20. mai 2015 · Commentaires fermés sur Évènement extérieur Delta Fm · Catégories: Accueil, Radio

Les 1er et 22 avril dernier, Delta Fm était en résidence au confort moderne pour deux évènements lycéens, la soirée “Jeunes & Modernes” ainsi que l’après-midi “fête des talents lycéens”. Les élèves de l’Acf C’est bio la Radio accompagnée des élèves de Lemo Mag ont couvert ces deux soirées sur le plateau de radio du Confort Moderne. Entre Interview, diffusion de concert et interlude musical, les élèves de l’Acf ont conçu puis dirigé les émissions.
Les lycéens de Victor Hugo (webradio) et Louis Armand (RMZ) étaient aussi présents sur ce plateau pour participer à l’émission en collaboration avec Delta Fm. Ces deux émissions furent une belle réussite notamment grâce aux interviews de plusieurs artistes reconnues comme Carbon Airways, Set & Match, la râpeuse belge Coely ou encore les nombreux lycéens artistes à la fête des talents lycéens.
Vous pourrez retrouver quelques-uns des interviews que nous avons réalisées en podcast grâce au lien ci-dessous :

Fête des talents lycéens:

Jeunes & Moernes

 

 

Paul technique jeune et modernecarbon arways jeune et moderne 2015 coely jeune et moderne 2015 console se jeune et moderne

05. février 2015 · Commentaires fermés sur L’empreinte carbone · Catégories: Le bio ? L'environnement ?

L’empreinte carbone : une démarche pour réduire les Gaz à Effet de Serre

«On a émis 35,4 milliards de tonnes de CO2 dans l’atmosphère en 2012, la quantité la plus élevée dans l’histoire humaine »: Ce constat alertant, fait par des scientifiques lors du Global Carbon Project, est extrait d’un article du figaro paru le 20/11/2013 sur le Figaro.fr et mérite que nous nous y attardons. Effectivement, le rejet de C02 est un problème de grande ampleur car il est responsable du réchauffement climatique. Ce réchauffement à des conséquences sur l’environnement. Or, ce problème concerne tout le monde puisque chaque être humain sur terre produit du dioxyde de carbone. Comment ce problème est-il traité actuellement? Afin de répondre à ce problème voyons dans un premier temps ce que sont les gaz à effet de serre et quels sont les sources de rejet principales. Dans un second temps intéresserons nous à l’effet de serre. Pour finalement arriver aux remèdes face à un tel problème.

Les GES (gaz à effet de serre)

Premièrement les gaz à effet de serre sont des composés gazeux, c’est à dire un ensemble d’atomes non liés et non ordonnés qui nous entourent. Leurs caractéristiques produisent l’effet de serre que nous verrons ensuite. La majeure partie de ces gaz constituent l’atmosphère terrestre et sont présents naturellement sur Terre sous la forme de vapeur d’eau (nuages) , de méthane , de dioxyde de carbone, de protoxyde d’azote, d’ozone. L’autre partie des GES est produite industriellement. L’industrie est notamment à l’origine de nouveaux gaz tel que le tétrafluorométhane. Le CO2 par exemple est produit à 74% par l’homme, lors de la combustion de carbone fossile et sa quantité augmente de plus en plus, d’ailleurs un site (lien ci­-dessous) calcul sa quantité rejeté dans l’atmosphère en temps réel :

http://www.planetoscope.com/co2/261­emissions­mondiales­de­co2­dans­l­atmosphere.html

Actuellement, les principales sources de rejets peuvent être classés en 5 catégories :

– le transport qui représente 26% de la production CO2

– l’agriculture à l’origine de 11% du rejet de CO2

– l’industrie qui représente la part la plus importante soit 27% de la production de CO2

– le résidentielle et le tertiaire à hauteur de 21%

– et enfin la déforestation de 15%

Source : crustamania

Source : crustamania

Or le dioxyde de carbone est responsable à 55% de l’effet de serre. Celui-­ci est produit par la combustion d’énergies fossiles. C’est un phénomène physique qui fait intervenir un comburant (dioxygène) ainsi qu’un combustible (essence ,fioul ,bois) et un activateur qui va déclencher la réaction. Lors de la réaction un nouvel assemblage des atomes va être opérer et la formation de nouvelles molécules comme le CO2 , la vapeur d’eau ( H2O) et de l’énergie thermique. Ce principe est utilisé pour produire de l’énergie et faire fonctionner les moteurs de voitures par exemple. Le nombre d’automobiles ayant augmenté depuis, cela explique une part de l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère.

Cette augmentation s’explique aussi par la déforestation. En effet les végétaux permettent de réguler le CO2. Ils l’utilisent dans la photosynthèse afin de produire de l’O2 ainsi que de la matière organique (glucose) qui leur permet de se développer. La forêt permet de renouveler du CO2 de l’atmosphère. Aujourd’hui de nombreuses forêts sont coupées pour permettre la culture de certains produits (palme) ou pour la fabrication (meuble , bois de construction, de chauffage). De ce fait le CO2 s’accumule au niveau de l’atmosphère. L’augmentation des GES est donc due à l’activité humaine ainsi qu’à une diminution des phénomènes qui la régulent.

L’effet de Serre

Source : les2vaches.com

Source : les2vaches.com

Cependant ces gaz ont des caractéristiques particulières liées à leur données chimiques qui sont à l’origine de l’effet de serre. En effet les GES sont capables de capter des longueurs d’ondes du domaine des infrarouges. C’est à dire qu’ils retiennent tout les rayonnements infrarouges comme ceux du soleil. Donc quand ces rayonnements pénètrent l’atmosphère ils viennent ensuite frapper la surface de la terre, puis ils sont réfléchis vers le ciel où ils sont bloqués par les GES. Les GES qui constituent l’atmosphère bloque 95% des rayonnements qui partent vers l’espace. Or comme ce sont des rayonnements très énergétiques ils dégagent beaucoup d’énergie thermique sous forme de chaleur. Cette énergie est bloquée sur la Terre et provoque l’augmentation de la température. C’est l’effet recherché dans une serre d’où le nom donné à ce phénomène. Le but d’une serre est de maintenir une température importante pour permettre le développement de certains végétaux. De la même manière l’énergie lumineuse du soleil qui pénètre à l’intérieur y est retenue par les matériaux qui constituent la serre ce qui fait augmenté la température. D’où la chaleur étouffante dans la serre.

L’effet de serre en petite proportion est nécessaire sur la Terre il permet d’avoir des conditions climatiques propices à la vie. Sans lui il n’y aurait pas tout ce que l’on connait sur Terre (animaux, végétaux). Cependant en trop grande quantité le phénomène est nuisible car la température sur Terre serait trop importante et empêcherait l’existence d’êtres vivants. Cette hausse provoque par la suite le réchauffement climatique avec la fonte des glaces et bien d’autres conséquences . Les gaz à effet de serre fonctionnent donc comme une barrière qui empêche l’énergie thermique du soleil d’être évacué de l’atmosphère terrestre.

Les solutions face à l’effet de serre : les alternatives aux énergies fossiles

Avec cette compréhension d’un tel phénomène l’homme n’est pas indifférent et des projets visant à réduire les rejets de GES sont mis en place. Les États réagissent notamment avec des directives internationales, des discussions entre des organisations mondiales et la mise en place de solutions. Le protocole Kyoto par exemple a été créer par un organisme de l’ONU, le GIEC (groupe d’experts intergouvernementale sur (l’évolution du climat) , il a été signé par les États membres en 1997 et est entré en vigueur en 2005. Ce projet vise à réduire les émissions de CO2 dans l’air. De plus depuis 1995 les États membres de l’ONU se réunissent dans le but de promouvoir de nouveaux moyens pour limiter les GES. De nombreuses autres solutions prises dans le cadre du Grenelle de l’environnement en France sont regroupées sur le site du ministère de l’écologie et sont applicable au quotidien :

http://www.developpement-durable.gouv.fr/Le-Grenelle-de-l-environnement-au.html

Il existe aussi des alternatives aux énergies fossiles qui peuvent limiter les rejets de CO2 comme :

Source : Jef Safi

Source : Jef Safi

-L’électricité : Cette énergie présente plusieurs avantages comme celui de ne pas polluer lors de son utilisation. Elle est utilisée notamment dans le fonctionnement des automobiles. Ces voitures n’ont pas une grande autonomie mais elles conviennent tout à fait aux habitants des grandes villes qui utilisent peu leur véhicule. Cela permet de ne pas rejeter de CO2 lors de l’utilisation puisqu’elles n’utilisent pas d’énergies fossiles. De plus certaines sont munies de batteries en nickel cadmium recyclables , ce qui rend cette alternative plus respectueuse de l’environnement. L’énergie électrique présente aussi l’avantage d’être une énergie renouvelable. Elle peut donc être consommé sans faire diminuer les ressources à l’échelle humaine. Et surtout, sa production utilise des phénomènes naturels ce qui permet de la produire indéfiniment et sans polluer. Ces phénomènes sont le vent, la lumière du soleil, ou le mouvement de l’eau. Cependant, en France la principale source d’électricité reste les centrales nucléaires (à 79,3% selon EDF), et cette production génère des déchets radioactifs. La France a donc encore des efforts à faire sur ce point la.

Enfin une solution efficace est aussi l’économie d’énergie. Aujourd’hui ce principe est mis en valeur notamment avec les ampoules basses consommation. Il y a aussi la promotion des achats de produits locaux, écologiques qui limitent l’utilisation des moyens de transports et les pesticides. Les publicités sont aussi présentes sur nos écrans afin de nous inciter à faire ces économies. Pour conclure, il est aujourd’hui nécessaire de s’intéresser à notre consommation afin de limiter le rejets de CO2. Tout cela dans le but de ne pas amplifier l’effet de serre et le réchauffement climatique qui en découle.

05. février 2015 · Commentaires fermés sur Le bio en Allemagne · Catégories: Le bio ? L'environnement ?

L’Allemagne est en deuxième place au rang mondial du marché biologique, derrière les États-Unis. Trois allemands sur quatre  déclarent acheter des produits bios,  et plus d’un allemand sur cinq affirme même les privilégier la plupart du temps. Si bien que l’Allemagne, surpassée par la demande,  se voit obligée d’en importer !

“Tous les états européens sont  soumis depuis 1992 à la même réglementation européenne sur le bio. Cependant  les cahiers des charges des labels allemands sont en général beaucoup plus stricts que ceux établis à Bruxelles” nous apprend le site Extenso. La plupart  des supermarchés du pays proposent des produits écologiques,  ces produits sont donc facilement accessibles. Pourquoi l’agriculture biologique réussit-elle mieux aux habitants allemands que dans les autres pays ?

Le bio : une idéologie, un mode de vie

Source : gynti_46

Source : gynti_46

Si la prise de conscience des européens concernant l’écologie se situe dans les années 70, c’est qu’il y a plus de cent ans qu’on a ouvert en Allemagne les premiers magasins les “Reformhaus” (“magasins de la réforme”), dans le cadre d’un mouvement de réforme alimentaire. On n’y trouve pas seulement de produits bios, mais aussi des produits naturels, aussi bien des cosmétiques que de l’alimentation ou des produits d’entretien.

C’est un début !

Aujourd’hui ce sont les supermarchés (exemple : REWE) qui vendent le plus de produits bio (60%) devant les magasins spécialisés (30%) et la vente directe (10%)

Un marché qui ne cesse de progresser…

L’ Allemagne est donc deuxième au rang mondial du marché biologique, avec une part de plus de 7 milliards d’euros en 2012.

Elle est l’un des plus importants producteurs de lait, céréales, pommes de terre et viande bovine d’Europe. Ainsi en 2010, le pays enregistrait le plus gros taux de vente de produits alimentaires bio du continent : 32 %. Et le nombre d’exploitations et de surfaces cultivables ne cesse d’augmenter.

Quelles raisons incitent les agriculteurs traditionnels à effectuer cette transition ? D’ une part les changements de mentalité entraînant une demande croissante, et d’une autre les subventions de l’État Allemand et de l’UE.

Source : thomas schewe

Source : thomas schewe

En effet, selon la région concernée, ( l’Allemagne étant composée de différents états fédérés, appelés “landër”) il est possible de bénéficier  d’aides financières plus ou moins importantes, de cumuler des primes bios et environnementales. De plus, de nombreuses formations et aides pour tout projet sont proposées (comme par exemple les Journées d’Action Pour l’Agriculture Biologique, ou “Aktionstage zur Öklandbau”).

En bref, les agriculteurs et éleveurs sont vivement soutenus pour aller dans le sens du développement durable.

L’importation: une aberration environnementale ?

Prenons l’exemple des carottes : plus d’un quart des carottes bio cultivées en Europe viennent d’Allemagne. Cependant, 1 carotte sur 2 consommée dans ce pays est importée. De plus, la plupart des fruits, légumes, œufs ou oléagineux sont importés des Pays Bas, Espagne, Italie.

Une raison de l’incapacité des producteurs à répondre à la demande, serait l’arrivée  de la loi EEG, finançant la transition énergétique. Les producteurs allemands seraient plus subventionnés et donc auraient plus d’intérêt à cultiver du maïs pour les centrales de biogaz que de persévérer dans l’agriculture biologique. D’ où les importations massives.

Une déception pour les adeptes du bio, qui rappellent que l’agriculture biologique est avant tout un retour aux dimensions locales et régionales.

05. février 2015 · Commentaires fermés sur OGM : un danger ? · Catégories: Le bio ? L'environnement ?

Qu’est-­ce qu’un OGM ?

On peut observer ces dernières années le développement du phénomène des OGM. Nous nous sommes plus particulièrement intéressées au plus grand producteur au monde d’OGM et d’herbicides : Monsanto.

Source : ogm.org

Source : ogm.org

Tout d’abord, définissons le terme OGM. Ce sigle qui a fait la une des journaux et qui est la cause de beaucoup de scandales ou procès signifie : organismes génétiquement modifiés. Ce sont des organismes vivants dont le patrimoine génétique a été modifié par l’homme pour leur donner de nouvelles propriétés. Ce sont des organismes vivants qui n’auraient jamais existé dans la nature.  La création des OGM s’appuie sur la technique de la transgenèse : action d’insérer un gène étranger dans un organisme. Deux principales méthodes existent pour effectuer cette opération : tout d’abord le transfert direct (par biolistique) ou le transfert biologique, méthode la plus couramment utilisée.

La transgenèse consiste à remplacer le gène T-DNA par un gène d’intérêt (un gène fabriquant une molécule conférant à la résistance à un herbicide ou tuant un parasite). Ce gène est naturellement intégré à la plante par le biais de la bactérie. Les protéines protégeant le gène durant le transfert lui permettent de s’intégrer totalement au génome de la plante. Les cellules de la plante sont alors transgéniques. Après une régénération, c’est-à-dire une culture in vitro des cellules afin d’obtenir des plantes entières, ces plantes transgéniques sont croisées avec des plantes commerciales cultivées. On obtient alors une plante dite hybride.

Aujourd’hui beaucoup d’entreprises développent cette technique d’agriculture qui se répand de plus en plus, surtout aux États-Unis. Nous nous sommes intéressées plus particulièrement à l’entreprise de Monsanto évoquée précédemment. Cette entreprise d’origine américaine commercialise des OGM et des herbicides dans le monde.

Nous nous sommes intéressées au cas d’un agriculteur poitevin ayant utilisé du Lasso, un herbicide très puissant. Il avait été intoxiqué par cet herbicide et avait porté plainte contre Monsanto. L’entreprise avait été déclarée coupable et le Lasso est maintenant interdit en France depuis 2007. Cet herbicide, toujours commercialisé aux États-Unis, est destructeur pour les plantes et la biodiversité autour des cultures mais également, dans le cas présenté ici, il est dangereux pour la santé de l’être humain.

Source : Combat-monsanto.org

Source : Combat-monsanto.org

Parlons maintenant plus précisément de l’effet des OGM sur la nature et la biodiversité. En effet, les cultures transgéniques, ont pour but de tuer les parasites qui attaquent ces cultures ou tout simplement de résister à un herbicide grâce à un gène transféré dans leur génome par le mécanisme de transgenèse expliqué précédemment. En effet, il y a quelques années, le Roundup, “ un produit miracle”, fut commercialisé par Monsanto. Effectivement, cet herbicide puissant permet de détruire toutes les plantes. Ainsi pour que les agriculteurs puissent l’utiliser, il était nécessaire d’avoir des cultures résistantes à cet herbicide. Monsanto crée donc un OGM qui résiste au Roundup : l’agriculteur peut ainsi traiter son champ entier avec ce produit et seules les plantes non transgéniques, “les mauvaises herbes” seront détruites.

Par ailleurs, selon une étude de Robert Bellé qui travaille au CNRS et pour l’Institut Pierre et Marie Curie, le roundup induirait les premières étapes qui mènent à l’apparition de cancers en favorisant l’instabilité génétique. Ces effets ne seraient visibles que dans 30 ou 40 ans.  De plus, la mention “biodégradable” était présente sur le bidon de Roundup mais elle fut supprimée après une condamnation en 2007 en France dévoilant que, d’après des études effectuées par le groupe Monsanto lui-même, un niveau de dégradation de seulement 2% peut-être obtenu après 28 jours.

Outre ce fait,  les OGM sont aussi toxiques pour des insectes ou organismes non ciblés. Le papillon monarque est un bon exemple, il n’est souvent pas ciblé par ces cultures transgéniques mais s’il est soumis à une exposition prolongée au pollen du maïs BT, son comportement et sa survie sont affectés. De plus, les OGM sont une menace pour l’écosystème du sol, les cultures BT diffusent  la toxine qu’elles sécrètent, de la racine vers le sol. Les résidus restant dans les champs sont alors un menace pour les sols, les nappes phréatiques mais aussi pour des animaux tels que les vers de terre.

Source : Daniel (creative commons)

Source : Daniel
(creative commons)

Enfin, les OGM sont faits pour résister à certains insectes mais, comme la nature s’adapte, les individus résistants de ces populations d’insectes arrivent à survivre et, se reproduisant entre eux, donnent d’autres insectes résistants qui vont à leur tour se reproduire. Alors, l’homme va trouver d’autres OGM résistants à ces insectes survivants. Mais le processus se renouvellera, à nouveau les plus résistants se reproduiront et ainsi de suite. La sélection naturelle est donc accélérée et elle n’est plus si naturelle puisqu’elle est causée par l’action de l’homme. On a observé le même processus pour les antibiotiques. Mais qui finira par être le plus fort ? La nature ou les hommes ?

A ce jour, aucune étude sérieuse et sur le long terme ne prouve que les OGM sont dangereux pour la santé mais le scandale des rats OGM de Séralini a mis le doute dans l’esprit de la population. Nous ne pouvons pas affirmer qu’il n’y a aucun danger sous prétexte que les Américains en mangent depuis dix ans et qu’aucune conséquence visible n’a été observée. On ne sait donc pas réellement s’ils sont dangereux pour la santé ou pas.

05. février 2015 · Commentaires fermés sur Le jardinage bio et le bio en restauration · Catégories: Le bio ? L'environnement ?
Source : hardworkinghippy

Source : hardworkinghippy

Le jardinage biologique est le type de jardinage qui se fait sans l’utilisation d’engrais chimiques et de pesticides de synthèse afin d’éliminer de la production végétale leurs résidus nocifs. C’est donc une méthode favorable à la santé qui préserve les sols et les nappes phréatiques.

Trop de “jardiniers” utilisent des fertilisants et des pesticides chimiques sans en connaître les graves conséquences sur leur santé et au niveau environnemental (eau, sol). On trouve trop souvent des légumes trop riches en nitrates et contenant des résidus de pesticides. Ce type d’agriculture entraîne la pollution des nappes phréatiques par exemple. L’Agriculture productiviste, dite moderne et donc modèle du jardin, a désacralisé l’Unité de la Nature en imaginant la terre comme un objet inerte, alors qu’elle est un ensemble de vibrations. Après des années d’expériences au cours desquelles toutes les méthodes cadrant avec le naturisme ont été essayées, le système du bio jardinage est resté la meilleure alternative.

Jardiner bio aujourd’hui, c’est connaître et respecter quelques règles essentielles, afin de bannir engrais chimiques et autres traitements anti­naturels, pour justement obtenir de bonnes récoltes abondantes et de grande qualité avec la saveur des produits non forcés …

Pour qu’un jardin puisse trouver son harmonie, il doit s’inscrire dans la Nature, c’est à dire que tous les règnes y soient présents et y vivent en bonne harmonie, car un jardin déséquilibré se rééquilibrera de lui­-même par une invasion d’insectes parasites (pucerons), taupes ou mulots, oiseaux, et de lapins indésirables.

Il doit respecter les 3 équilibres fondamentaux:

ÉQUILIBRE DE LA FLORE (règne végétal) : flore (potager, pelouse, massifs de fleurs, coin des plantes condimentaires, aromatiques et médicinales comme par exemple ­le « jardin bouquetier » d’Olivier de Serres­, le verger, les haies, ..

Source : Joi Ito

Source : Joi Ito

ÉQUILIBRE DE LA FAUNE : quelques animaux y seront utiles : canards, un âne ou un cheval, sans oublier des abeilles, et/ou plus simplement quelques poules naines dont le rôle est de gratter le sol pour en éliminer certains insectes. Elles reçoivent dans leur enclos des déchets du jardin ou du ménage qu’elles trient (insectes, graines), affinent, mélangent de telle sorte qu’il n’y a plus qu’à mettre ce mélange en tas pour avoir, en quelques mois, si possible avec l’aide des préparations biodynamiques, un excellent compost.

ÉQUILIBRE ENTRE LES « 4 ÉLÉMENTS »

Un tel jardin se maintient lui-­même en bonne santé et résiste mieux aux épreuves telles que les aléas climatiques (sécheresse, tempête, excès d’eau …). Il créé sa propre fertilité car ses différents organes sont en relation entre eux et s’entraident. Petit à petit il y a moins de « mauvaises herbes », qui sont là, entre autres, pour rétablir les déséquilibres du sol, moins de parasites, qui sont là pour la même raison (par exemple : puceron, en cas d’excès de sève par temps humide et couvert).

Il est grand temps, pour notre planète, les futures générations et pour nous, de retrouver le sens des vraies valeurs nutritives respectueuses de l’environnement et de notre santé …

La restauration scolaire est au premier rang de l’introduction du Bio en restauration collective avec 79% d’établissements déclarant proposer des produits bio.

En vidéo, un exemple avec l’initiative de la ville de Saint Étienne qui, depuis le 1er janvier 2014, propose des repas 100% Bio dans ses cantines scolaires. Chaque jour, près de 3000 repas y sont servis.

Pour en savoir plus :

– retrouvez la vidéo intégrale de la conférence de presse de l’Agence Bio sur la Bio en restauration collective

retrouvez toutes les informations sur la Bio en restauration collective

La progression de la consommation bio à domicile est une tendance de fond en France. Au total, le marché bio dépasse 4,5 milliards d’euros fin 2013, avec des ventes de produits bio pour la consommation à domicile en progression de +9 % vs 2012. En Restauration Hors Domicile, la présence de la Bio s’accentue et affiche un fort potentiel de développement. Les français ont envie de consommer des produits bio n’ importe où et n’ importe quand. 68 % des parents se disent intéressés par la Bio à l’école, 53 % des actifs sur leur lieu de travail et 54 % des Français en restauration commerciale production certifiée bio en augmentation, la RHD dispose aujourd’hui de tous les ingrédients pour afficher la Bio aux menus.

La Bio au menu dans près de 6 restaurants collectifs sur 10

Entre 2009 et 2013, les achats de produits bio par la restauration collective ont été multipliés par près de deux, passant de 92 millions d’euros en 2009 à 172 millions d’euros de 2013. En 2013, près de 6 restaurants collectifs sur 10 servaient de la Bio à leurs convives, contre seulement 36 % en 2009. Des restaurants commerciaux commencent également à proposer de la Bio à leurs clients.

La restauration scolaire : au premier rang de la Bio

L’introduction des produits biologiques dans la restauration collective constitue l’un des axes d’actions du plan “Ambition Bio 2017” visant à favoriser le développement de l’agriculture biologique. En 2013, 59 % des restaurants collectifs proposaient de la Bio à leurs convives, alors qu’ils n’étaient que 4 % avant 2006, et 36 % en 2009. Le secteur scolaire est le plus concerné, avec 79 % d’établissements déclarant proposer des produits bio, suivi du secteur du travail, avec 55 % d’établissements, puis du secteur de la santé et du social, avec 27 % des établissements. L’introduction est plus significative dans le secteur public (70 % des établissements) que dans le privé (44 % des établissements).

Des produits et ingrédients bio plus souvent au menu

L’introduction de produits bio se fait majoritairement en faveur de produits et d’ingrédients bio (51 % des établissements) plutôt que de plats (21 % des établissements) ou de menus entièrement bio (28 % des établissements). Parmi les restaurants collectifs proposant des produits bio, 6 sur 10 en proposent au moins une fois par mois (contre 36 % en 2009). 4 sur 10 en proposent au moins une fois par semaine (17 % en 2009) et 16 % tous les jours (5 % en 2009). Des actions pour soutenir le développement de la Bio en RHD.

Source : Agence Bio

Source : Agence Bio

Pour accentuer la présence de la Bio en restauration, l’Agence BIO propose de nombreuses actions spécifiques : outils d’information et de formation à destination des chefs et des personnels de cuisine, kits d’animation et concours les “P’tits Reporters de la Bio” pour sensibiliser élèves et équipes pédagogiques à la Bio, annuaire sur internet et sur mobile pour permettre aux consommateurs de localiser facilement le restaurant bio le plus proche, etc.

Croissance de la production pour de multiples possibilités d’approvisionnements

Pour répondre à la demande en produits bio, les surfaces certifiées bio ont augmenté de +9 % en 2013 vs 2012 atteignant 931 000 ha. En ajoutant 130 000 ha en conversion les surfaces conduites selon le mode de l’agriculture biologique s’élevaient fin 2013 à 1 060 756 ha. La filière réunissait quasiment 25 500 producteurs et plus de 12 400 opérateurs à l’aval, pour la transformation et la distribution. La progression continue depuis le début de l’année 2014, avec un nombre de producteurs établi à plus de 26 500 au 15 mai.

Cette croissance de la production bio permet de répondre à la hausse de la demande des restaurants, qui ont de multiples possibilités pour s’approvisionner. Les Chefs peuvent recourir à des circuits plus ou moins longs et plus ou moins de proximité. Outre l’approvisionnement direct auprès des producteurs (parfois regroupés en plate­forme dans certaines régions), des sociétés spécialisées, agissant à l’échelle nationale, se sont développées au cours de ces dernières années, tandis que des sociétés de restauration collective ont parfois introduit des produits bio dans leur gamme pour répondre à la demande de certaines collectivités.

La place des produits bio en restauration hors domicile progresse dans de nombreux pays de l’Union Européenne.

Retrouvez toutes les informations sur la Bio en restauration collective sur www.agencebio.org

05. février 2015 · Commentaires fermés sur La polémique des sacs plastiques · Catégories: Le bio ? L'environnement ?

Le sac plastique est apparu dans les foyers français dans les années 70. Considéré par certains comme le déchet ennemi numéro un tandis que d’ autres le voient comme un trésor de l’évolution, il a déclenché de nombreux débats…

 

Les “anti-sacs-plastiques” ont avec eux de nombreux arguments : tout d’abord celui très répandu des tortues de mer s’étouffant en les confondant avec des méduses. En effet les sacs plastiques, légers donc volatiles, finissent régulièrement dans la mer à la dérive. Sur les plages, dans les fleuves, dans les rues, on les voit partout ! Puisqu’ils sont gratuits, ils sont devenus dans l’imaginaire collectif jetables. Distribués sans vergogne dans les supermarchés, les consommateurs les utilisent une fois puis s’en débarrassent, dans la poubelle ou dans la nature. Difficiles à se dégrader, ils polluent d’autant plus le paysage. Qui n’a jamais vu un sac plastique accroché dans un arbre, ou même traînant dans sa rue ?

 

Toutefois l’évolution de la notion d’écologie a apporté une vision toute autre. Le sac plastique, conçu initialement pour être “indestructible”, est donc réutilisable : pour les courses, ou d’autres activités. Les sacs usagés sont recyclés en sacs poubelles, en sacs plastiques ou en d’autres matériaux composites  contenant du plastique. Léger, il demande peu de place, donc une économie d’énergie, et à terme moins de CO2 que le papier. Il ne pèse que 5 grammes mais il est étanche et capable de contenir  jusqu’à plus de 200 fois son poids. Le plastique évolue et devient de plus en plus performant, de plus en plus solide et fabriqué  avec moins de matière. Comme il est recyclable,il est donc nécessaire d’avoir un geste responsable et de soit le réutiliser soit le trier parmi les ordures ménagères pour protéger l’environnement.

plastique

Il semble donc évident que ce que dénoncent les anti-sacs est plus le geste, l’usage que l’on en fait, que l’objet en lui même. S’il est considéré comme un outil plus qu’un déchet et mieux valorisé par les consommateurs, que pourrait-on lui reprocher ? Ne s’inscrit-il pas parfaitement dans le développement durable?


Pour plus d’infos (notamment sur les sacs biodégradables): La guerre du pochon, paradoxes pour un écocitoyen,  de Hugo Verlomme, 2005.

15. janvier 2015 · Commentaires fermés sur Le bio c’est quoi ? · Catégories: Le bio ? L'environnement ?

Le bio est un label de qualité français, créé en 1985, en France, afin d’interdire les produits chimiques de synthèse dans la production agricole.
Pour faire simple le produit doit être fabriqué et transformé de façon à être le plus naturel possible, afin d’être sain et de ne pas avoir d’impact négatif sur l’environnement et sur les consommateurs. En France, ce label est la propriété du ministère français de l’agriculture et est décerné aux producteurs qui regroupent les conditions requises. Depuis 2009, ces conditions ont été assouplies avec le passage du label au niveau européen.

Tout d’abord, essayons de comprendre plus en détail les caractéristiques et les enjeux de ce label. Puis voyons l’importance qu’il a pris, depuis les années 70.

Source : cap21photo

Source : cap21photo

Le label biologique concerne l’agriculture et l’élevage mais aussi d’autres secteurs comme la cosmétique. En France le ministère a recensé 25 000 exploitations certifiées AB.
Voici une liste de certains critères exigés chez ces agricultures et éleveurs certifiés par le label :

-Utiliser des engrais naturels et respectueux de l’environnement.

Protéger les milieux naturels qu’ils exploitent.

Respecter les principes de l’équilibre naturel afin de protéger l’environnement et d’entrer dans une démarche de développement durable et de respect de la biodiversité.

-Ne pas utiliser de pesticides ou des produits chimiques qui pourraient contaminer les sols, l’eau, les aliments et donc qui pourraient nuire à la santé du consommateur.

-Ne pas utiliser des OGM qui peuvent nuire à la biodiversité ainsi qu’à l’Homme.

-Le lieu doit être suffisamment aéré, lumineux, grand pour que l’animal puisse se développer librement aussi bien en intérieur qu’en extérieur.

– L’animal doit être traité avec douceur notamment lors des soins qui lui sont apportés.

– Ne pas avoir recours au clonage ou aux modifications génétiques, au gavage, aux traitements aux hormones.

 

Ces quelques critères ont pour but de favoriser le développement naturel des végétaux et animaux et de limiter l’impact de la production agricole et animalière sur la planète. Depuis la demande d’un label Bio en 1970 jusqu’à son apparition en 1985, l’enjeu est de protéger la planète et le consommateur. En effet, si l’on regarde dans les années 50, le but était de produire beaucoup et donc d’utiliser des engrais en grande quantité. Or ceux-ci contiennent d’importantes quantités de produits nocifs, (comme les nitrates) pour la planète et l’homme. Suite à de nombreux cas de maladie au sein de troupeaux d’animaux, des questions se posent alors. C’est ainsi que quelques chercheurs et producteurs s’intéressent à des moyens de production, qui limiteraient l’utilisation des engrais chimiques. Les débuts d’un label Bio naissent alors dans les années 70. Aujourd’hui, le label AB s’est beaucoup développé entre 2007 et 2012 seulement, le nombre d’exploitations Bio a augmenté de 104% et celui des surfaces cultivées de 85% (d’après le ministère de l’agriculture de l’agroalimentaire et de la forêt).

Cette évolution se traduit aussi par des directives gouvernementales. Un article du figaro publié le 31/05/2013, aborde la mise en place de ces directives par le ministre de l’agriculture, Michel Le Foll, pour relancer le développement du Bio.
Celui-ci prévoyait de multiplier par deux les surfaces agricoles Bio, d’ici 2017. Pour ce faire, l’État prévoit l’augmentation du budget versé aux agriculteurs qui se convertissent au Bio. C’est à dire qu’entre 2014 et 2020, le budget devrait passer de 90 à 160 millions d’euro, pour aider les agriculteurs à convertir leur mode de production.

Le ministre prévoit aussi de passer à 20% des achats dans la restauration collective et de sensibiliser les jeunes, car ils peuvent influencer les achats de leurs parents.
Ainsi avec une augmentation de 6,6% de produits Bio consommés dans les ménages en 2012, soit un budget de 4 milliards d’euro a pu être totalisé en France. Le Bio est donc un objectif de l’état mis en évidence par le plan ”ambition Bio 2017” de Michel Le Foll.

Le Bio est donc un label qualité française, qui certifie une production agricole et animalière sans produit chimique, respectueuse de l’environnement et de l’homme. Il s’est beaucoup développé depuis sa création en 1970. Aujourd’hui, c’est un objectif majeur pour l’environnement, financé par le gouvernement et soutenu par de nombreuses entreprises.

C’est une agriculture :

Source : bob august

Source : bob august

– Sans OGM( organisme génétique modifié) ,

– Sans engrais chimique.

– Sans insecticide, ni de pesticide synthétique

– Sans boue d’épandage

– Sans irradiation.

– Qui respecte une rotation des cultures.

– Qui garantie le bien­être des animaux d’élevages.

– Sans hormone

– Sans antibiotique.

 

En cas de produits transformés, ils doivent contenir minimum 95% d’éléments biologiques pour recevoir la label bio.

Pour être commercialisé, tout produit « issu de l’Agriculture Biologique » doit subir le contrôle et obtenir la certification d’un organisme de contrôle indépendant agréé par le Ministère de l’Agriculture( qualité France, Ecocert ….).