Nous sommes allées interviewer Mme Bernard pour en savoir plus sur elle et son métier de principale de collège.
Pourquoi avoir choisi ce métier ?
J’ai choisi ce métier car j’avais fait le tour de mon métier d’enseignante et j’avais envie de faire autre chose. J’ai donc passé le concours pour devenir cheffe d’établissement car pour moi ça avais du sens de pouvoir participer à un pilotage d’établissement et de mettre des choses en place.
Quel métier faisiez-vous avant ?
Pour passer le concours de chef d’établissement, il faut avoir de l’expérience dans l’éducation nationale. J’étais enseignante dans un IUT (Institut Universitaire de Technologie), où j’avais des charges administratives assez importantes déjà. J’avais donc l’habitude de la gestion des ressources humaines, du matériel et des finances. C’est donc naturellement que je me suis tournée vers ce métier.
Est-ce que cela a toujours été votre rêve de devenir principale ?
Non, cela n’a pas toujours été mon rêve, c’était plutôt un cheminement. Quand j’avais votre age, je voulais devenir une grande reporter. J’avais envie de voyages et de découverte mais j’ai toujours aimé ce qui était de transmettre à des jeunes, c’est pour moi ce qu’il y a de plus beau.
Dans quel établissement étiez-vous avant d’arriver ici, à la Crèche ?
C’est ma première année à La Crèche. Avant j’étais dans un établissement très éloigné, à 21 heures d’avion et avec 12 heures de décalage horaire. Je travaillais dans un collège en Polynésie française sur une petite île nommée Raiatéa, à moins d’une heure d’avion de Tahiti. C’était un établissement en pleine campagne et sur une île, donc un milieu très différent d’ici.
Pourquoi êtres-vous revenue ici ?
Nous, les chefs, nous sommes obligés de muter, de changer d’établissement. Après 4 ans là-bas, je suis donc revenue.
Quelles sont les tâches à accomplir dans votre métier ?
C’est très varié : gérer les personnels, les finances (en lien avec l’adjoint et la gestionnaire) et l’établissement (les emplois du temps, les classes, etc). C’est vraiment très divers. En fin d’année, nous refaisons les classes avec les enseignants, nous devons constituer les équipes pédagogiques, les projets. On dit qu’on a plusieurs tiroirs ouverts à la fois.
Ce que je préfère dans mon métier, c’est cette diversité et cette possibilité de se mettre au service de la réussite des élèves, on est là pour vous, pour vous apporter le meilleur environnement possible pour être bien en mesure d’apprendre.
Ce que j’aime le moins, c’est que ça prend beaucoup de temps, je pense sans arrêt à mon travail qui est très chronophage. Il y a aussi beaucoup de responsabilités, c’est parfois lourd à porter.
J’aime ce métier parce qu’il a du sens pour moi.