05. février 2015 · Commentaires fermés sur L’empreinte carbone · Catégories: Le bio ? L'environnement ?

L’empreinte carbone : une démarche pour réduire les Gaz à Effet de Serre

«On a émis 35,4 milliards de tonnes de CO2 dans l’atmosphère en 2012, la quantité la plus élevée dans l’histoire humaine »: Ce constat alertant, fait par des scientifiques lors du Global Carbon Project, est extrait d’un article du figaro paru le 20/11/2013 sur le Figaro.fr et mérite que nous nous y attardons. Effectivement, le rejet de C02 est un problème de grande ampleur car il est responsable du réchauffement climatique. Ce réchauffement à des conséquences sur l’environnement. Or, ce problème concerne tout le monde puisque chaque être humain sur terre produit du dioxyde de carbone. Comment ce problème est-il traité actuellement? Afin de répondre à ce problème voyons dans un premier temps ce que sont les gaz à effet de serre et quels sont les sources de rejet principales. Dans un second temps intéresserons nous à l’effet de serre. Pour finalement arriver aux remèdes face à un tel problème.

Les GES (gaz à effet de serre)

Premièrement les gaz à effet de serre sont des composés gazeux, c’est à dire un ensemble d’atomes non liés et non ordonnés qui nous entourent. Leurs caractéristiques produisent l’effet de serre que nous verrons ensuite. La majeure partie de ces gaz constituent l’atmosphère terrestre et sont présents naturellement sur Terre sous la forme de vapeur d’eau (nuages) , de méthane , de dioxyde de carbone, de protoxyde d’azote, d’ozone. L’autre partie des GES est produite industriellement. L’industrie est notamment à l’origine de nouveaux gaz tel que le tétrafluorométhane. Le CO2 par exemple est produit à 74% par l’homme, lors de la combustion de carbone fossile et sa quantité augmente de plus en plus, d’ailleurs un site (lien ci­-dessous) calcul sa quantité rejeté dans l’atmosphère en temps réel :

http://www.planetoscope.com/co2/261­emissions­mondiales­de­co2­dans­l­atmosphere.html

Actuellement, les principales sources de rejets peuvent être classés en 5 catégories :

– le transport qui représente 26% de la production CO2

– l’agriculture à l’origine de 11% du rejet de CO2

– l’industrie qui représente la part la plus importante soit 27% de la production de CO2

– le résidentielle et le tertiaire à hauteur de 21%

– et enfin la déforestation de 15%

Source : crustamania

Source : crustamania

Or le dioxyde de carbone est responsable à 55% de l’effet de serre. Celui-­ci est produit par la combustion d’énergies fossiles. C’est un phénomène physique qui fait intervenir un comburant (dioxygène) ainsi qu’un combustible (essence ,fioul ,bois) et un activateur qui va déclencher la réaction. Lors de la réaction un nouvel assemblage des atomes va être opérer et la formation de nouvelles molécules comme le CO2 , la vapeur d’eau ( H2O) et de l’énergie thermique. Ce principe est utilisé pour produire de l’énergie et faire fonctionner les moteurs de voitures par exemple. Le nombre d’automobiles ayant augmenté depuis, cela explique une part de l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère.

Cette augmentation s’explique aussi par la déforestation. En effet les végétaux permettent de réguler le CO2. Ils l’utilisent dans la photosynthèse afin de produire de l’O2 ainsi que de la matière organique (glucose) qui leur permet de se développer. La forêt permet de renouveler du CO2 de l’atmosphère. Aujourd’hui de nombreuses forêts sont coupées pour permettre la culture de certains produits (palme) ou pour la fabrication (meuble , bois de construction, de chauffage). De ce fait le CO2 s’accumule au niveau de l’atmosphère. L’augmentation des GES est donc due à l’activité humaine ainsi qu’à une diminution des phénomènes qui la régulent.

L’effet de Serre

Source : les2vaches.com

Source : les2vaches.com

Cependant ces gaz ont des caractéristiques particulières liées à leur données chimiques qui sont à l’origine de l’effet de serre. En effet les GES sont capables de capter des longueurs d’ondes du domaine des infrarouges. C’est à dire qu’ils retiennent tout les rayonnements infrarouges comme ceux du soleil. Donc quand ces rayonnements pénètrent l’atmosphère ils viennent ensuite frapper la surface de la terre, puis ils sont réfléchis vers le ciel où ils sont bloqués par les GES. Les GES qui constituent l’atmosphère bloque 95% des rayonnements qui partent vers l’espace. Or comme ce sont des rayonnements très énergétiques ils dégagent beaucoup d’énergie thermique sous forme de chaleur. Cette énergie est bloquée sur la Terre et provoque l’augmentation de la température. C’est l’effet recherché dans une serre d’où le nom donné à ce phénomène. Le but d’une serre est de maintenir une température importante pour permettre le développement de certains végétaux. De la même manière l’énergie lumineuse du soleil qui pénètre à l’intérieur y est retenue par les matériaux qui constituent la serre ce qui fait augmenté la température. D’où la chaleur étouffante dans la serre.

L’effet de serre en petite proportion est nécessaire sur la Terre il permet d’avoir des conditions climatiques propices à la vie. Sans lui il n’y aurait pas tout ce que l’on connait sur Terre (animaux, végétaux). Cependant en trop grande quantité le phénomène est nuisible car la température sur Terre serait trop importante et empêcherait l’existence d’êtres vivants. Cette hausse provoque par la suite le réchauffement climatique avec la fonte des glaces et bien d’autres conséquences . Les gaz à effet de serre fonctionnent donc comme une barrière qui empêche l’énergie thermique du soleil d’être évacué de l’atmosphère terrestre.

Les solutions face à l’effet de serre : les alternatives aux énergies fossiles

Avec cette compréhension d’un tel phénomène l’homme n’est pas indifférent et des projets visant à réduire les rejets de GES sont mis en place. Les États réagissent notamment avec des directives internationales, des discussions entre des organisations mondiales et la mise en place de solutions. Le protocole Kyoto par exemple a été créer par un organisme de l’ONU, le GIEC (groupe d’experts intergouvernementale sur (l’évolution du climat) , il a été signé par les États membres en 1997 et est entré en vigueur en 2005. Ce projet vise à réduire les émissions de CO2 dans l’air. De plus depuis 1995 les États membres de l’ONU se réunissent dans le but de promouvoir de nouveaux moyens pour limiter les GES. De nombreuses autres solutions prises dans le cadre du Grenelle de l’environnement en France sont regroupées sur le site du ministère de l’écologie et sont applicable au quotidien :

http://www.developpement-durable.gouv.fr/Le-Grenelle-de-l-environnement-au.html

Il existe aussi des alternatives aux énergies fossiles qui peuvent limiter les rejets de CO2 comme :

Source : Jef Safi

Source : Jef Safi

-L’électricité : Cette énergie présente plusieurs avantages comme celui de ne pas polluer lors de son utilisation. Elle est utilisée notamment dans le fonctionnement des automobiles. Ces voitures n’ont pas une grande autonomie mais elles conviennent tout à fait aux habitants des grandes villes qui utilisent peu leur véhicule. Cela permet de ne pas rejeter de CO2 lors de l’utilisation puisqu’elles n’utilisent pas d’énergies fossiles. De plus certaines sont munies de batteries en nickel cadmium recyclables , ce qui rend cette alternative plus respectueuse de l’environnement. L’énergie électrique présente aussi l’avantage d’être une énergie renouvelable. Elle peut donc être consommé sans faire diminuer les ressources à l’échelle humaine. Et surtout, sa production utilise des phénomènes naturels ce qui permet de la produire indéfiniment et sans polluer. Ces phénomènes sont le vent, la lumière du soleil, ou le mouvement de l’eau. Cependant, en France la principale source d’électricité reste les centrales nucléaires (à 79,3% selon EDF), et cette production génère des déchets radioactifs. La France a donc encore des efforts à faire sur ce point la.

Enfin une solution efficace est aussi l’économie d’énergie. Aujourd’hui ce principe est mis en valeur notamment avec les ampoules basses consommation. Il y a aussi la promotion des achats de produits locaux, écologiques qui limitent l’utilisation des moyens de transports et les pesticides. Les publicités sont aussi présentes sur nos écrans afin de nous inciter à faire ces économies. Pour conclure, il est aujourd’hui nécessaire de s’intéresser à notre consommation afin de limiter le rejets de CO2. Tout cela dans le but de ne pas amplifier l’effet de serre et le réchauffement climatique qui en découle.