “On fait du sport, de la danse tous les jours. Les inconvénients sont la fatigue, le mode de vie et écouter de la musique en continu“. Alice aimerait se spécialiser dans la danse contemporaine. 

Le métier de danseuse professionnelle est un travail de création pour monter des spectacles avec des chorégraphies. La danse n’est pas réservée aux filles ! Faire de la danse n’est pas facile tous les jours car elle demande beaucoup de rigueur et de concentration. Pour être danseuse, des diplômes ne sont pas nécessaires et ils sont mêmes très peu reconnus. En revanche, pour être professeur·e, pour pouvoir enseigner cet art, il faut avoir un diplôme : le Diplôme d’État ou Examen d’Aptitude Technique (EAT). Pour pratiquer le métier de danseuse professionnelle, il faut être endurant·e, souple, motivé·e, sportif (sportive), musclé·e, tonique, rapide et il faut avoir une grande mémoire. 

Alice a déjà créé ses propres chorégraphies et les a déjà présentées en concours. Cette année elle a chorégraphié un solo qu’elle a présenté aux «Regards chorégraphiques » et il est passé au national car parfois les concours sont composés de plusieurs étapes : départemental, régional et national.

Alice souhaiterait danser dans une compagnie ou dans des comédies musicales car elle veut pouvoir danser dans des salles différentes et même dans d’autres pays. Elle souhaite s’exercer dans ce métier car cela lui plaît et c’est une activité dans laquelle elle se sent heureuse dans son corps : son expression ainsi que son imagination sont en recherche continue. Ce qui surprend les gens dans ce métier c’est la souplesse, l’élégance et l’exigence. Les danseuses professionnelles ne sont pas forcément connues. Pour faire ce métier, il faut passer un examen mais avant il faut remplir des documents, donner des photos de soi et des vidéos pour pouvoir être sélectionné.e. Si l’on est choisi.e, il faut passer une audition, soit en participant à des cours, soit en étant observé par un jury, cela dépend des écoles. Parfois, tu as des entretiens, parfois tu danses en improvisant.

A2Bulles

C’est le retour du plus grand festival de bande dessinée des Deux-Sèvres  ! Au programme de cette 16e édition : 3 séances d’Iiimprobable, spectacle d’improvisation musicale et dessinée, des animations jeunesse, des rencontres, des expositions, des concerts et  des dédicaces.

Ce 7 juin, les 6ème A et B iront au festival assister à une représentation d’Iiimprobable. Dans ce spectacle tout se crée en direct. Le lieu, l’atmosphère ou même le public sont source d’inspiration pour le piano, la batterie, les feutres et les pinceaux.

 

 

Des phasmes en SVT

M.Gabilly est professeur de SVT. Il a voulu faire des élevages de phasmes bâtons pour travailler avec les élèves de 6ème sur la croissance des animaux. M.Gabilly avait un phasme scorpion. Il l’avait eu grâce à un élève qui lui avait apporté des œufs : sur six ou sept œufs, un seul avait éclos. Mais Jacqueline, la femelle phasme scorpion, est morte en février 2024. Née en juin 2023, elle avait 9 mois seulement. M.Gabilly  suppose qu’elle a pu mourir à cause de produits toxiques qui étaient sur les ronces…. M.Gabilly essaiera d’avoir un autre phasme scorpion, un phasme feuille ou encore un phasme du Pérou. Ces trois phasmes ne font pas partie de la même espèce : le phasme scorpion vit uniquement en Australie, il se nourrit essentiellement de feuilles avec des épines comme les ronces alors que le phasme feuille et le phasme bâton peuvent être trouvés chez nous, ils se nourrissent de lierres et de ronces. M.Gabilly n’a pas de phasmes feuilles car pour l’élevage il doit faire plus chaud alors que les phasmes bâtons peuvent vivre à température ambiante. Les phasmes sont des animaux nocturnes donc la journée ils ne bougent pas beaucoup alors que la nuit ils vont sur le plafond des terrariums et le matin ils peuvent muer, un phasme mue sept fois dans sa vie ! Les phasmes bâton vivent essentiellement dans les haies et les forêts car ils peuvent s’y faire passer pour des bâtons. M.Gabilly emmène les phasmes chez lui pendant les vacances sauf quand les éco délégués peuvent les prendre chez eux. Ce sont les éco délégués qui ont trouvé le nom des phasmes et qui s’occupent des phasmes la semaine. Les phasmes ne peuvent pas se battre entre eux car se sont des insectes totalement phytophages et ils n’ont aucun intérêt de se battre les uns contre les autres car se sont souvent des femelles.

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                 Phasme du Pérou (sauvage)                                 Phasme feuille (sauvage)

Les phasmes | Le blog de l'ULIS du Chêne VertRésultat d’images pour phasme bâton

               Phasme scorpion (sauvage)                                        Phasme bâton (sauvage)

Voici des photos des phasmes de M.Gabilly :

Exit

La collective Müe a été invitée par la Communauté de Communes du Haut-Val de Sèvre. Quatre conteuses-comédiennes sont donc venues en Résidence à Sainte-Néomaye. Pour clôturer cette résidence, elles sont venues présenter leur spectacle en construction au collège vendredi 3 mai. Ce spectacle intitulé Exit s’inspire d’un conte des frères Grimm, le bal des douze princesses, et aborde l’émancipation de la femme à travers l’histoire de femmes, célèbres et anonymes à travers des contes, des récits et des paroles intimes.

Deux classes de 4e ont assisté au spectacle dans le gymnase et ont pu donner leur avis lors d’un temps d’échange qui s’est prolongé en classe. Ces opinions ont été transmises à la collective qui souhaitait faire évoluer le spectacle en tenant compte des avis de ce “public-témoin”.