Fév 26

Critique du film « Sans toit ni loi » d’Agnès Varda

Sans toit ni loi est un film dramatique de 1985 réalisé par Agnes Varda. Aussi violent que cela semble pour un début de film, il commence par un zoom avant qui traverse un champ pour finir en gros plan sur un cadavre, celui de Mona, une routarde, l’heroine principale interprétée par Sandrine Bonnaire. Tout au long du film, on suit le personnage de Mona à travers des flashbacks montrant des évènements de son vagabondage durant les derniers jours de sa vie et des “interviews” des personnes qu’elle a rencontrés durant ce laps de temps.

Ce qui est marquant, c’est que l’histoire est basée sur un fait réel. Le coté dramatique est très appuyé par les couleurs froides dans les plans, la musique angoissante et répétitive ainsi qu’avec les “travelings” qui suivent Mona et qui toujours finissent  sans sa présense dans le plan comme si la vie continuait sans elle. De plus, les personnages qu’elle a rencontrés ont tous un avis différent sur elle mais, en général, cet avis est négatif exception faite de ceux qui ont pu en savoir plus sur la protagoniste. Enfin, tous les personnages avec qui Mona a interagis ont un lien entre eux mais aucun d’eux, Mona incluse, ne le savait.

Dans ce film, j’ai beaucoup apprécié la palette des personnages rencontrés comme le couple de bergers et Mme Landier. J’ai trouvé aussi le film très bien structuré, c’est à dire, que le fait qu’il soit filmé comme un documentaire avec des “interviews” et la présence d’acteurs amateurs apportent une touche réaliste au propos.

En revanche, pour revenir sur l’amateurisme, je n’ai pas trop aimé le jeu pas du tout convaincant des non-professionnels. J’ai trouvé aussi que l’histoire était lente, qu’elle n’évoluait pas et était même répétitive. Quelquefois on a envie de “secouer” Mona pour la faire un peu renouer avec la réalité / société et lui faire comprendre que le mode de vie qu’elle a choisi n’est qu’un idéal pour elle difficilement  réalisable.

Je conseillerais ce film à toute personne qui aime les histoires qui donnent matière à réflexion ainsi qu’à tous ceux qui aiment les films très techniques, très travaillés comme celui-ci qui, jusqu’au dernier plan, plonge le spectateur dans une atmosphère pathétique.

Fév 21

Critique du film “Sans Toit Ni Loi”

Le film Sans Toit ni Loi d’Agnès Varda a été réalisé en 1985 pour dénoncer un phénomène de société ( l’intolérance) et également pour mettre en valeur les «invisibles de la société». Le personnage de Mona (joué par Sandrine Bonnaire), qui est la protagoniste, interprète le rôle de la routarde et incarne la liberté. Le titre du film est un jeu de mots qui représente la liberté et la solitude, on peut déjà se faire une idée du sujet que traitera le film et son thème, en l’occurrence, celui de l’errance. Ce film est une fausse enquête policière sur le meurtre de Mona dans laquelle chaque personne qu’elle a rencontrée pendant son trajet témoigne de la relation eue avec Mona et de ses réactions à son encontre. Le film repose sur de nombreuses métaphores pour lesquelles il faudrait revoir le film pour les comprendre et pouvoir se douter de la suite des événements. Dès le début du film, un plan d’une plage est filmée avec la voix off d’Agnès Varda disant de Mona qu’elle « ne laissait pas de traces», ce qui est un peu démenti car sur le sable des traces d’oiseau sont présentes. L’oiseau est la métaphore de Mona qui représente la liberté, elle sera réutilisée à la fin du film lorsque Mona trébuche sur un tuyau, sa  couverture ressemble à une cape (ce qui est un anachronisme car elle est hors du temps) se soulève et devient comme les ailes d’un oiseau.

Tout au long de la route, Mona rencontre de nombreuses personnes, onze au total, qui au début voudront l’aider pour la plupart mais qui finiront par l’abandonner. Les personnages principaux sont: Madame Landier qui est platanologue ( la maladie de ces arbres représente la maladie  de la société), Yolande qui est la personne qui l’aide la plus avec madame Landier, ainsi qu’Assoun qui lui trouvera du travail et tombera amoureux d’elle (cependant par l’influence d’autres hommes il l’abandonnera). Chaque fois qu’elle marche, une musique mélancolique jouée par des violons est en bande son, celle ci se répète douze fois et cela aide à former les douze travellings.

Durant son trajet, partout où elle ira, Mona rencontrera des obstacles. Ces derniers annoncent son avenir, par exemple lorsque que Mona entre dans une serre pour y passer la nuit, le panneau qui est présent à l’intérieur dit « Voleurs attention, pièges». Mais il y a également des obstacles humains, comme la plupart des hommes qu’elle rencontre, qui profitent et abusent d’elle, en la traitant comme un objet. Nous suivons l’évolution de sa vie, son état mental et physique qui se dégrade au fur et à mesure des jours; ses bottes en sont la parfaite illustration.

J’ai aimé ce film, tout d’abord parce qu’il m’a touchée. L’histoire de Mona, son parcours, ses rencontres et son trajet sont parfois difficiles à regarder, en raison de la violence morale et physique qu’elle subit. On peut également se mettre à la place des personnages que rencontre Mona en se demandant comment est-ce-que nous réagirions à leur place. Les détails et la précision dont fait preuve Agnès Varda dans ce film sont très appréciables, il faut nous concentrer sur chaque mouvement, chaque lieu, chaque personne pour comprendre ce qu’a voulu dire et ce qu’a voulu nous montrer la cinéaste. L’acte de dénonciation d’Agnès Varda est important pour la société encore aujourd’hui, et malgré le caractère et la condition de Mona, elle a réussi à mettre en valeur une personne marginale qui d’habitude, pour la plupart des humains indiffère.

J’ai moins apprécié la façon dont les personnages témoignent tout au long du film, leur rôle paraît surjoué mais néanmoins je trouve que le choix d’Agnès Varda de donner un rôle à des inconnus en majorité et à une minorité d’acteurs confirmés est plutôt une bonne idée. Certaines scènes du film peuvent nous laisser perplexe, comme celle de la fête des pailhasses, pour laquelle il faut savoir en quoi cela consiste et pourquoi cela existe pour pouvoir comprendre la scène.

Enfin, je pense que ce film peut être vu par tout le monde à partir de l’adolescence, il peut nous faire prendre conscience de certaines choses et nous faire changer d’avis sur les ”invisibles de la société”. Il apporte également une sorte de morale sur notre comportement, nos paroles et nos actions à l’écart des autres et affirme que un SDF, un sans-abris, un marginal où qui que ce soit, nous sommes tous égaux.

Fév 21

Critique du film “Sans toit ni loi” d’Agnès Varda

Sans toit ni loi est un film d’Agnès Varda, cinéaste et photographe, qui traite le sujet des nouveaux pauvres à la fin du second millénaire. Ce film raconte le périple de Mona Bergeron, une routarde ingrate et moqueuse. Cette marginale a choisi de vivre au jour le jour plutôt que de vivre une vie « de bureau traditionnelle ». Le film commence par un paysan qui retrouve une jeune fille morte dans un fossé. Celui-ci appelle la police qui décide de constater une simple mort naturelle de vagabonde. Naturelle ? C’est à cette expression révoltante que veut nous faire réfléchir la cinéaste. Nous allons donc suivre le trajet de Mona par le regard et les témoignages de ceux qui l’ont côtoyé et souvent méprisé. Le regard de la photographe donnera un tout autre sens au film. Elle qui avait pris en stop une vraie routarde et qui fut touchée et inquiète par l’histoire de cette jeune femme. Elle lui offrira même un rôle dans le film. Nous verrons donc que le talent de la photographe ressortira dans certaines scènes, comme au début du film où nous voyons un long zoom, comme une entrée dans un tableau, vers le cadavre de Mona. Nous voyons alors le registre tragique du film. Nous remarquons également certains jeux de mots comme la parole de la voix « off » : « Cette morte ne laissait pas de trace », suivi des traces de pattes d’oiseau sur le sable. Tous ces petits détails nous font penser que le film est engagé contre l’ignorance des ces personnes rejetées de la société. Cela créera la légende de Mona, avec les récits de ceux qui l’ont côtoyée. Une petite référence à Vénus avec les paroles de la voix « off » : « Il me semble qu’elle venait de la mer » qui nous rapproche un peu plus de cette légende. Nous verrons donc comment réagissent des personnes de la vie de tous les jours face à son malheur, car certains acteurs ne sont pas des professionnels. Nous les entendrons témoigner face à la caméra comme dans un banal documentaire, méprisant souvent, compatissant parfois…. Nous verrons donc la déchéance du personnage au fil de son voyage notamment avec sa façon de marcher, de s’habiller ou ses expressions du visage. Cette déchéance due à l’incompréhension et la non tolérance de cette société pourtant bien inégalitaire et sans issue. Enfin pas tout à fait sans issue. En effet, plusieurs indices comme la métaphore du cinéma avec Madame Landier qui a une vision lors de son électrocution ou la métaphore de la maladie des platanes qui représente la maladie que sont les nouveaux pauvres pour la société. Tous ces indices veulent nous dire que pour que les pauvres s’en sortent, il faut les aider et pas se contenter de les regarder mourir, comme Madame Landier et Jean Pierre qui recherchent le remède contre la maladie des platanes.

J’ai bien aimé le côté engagé, un peu comme dans les romans réalistes du XIXe siècles. En effet, le fait de mettre en film ceux que l’on ne veut pas voir est assez amusant au début, mais au final cela nous fait réfléchir. Le dégoût du personnage mêlé à la compassion que l’on peut éprouver est bien réalisé. J’ai également bien aimé le fait d’inverser les rôles méchant/gentil comme avec Jean Pierre qui a tout du bon personnage si ce n’est son égoïsme. Ainsi que les personnages protecteurs comme Assoun ou Madame Landier qui améliorent un peu l’image de la société dans ce film. Mais ce que j’ai le plus apprécié, c’est la manière dont les plans et les scènes ont été tournés. En effet, rien a été laissé au hasard comme le fait qu’à chaque nouveau plan de Mona qui marche « Travelings » il y a une barrière ou des ronces au premier plan. Cela représente les obstacles qui se dressent toujours devant elle. Ou encore le plan un peu religieux en contre plongé, où l’on voit Mona devant deux grands cyprès qui représentent le cimetière. Ce plan se passe juste avant sa mort.

Ce que j’ai le moins aimé, c’est la lenteur du film, presque ennuyeux par moments même si cela est fait exprès pour nous faire prendre conscience de la vie des sans-abris. On décroche assez facilement de ce film à cause de la façon de jouer des figurants qui ont été recrutés spécialement pour le film. Ce film aurait pu avoir un plus grand impact si la plupart des scènes du film avaient été plus accrochantes et moins monotones.

Pour finir, je conseillerais ce film a un public assez âgé, qui peut comprendre la situation des sans-abris et la société qui nous entoure. Certains passages du film sont un peu vulgaires. Cependant ce film peut s’adresser à tout le monde, ou plus précisément à ceux qui ignorent la vie des sans-abris, car il reste engagé et cherche à dénoncer.

Fév 19

Sans toit ni loi

Sans toit ni loi est un film dramatique de Agnès Varda de 1985 réalisé en France, ce film a reçu le lion d’or de Venise 85 et Sandrine Bonnaire,le césar de la meilleure actrice de l’année.                                 Mona (Sandrine Bonnaire)  est une ancienne secrétaire,devenue une vagabonde retrouvée morte dans un fossé. Le sujet du film est  ce qui lui arrive pendant environ les deux derniers mois de son errance avant sa mort. Comme un documentaire, ce film est basé sur les témoignages des personnes qu’elle a rencontrées durant cette courte errance.

La musique est angoissante avec des instruments à corde comme des violons du début du film jusqu’à sa fin, quand Mona marche ou que l’on retrouve son corps. Les personnages avaient un jeu mauvais car certains été des amateurs;leur attitude est un peu théâtrale, les plans de la caméra sont élaborés, elle abandonne Mona dans la forêt où elle se fait violer. On y retrouve des symboles comme les cyprès qui évoque l’immortalité et la résurrection. Mona se fiche de coucher avec d’importe qui.

Sandrine Bonnaire qui joue Mona, la jeune vagabonde, est bien dans son rôle. Elle est rentrée dans la peau de Mona comme une rebelle ou une farouche.

Ce que je n’aime pas chez Mona,c’est le fait qu’elle a tout abandonné  pour se sentir plus libre mais elle paye ses erreurs par la solitude et la souffrance, puis la mort la délivre. Les gens société abusent d’elle (ex: viol).

Pour conclure, c’est un film magnifique qui peut ouvrir les yeux des spectateurs sur le fait d’être dur ou d’abuser de ces personnes comme Mona.

Fév 19

Critique du film “Sans toit ni loi”

Sans toit ni loi est un film français réalisé par Agnes Varda en 1985. Il s’agit du premier film dédié à ceux que l’on appelle communément les “nouveaux pauvres”, le personnage principal est donc une jeune femme du nom de Mona dont on ne ne sait que très peu de choses mis à part sa situation sociale de SDF. Dès le générique nous comprenons qu’il s’agit d’un film simple et sans prétention, les premières images nous montrent un paysage de la campagne française du Sud tout à fait ordinaire. On souligne le fait qu’aucun nom propre affiché de comporte de majuscules, comme si rien n’avait importance et surtout que les êtres humain ne sont pas supérieurs au reste. Le premier plan est très lent, comme une entrée dans un tableau, la musique des instruments à cordes est mélancolique et on retrouve ce manque d’importance des êtres humains par la façon dont ils sont filmés: ils se confondent avec la terre. La mélancolie finit par se transformer en véritable horreur lorsque le corps d’une jeune femme morte de froid est retrouvé dans un fossé, il s’agit de Mona.

J’ai apprécié ce film tout d’abord pour la réalité de l’histoire. En effet, l’héroïne est inspirée d’une femme  SDF qu’Agnes Varda a rencontrée, aidée puis qu’elle finit par laisser sur le bord de la route, ce qu’elle aurait pu se reprocher. Elle a ensuite repris contact avec elle et savoir que celle-ci est présente dans une des dernières scènes du film rajoute en émotion. La réalité est omniprésente et on ne cherche surtout pas à l’enjoliver, même lorsque les issues de certaines scènes sont très peu glorieuses avec l’exemple du viol de Mona dans la forêt. Ensuite, je trouve ce film extrêmement sincère de part la cinécriture d’une réalisatrice photographe mais aussi par le choix d’une héroïne au fort tempérament, qui parle franchement, de manière familière et souvent vulgaire, et ne se laisse par marcher sur les pieds ou manquer de respect, comme lorsqu’elle n’hésite pas à tenir tête à plusieurs hommes tels qu’un garagiste ou un camionneur qui cherchent à abuser d’elle. Le fait de filmer l’histoire sous forme d’interviews puis de flashbacks des différentes scènes mentionnées est original et donne un côté plus intime et convivial. Enfin, j’ai beaucoup apprécié qu’il nous pousse à la réflexion car je pense que l’élément le plus important du film est l’esprit moral dans lequel il nous plonge à travers cette question: Que ferions-nous dans la même situation ?

En revanche, on pourrait reprocher à Sans toit ni loi certains problèmes de compréhension, notamment au début, lors de la première interview où il faut assimiler la façon dont l’histoire va nous être racontée. En effet tous les personnages se connaissent et sont liés de diverses façons, à l’exception de Mona qui n’en sait rien. La partie la plus surprenante et incompréhensible demeure la fin, lorsque Mona arrive dans un village en passant sous une barrière et qu’elle se retrouve en quelque sorte agressée par des habitants déguisés en arbres qui la recouvrent de lie de vin. Cette scène paraît totalement surréaliste et l’on croit à une hallucination de Mona tant que l’on ne connait pas le rituel de la fête des paillasses. Il est aussi important de préciser qu’un grand nombre d’acteurs ne sont pas professionnels, ce qui est bénéfique à la sincérité et à la justesse du scénario mais entraîne aussi un certain désagrément ainsi que quelques longueurs.

Enfin, je pense que ce film a tout à fait sa place dans une sélection de “Lycéens au cinéma” et je le conseille également à des adultes et jeunes adultes afin de pouvoir sensibiliser les gens aux “invisibles” de notre société.

Fév 19

Critique de “Sans toit ni loi”

Sans toit ni loi  est un film d’Agnès Varda sorti le 4 décembre 1985. Dans ce film nous suivons” le voyage de Mona jusqu’à sa mort” au travers des témoignages des gens qui l’ont rencontrée. Mona interprêtée par Sandrine Bonnaire nous dévoile sa vie de routarde depuis qu’elle a quitté son travail de secrétaire. Ce personnage singulier clame sa différence et sa marginalité par son langage et son mode de vie. Tout le long de son chemin Mona rencontrera de nombreuses personnes qui pourront être bienveillante, désireuse, méprisante, ou encore curieuse.

Ce film commence telle une tragédie grecque par la découverte du corps de Mona. C’est alors que nous retournons sur ces traces annoncées par celle d’un oiseau dans le sable ; pour comprendre le pourquoi du comment mais surtout le qui de ce corps inerte et gelé. Mona sort donc de la mers nu, telle Venus naissante des eaux de Botticelli. Les témoignages filmés telle de vrais reportages face camera, nous font vivre morceaux par morceaux l’odyssée de Mona. Mona est belle certes mais je trouve le fait que de nombreux hommes la trouvent attirante, est légèrement exagéré elle est sale et vulgaire ce qui la rend d’autant plus repoussante.

Chacune des relations de Mona est intéressantes voire passionnante mais le jeux amateur et parfois médiocre des acteurs rend ses dialogues et relations totalement ridicules. Le sujet est lui aussi très intéressant mais tout juste survolé par l’histoire. Chaque plan est un tableau monté intelligemment par cette extraordinaire réalisatrice qu’est Agnès Varda mais il faut une incroyable culture générale pour comprendre toutes les références artistiques ce qui rend le film non accessible à tous.

Pour finir je dirai que ce film est sorti dans un contexte français particulier d’où sa bonne réception par les medias. Mais c’est là que ce trouve ma déception, ce film aurait pu être tellement plus que cela. Le jeux d’acteur a créé une de mes plus grande déception et je regrette de ne pas avoir pu apprécier ce film pour des défauts comme ceux-là.

Fév 17

Sans toit ni loi

Nous avons vu Sans toit ni loi d’Agnès Varda, projeté pour la première fois en 1985. Ce film peut attirer l’attention du spectateur par son titre qui fait référence à divers expressions comme “sans foi ni loi” qui était une expression utilisée par les brigands ou “sans feu ni lieu” qui désigne les sans-abris au Moyen Âge. Ce film raconte l’histoire de Mona (Simone Bergeron) qui peut faire référence à “Mona Lisa” qui est retrouvée morte dans un fossé au début du film, la voix-off qui n’est autre que celle d’Agnès Varda elle-même revient alors quelques temps en arrière sur la vie de son personnage.

Mona était une jeune femme errante dans le sud de la France, elle est tout au long de l’histoire à la recherche d’un toit et de nourriture. Elle croise dans son aventure de nombreux personnages qui se connaissent presque tous entre eux, certains la rejettent tandis que d’autres l’envient. Suite à l’incendie d’un squat dans lequel elle a vécu avec d’autres sans-abris, Mona commence une véritable descente en enfer, elle est affaiblie par la faim et le froid et se retrouve dans un village où les gens célèbrent une fête viticole durant laquelle des viticulteurs se couvrent d’un mélange de vin, de lisier et d’urine et poursuivent les gens dans les rues. Mona est apeurée par cette fête qui marque la fin de sa vie, en effet elle chute accidentellement dans un fossé où elle se laisse mourir de froid.

Ce que j’ai apprécié dans ce film est la morale de l’histoire. En effet Agnès Varda est engagée pour rendre visible ce que l’on cache, elle a voulu montrer qu’il y a des gens qui dorment dans la rue et qui peuvent parfois le faire par choix. Elle montre par l’histoire de Mona qu’à cause de la société il est impossible de vivre convenablement et de façon marginale, ce qui conduit à la mort de Mona. Sans toit ni loi est donc une invitation à aider les personnes qui vivent en marge de la société sans les rejeter.

Ce que j’ai moins apprécié dans ce film ,mais qui était tout de même nécessaire, est le fait que Mona meurt. Peut-être que l’avoir fait survivre malgré la pression de la société aurait pu faire circuler un message d’espoir et encourager les gens à être ce qu’ils veulent. Mais il est compréhensible que cette fin ne soit pas possible à cause du message que la réalisatrice voulait faire passer avant tout.

Je conseille ce film à tout le monde car il peut changer les mentalités et donc permettre aux marginaux de vivre dans de meilleures conditions grâce à une plus grande tolérance.

Fév 17

Critique du film “Sans toit ni loi”

Sans toit ni loi est un film réalisé par Agnès Varda (qui est une réalisatrice et photographe française née en1928) en 1985. Ce film raconte l’histoire d’une vagabonde du nom de Mona (interprétée par Sandrine Bonnaire) que l’on à retrouvée morte de froid près d’une vigne lors d’un matin d’hiver. Agnès Varda qui fait la voix off au début seulement, nous explique qu’elle a interrogée des gens qui avaient rencontré Mona durant ses quelques dernières semaines. L’histoire de cette vagabonde est alors reconstituée sous la forme de flashbacks.

Ce que j’ai bien aimé dans ce film ce sont les moments où Mona rencontre les différents personnages tels que Mme Landier, Assoun, David, etc. On y voit, lors de ces différentes scènes les avis et comportements négatifs que ces personnes ressentent envers Mona. Seuls Assoun et Mme Landier ont essayé de comprendre cette vagabonde. Ils seront également les deux seuls a garder un souvenir positif du passage de Mona. J’ai aussi apprécié le moment où Mona boit un verre chez la tante Lydie qui à pour petit fils, Jean-Pierre l’élève de Mme Landier. On se rend compte que la plupart des personnages du film ont tous un lien avec Mona.

Par-contre, j’ai moins apprécié le jeu de rôle des acteurs, qui est selon moi très mauvais. J’ai moins aimé aussi la musique du film car je la trouve un peu triste même si je me doute que c’était le but.

Je conseille donc ce film à toutes les personnes qui apprécient les films tragiques, car ce film montre un aspect réel de la vie des personnes qui sont sans abri et des vagabonds.

Fév 17

Critique de film : “Sans toit ni loi” d’Agnès Varda

Sans toit ni loi est un film dramatique réalisé par Agnès Varda en 1985. Ce film retrace l’histoire d’une jeune femme nomade qui s’est prénommée « Mona » mais qui, en réalité, se nomme Simone Bergeron. Cette femme décide d’aller sur les routes bien qu’elle ait décroché un poste de secrétaire.

Le film commence sur un paysage de vignes en hiver dans lequel, le corps d’une jeune femme est retrouvé sans vie. Nous apprenons, grâce à la voix-off, que ce corps est celui de la jeune Mona et que ses dernières semaines nous seront racontées grâce aux témoignages recueillis auprès des dernières personnes qui ont vécu avec elle. L’histoire poursuit son cours entre déclarations et flashbacks imaginés par la réalisatrice pour mettre en images les témoignages et faire voir à ses spectateurs ce que Mona a vécu avant de mourir.

Dans ce film, j’ai beaucoup aimé la forme… je m’explique. Sans toit ni loi est un film qui prend la forme d’un documentaire ou d’un reportage grâce notamment à l’intervention d’une caméra qui filme les acteurs de face comme s’ils étaient interviewés. Cela rend plus crédible ou non les actions de ces personnages dans le film (Le garagiste : lorsqu’il évoque le fait que Mona est sale, le cameraman filme les mains du garagiste qui sont abominablement sales. Donc son avis n’est pas pris en considération). De plus, ces « interviews » nous donne des informations sur le point de vue de la réalisatrice, via le personnage de Mme. Landier (elle considère Mona comme une personne normale mais n’oublie pas que c’est une vagabonde). Pour finir, ces caméras de face sont incontournables pour ce long-métrage car elles nous informent sur comment les gens voient Mona dans le film et en général comment la société voit les vagabonds à l’époque.

En revanche, j’ai moins aimé l’amateurisme de certains personnages qui ne sont pas des professionnels (les gendarmes, le garagiste…) malgré l’utilité de cette non-professionnalité pour rendre un peu plus réel le film. De plus, je n’ai pas trop aimé le caractère un peu profiteur de Mona (malgré qu’elle soit obligée) par exemple avec David, dès qu’il n’a plus d’herbe, elle s’en va ou encore avec Mme. Landier. Elle donne à Mona deux sachets de nourriture accompagnés d’un billet (sans compter le champagne et la nourriture donnée auparavant) et elle ne dit même pas « merci ».

Pour conclure, je conseillerais ce film à toutes les personnes de notre âge ou plus car c’est un film qui demande de la réflexion (les travelings qui ne suivent pas Mona… Pourquoi ?) Et qui fait beaucoup de références (Mona qui sort de la mer tel Vénus). En bref ce film est excellent et ne laisse rien au hasard, chaque détail compte.

Fév 17

Sans Toit ni Loi

           Sans Toit ni Loi, un film d’Agnès Varda sorti en 1985, traite de la tolérance dans la société. Ce film est tourné sous la forme d’une enquête policière, car il commence en voyant Mona morte, et la présence de témoins nous permet de visualiser le dernier hiver avant sa mort. Mona est une jeune routarde qui veut et qui vit librement, sans dépendre de personne. Au début, la narratrice (voix off d’Agnès Varda) dit qu’avant de mourir, elle n’a pas laissé de trace, ce qui est contradictoire avec l’image car on voit les traces de pattes d’oiseaux, puisqu’elle est libre comme un oiseau. Lors de sa mort, elle trébuche sur un tuyau avant de tomber dans la fosse ; sa cape vole, comme un oiseau : elle est libre du début à la fin. On ne sait rien de Mona ; son passé est flou comme le chemin qu’elle empreinte. Celui-ci est semé d’embûches (forêts…), tout comme au sens figuré, sa vie. Elle rencontre diverses personnes comme Assoun et Mme Landier qui l’ont nourrie, l’ont hébergée, et Assoun lui a en plus donnée un petit travail. Elle vit dans une tente, une caravane, une voiture, une gare… Elle reste marginale et continue sans cesse son chemin. On ne sait pas quel est son but, mais on sait qu’elle va mourir. Elle semble faire beaucoup de route, voyager, mais elle est toujours sur les mêmes chemins. Cela donne l’effet qu’elle effectue sans cesse la même boucle infernale et reprend au départ lorsque quelqu’un la laisse sur la route. C’est d’ailleurs dans ces moments, lorsqu’elle marche que vient une musique mélancolique : celle-ci intervient douze fois dans le film : ce sont les douze travellings. Après avoir subit violence, faim, froid, elle est très mal. Lorsqu’elle marche, elle traîne des pieds et est prise en caméra contre-plongée pour montrer que son supplice augmente. Ensuite, on voit Assoun respirer son écharpe rouge, ici couleur de la rébellion ; cela amplifie la pitié éprouvée envers elle, car c’est à ce moment qu’elle s’apprête à mourir. Nous nous en apercevons lorsqu’elle se trouve en travers de la porte de la serre. On la voit de dos, en plan moyen, regardant les cyprès qui représentent la mort : elle s’apprête à rentrer dans le royaume des morts. De plus, ses bottes sont neuves au début du film, et très abîmées à la fin. Elles s’usent, de la même manière que la vie de Mona. Mona a, après Assoun, été hébergée par Madame Landier, spécialiste et chercheuse en ce qui concerne un champignon responsable de la maladie et de la mort des platanes. Cette maladie est la métaphore de la maladie de la société ; celle-ci n’est pas assez tolérante envers les gens différents (par exemple, les policiers du début sont racistes) alors que nous sommes tous pareils. De plus, après avoir laissé Mona, Mme Landier se fait électrocuter dans sa salle de bain. Elle voit beaucoup d’images de sa vie défiler, notamment celles de Mona qui surgissent comme un reproche (de l’avoir laissé dans la forêt où elle subit un viol). Les lampes l’illuminent afin qu’elle soit meilleure à l’avenir. Par ce film, Agnès Varda cherche à nous faire comprendre qu’il faudrait être plus attentif à ceux qui nous entourent et à être plus empathique. C’est du cinéma social, mais il n’est pas réaliste : tous les personnages ont un lien entre eux. Il est seulement un message d’appel à la solidarité. C’est d’ailleurs un an après la sortie de ce film, en 1986 qu’ont ouvert les restos du cœur. Elle veut aussi montrer que vivre trop librement dans notre société est impossible.

          J’ai bien aimé ce film, car au début, on a l’impression de rentrer dans un tableau. Il y a un effet de zoom et le plan est lent comme si l’on découvrait peu à peu le monde du film. Cela indique directement que ce film est irréaliste. J’ai aussi aimé le fait qu’il y ait plein de symboles comme les cyprès qui représentent la mort ; l’écharpe rouge pour la rébellion (elle est d’ailleurs en forme de point d’interrogation sur l’affiche du film, car Mona n’a pas de but). Ainsi que des allégories comme l’illumination de Mme Landier lors de son électrocution, la maladie de la société par la maladie des platanes… J’apprécie le fait que ces symboles et allégories fassent beaucoup réfléchir sur la société actuelle, les comportements des gens… Comme l’a dit Agnès Varda, toutes les scènes ont été finement préparées, tout a été pensé pour faire passer un message au public.

           Ce que j’ai moins aimé, c’est que nous sommes aussi perdus que Mona, même si c’est le but de la cinéaste, nous n’avons aucun repère. Mona n’a aucun but, ce qui est assez dérangeant, on la suit seulement. La seule chose qui change entre le début et la fin de l’hiver (donc du film), c’est la fatigue de Mona et donc sa mort. A part cela, on a l’impression qu’il n’y a pas vraiment d’action, puisque lorsque que quelqu’un la laisse sur la route, on dirait qu’elle recommence tout, elle revit la même boucle infernale. Pourtant, cela permet de voir les difficultés de la vie de Mona. Aussi, on ne sait pas vraiment qui elle est, à part qu’elle s’appelle Simone Bergeron. On ne connaît pas non plus les raisons pour lesquelles elle mène ce mode de vie. L’a-t-elle choisi ou le subit-elle ? On pourrait croire qu’elle l’a choisi car elle reste butée, ne veut rien faire, rejette souvent les autres et veut vivre sa vie sans contrainte, juste libre. Elle est marginale. Mais nous pouvons aussi croire le contraire, car quand Assoun lui dit qu’elle ne peut pas rester chez lui, elle est vexée et furieuse. Mona est une bête traquée, elle est errante.

            Je conseillerais ce film à tout le monde sauf aux enfants car ils ne comprendraient pas. Je le conseillerais à deux catégories de personnes :

– à la société car elle peut se voir représentée par les personnages de ce film, ressentir de la pitié à l’égard de Mona, donc envers les plus pauvres et les marginaux, même si certains ne veulent pas d’aide. C’est le but de la réalisation de ce film par Agnès Varda.

– aux personnes qui veulent toujours plus de liberté car il faut qu’elles comprennent que dans notre société actuelle, il est très peu probable de réussir à vivre de cette manière.

De plus, le mode de vie des marginaux ou des plus pauvres est difficile car, par l’exemple de Mona avec sa couverture et ses bottes, cela lui fait une cape et des vieilles chaussures : elle vit comme à l’époque médiévale et ne reçoit plus d’aide. Plus elle avance dans le temps, plus elle recule au niveau de l’époque, cela signifie que personne ou presque ne peut sortir de ce cercle vicieux.