Jan 02

Une polémique au Sénat américain: critique de Léa C.

Aujourd’hui nous allons parler du film MrSmith au Sénat de Franck Capra, le film appartient au genre populiste c’est à dire qu’il défend les libertés pour tous. Ce film se passe en 1939 aux États-Unis. Tout commence à la mort d’un sénateur; Jefferson Smith un homme naïf et idéaliste est nommé contre toute attente pour le remplacer, mais il ne se doute pas que son arrivée au Sénat est due à une machiavélique manœuvre frauduleuse. En effet une arnaque a été mise en place par un puissant homme d’affaire, Jim Taylor, prêt à tout pour obtenir un permis de construction afin de pouvoir construire un barrage; qui lui rapportera des milliards, à lui ainsi qu’a ces collaborateurs.

Cependant rien ne va se passer comme prévu pour se pauvre M.Smith, qui malgré lui va retrouver en plein cœur d’une histoire médiatique ou tout l’accuse. Grâce à son acolyte Clarissa Saunders, Smith va réussir à détruire un complot à plusieurs milliards de dollar.

Dans ce film le réalisateur veut mettre en avant les multiples arnaques qui se produisent à notre encontre, dans un gouvernement qui n’éprouve aucun scrupule à nous arnaquer.

Dans ce film de nombreuses choses m’ont plu. Tout d’abord le thème abordé est très intéressant, de plus les personnages sont attachants chacun à sa manière; prenons l’exemple de Clarissa Saunders, au début elle ne voulait s’occuper de Smith ou en utilisant ces thermes «pouponner», il y a aussi le fait qu’elle cache ces rêves (le poupon dans le tiroir) ce qui la rend d’autant plus attachante.Une autre chose qui m’a aussi bien plus dans ce film est l’utilisation des différents lieux de pouvoir tel que le capitole qui se trouvent à Washington, ainsi que les passages de la déclaration d’indépendance qui dans le film était lu par un petit garçon accompagné par son grand-père. Il y a aussi l’aigle qui est le symbole américain, les différents présidents (Lincoln, Hamilton, Jefferson) ou bien encore le drapeau des États-Unis, tout ces éléments montrent que les États-Unis sont une grande nation, ils rappellent aussi leur histoire; cela montrent un aspect patriotique. Pour finir les musique utilisées dans le film sont toutes associés à quelque chose d’important; par exemple l’hymne des États-Unis est utilisé pour la découverte des lieux importants, ou bien encore lorsque Smith veut se battre avec les journaliste la musique s’accélère et on remarque l’utilisation de différents plan (gros plan et plan moyen).

Malgré de nombreux aspects positifs, certains m’ont cependant moins plu; au début du film par exemple il n’y avait pas d’action, elle met beaucoup de temps à apparaître, ce qui rend le film «ennuyeux» au début. De plus à certains moments les changements de plan sont assez mal fait ( scène dans le bus) .

Je conseillerai ce film à tout type de personne car cela nous permet de comprendre et même de nous faire voir qu’il ne faut pas faire confiance à tout le monde. De plus cela nous fait voir que la presse est omniprésente dans la vie politique. Pour finir cela nous montre que certains politiciens ne sont pas des personnes exemplaires; en effet derrière de beaux habits se cache peut être une grosse escroquerie.

Fév 11

Critique du Film « Sans Toit Ni Loi »

Le film Sans Toit ni Loi a été réalisé en 1985 par Agnès Varda, célèbre réalisatrice, mais aussi photographe ; c’est un regard de photographe qui donne de l’importance au cadrage que nous retrouvons  tout au long du film. Durant 1h45, nous découvrons le personnage de Mona, jeune rebelle qui prend la route et vagabonde. L’idée de ce film est née après que, un jour, Agnès Varda a pris en stop une routarde qu’elle a laissée un peu plus loin. Puis elle s’en est voulue de laisser cette pauvre personne ainsi et c’est pourquoi elle a tourné ce film, comme pour se racheter.

Nous découvrons à l’aide de la voix off de la narratrice qui est en fait la cinéaste Agnès Varda, après les premières minutes du film, comment elle va procéder : “la légende de Mona” va apparaître sous forme de petites anecdotes, de rencontres de ses dernières semaines passées. Et oui malheureusement, on apprend dès le début du film que ce personnage va mourir, puisque la première scène, très lente avec une musique triste comme si l’on rentrait dans un tableau, nous montre une femme (Mona) étendue raide morte sur la terre, avec d’ailleurs laquelle on peut la confondre, signe que cette terre ne fait qu’un avec l’Homme. De plus on peut relever la citation d’Agnès Varda « Il me semble qu’elle venait de la mer » qui, ainsi, compare Mona à une légende connue, la Vénus et rappelle le tableau de Botticelli “La Naissance de Vénus”.
Tout d’abord, on peut voir que ce film est plutôt engagé envers les routards. En effet, Agnès Varda a voulu nous montrer ces petits aspects de la société assez néfastes, puisque notre personnage meurt. La réalisatrice s’est donc engagée pour aider et montrer à la société actuelle que ce genre de personnes, bien qu’il puisse paraître repoussant pour certains, ne sont pas des monstres et acceptent bien nos aides. En quelque sorte Agnès Varda nous prouve que les apparences sont trompeuses et que malgré un rejet de la société, ces gens-là ont besoin de nous. En effet, c’est le cas de Mona, qui autour de plusieurs personnages, nous montre son comportement « d’exclue » de la société. Même si elle ne cherche pas trop le contact, on peut voir que dès qu’un personnage bienfaisant comme Mme. Landier la laisse toute seule, elle se retrouve en danger. Effectivement, Simone Bergeron (Mona) se fait agresser sexuellement par un malhonnête pervers dans les bois.
On constate une évolution négative de cette femme, qui au long du film plonge de plus en plus dans la misère. Le cadrage nous montre plusieurs fois des plans sur ses bottes qui au long de l’histoire, se dégradent pour finir toutes usées. On peut remarquer aussi que son apparence elle aussi se détériore au fil du temps. Ainsi à la fin on remarque que sa démarche est hésitante et de plus en plus « bancale», et  on peut en déduire que sa fin est proche. De plus on aperçoit des cyprès dans le cadre vers les derniers plans, arbre symbole de la mort car très présent dans les cimetières.
Par conséquent, on peut voir qu’au fil de cette histoire nous sommes passés d’une simple enquête administrative de la police à de l’empathie pour ce personnage. En effet j’ai moi-même été touché par son histoire sombre.
J’ai bien aimé cette différence entre les personnages malveillants comme par exemple le garagiste ou encore le zonard mac qui cherchait à se servir d’elle, et ceux qui étaient bienveillants comme Assoun. On peut voir que Mona se retrouve avec d’autres personnes qui veulent l’utiliser pour leurs fins personnelles. Ceci nous montre en partie certaines conséquences de la société. En revanche on peut voir que suite à ce renfermement sur elle-même, Mona ne voit pas ma bonté de certains et refuse de travailler pour vivre sa vie tranquillement comme dans l’exemple des bergers ou encore d’Assoun. J’ai aussi apprécié la vieille tante Lydie qui, très maligne, m’a fait beaucoup rire.
J’ai personnellement moins apprécié l’aspect monotone de ce film. Effectivement il n’y a pas énormément d’action mais compte tenu du registre du film, cela me semble normal. J’ai moins aimé la manière de jouer des personnages secondaires, même si je sais que cela a été fait exprès. En effet on les a fait mal jouer car on voulait montrer qu’ils n’étaient pas très importants et que l’on devait se concentrer sur Mona.
Enfin je conseillerai ce film à un public averti car il n’est pas facile à comprendre et il est tout de même assez triste.
J’ai donc globalement apprécié ce film mais quelques aspects m’ont déplu.

Jan 08

La nuit du chasseur

La nuit du chasseur est un  film original, tantôt drôle, tantôt un peu enfantin, tantôt plus sérieux. Selon son âge, la compréhension générale du film n’est pas la même. Pour les plus jeunes, il serait intérressant de le voir pour son aspect proche du conte, avec les deux héros qui se cachent du méchant, avec l’intervention ensuite des adjuvents et une situation finale heureuse. Néanmoins,certaines scènes risquent de ne pas être adaptées aux plus jeunes (la découverte du cadavre de la mère, etc..). Pour les plus grands, le film ne s’arrête pas à un simple conte. En étant plus attentif, on remarque q’il y a une notion religieuse importante dans ce film et de nombreuses allusions au christianisme. Il décrit également, comment certaines personnes, facilement manipulables, au fond génereuses et bonnes, peuvent être conduits à faire du mal, comme les Spoons qui, au début, acceuillent Powell à bras ouvert et à la fin, demandent à ce qu’il se fassent lyncher sans pitié.

Mar 19

Star Wars (5e critique)

Il faut aller voir la saga. On y trouve un couple de comiques, les deux robots C3PO et R2D2. On y découvre surtout la véritable histoire de cette Guerre des étoiles. Grâce à notre quatuor de choc, on voudra suivre cette quête dans les étoiles, sans en perdre une miette. Arriveront-ils à leur but ? Pour le savoir, il faut aller suivre leur histoire. Grâce à des effets spéciaux hors du commun, accompagnés de leurs bruitages, on est au coeur de l’action, et peut-être même aura-t-on l’impression d’être aux côtés des personnages, et l’on se passionnera pour leurs aventures.

C’est un film surprenant et très prenant. On rentre très vite dans l’aventure du quatuor. C’est un film très bien fait. C’est aussi un film plaisant pour les amateurs de science-fiction.

Tifenn B.

2de 6

Mar 19

Star Wars

Pour moi, il est inutile d’aller voir ce film car il n’en vaut pas la peine. Je trouve qu’il est peu intéressant. Bien évidemment, certains passages prêtent à sourire (les dialogues entre R2D2 et CP3PO ou les attitudes de certains personnages) mais c’est un type de film vu et revu, un film manichéen. Deux camps s’affrontent à la fin, celui des vainqueurs et celui des perdants, une jeune fille doit être sauvée, la princesse Leïa, et un méchant mégalomane aux plans diaboliques doit être arrêté, Dark Vador. Pour l’originalité, on repassera.

Clément P.

2de 6

Déc 16

Hunger Games et la Mythologie Romaine

Hunger Games est une trilogie de Suzanne Collins adaptée au cinéma de 2012 à 2015 en 4 tomes par Gary Ross. Dans ces films, de nombreuses allusions à l’Antiquité romaine sont visibles.

I/ MYTHOLOGIE

Tout d’abord, il faut savoir que Hunger Games est une reprise “féministe” du mythe de Thésée comme le dit Suzanne Collins, Hunger Games est un ” nouveau Thesée ” . En effet, Katniss (l’héroïne) représente Thésée. Athènes devait un tribut de 7 jeunes hommes et 7 jeunes filles a Minos, roi de Crète pour nourrir son minotaure, ce qui fait parallèle avec les 12 districts qui doivent 1 jeune homme et 1 jeune fille par an pour participer aux jeux.

Par ailleurs, Katniss et Thésée ont plusieurs points communs tels que, la perte paternelle: le père de Thésée( le roi Egee ) s’est suicidé, et le père de Katniss a été tué par asphyxie dans la mine où il travaillait. De plus, comme Thésée, Katniss, qui décida de prendre la place de sa sœur (Prim), est volontaire pour aller dans le labyrinthe.

Katniss est également inspirée des Amazones (Atalante) et de la déesse de la chasse Diane (Artémis) car son arme fétiche est l’arc.

On retrouve également dans les tomes des personnages ayant des noms empruntés à l’Antiquité romaine comme Pollux, Fulvia, Darius, Castor …

Le geai moqueur, symbole de la saga, est une reprise du Phœnix (oiseau légendaire qui renaît de ses cendres).

II/ PANEM ET CIRCENCES

De plus, l’action se passe à Panem ce qui fait référence à la citation “Panem et Circenses” de Juvénal (poète latin du 1er et 2èmme siècles après J.C.) signifiant en français le “Pain et les Jeux du cirque”. Cette citation est une satire de la société romaine car Juvenal dénonce le fait qu’il  suffit que de nourrir (panem) et de distraire (circenses) le peuple par des jeux du cirque afin de lui enlever toute envie de se révolter. Les spectacles et jeux sont utilisés en tant que moyens de propagande et permettent le contrôle politique de la population. Romains et dirigeants du Capitole ont donc créé un lieu de spectacle: l’ Arène, dans le but de priver le peuple de son sens critique.

Les adversaires, dans Hunger Games, de la même façon que les gladiateurs à Rome, sont de véritables stars. Les spectateurs, dans les deux cas, influent sur les mises à mort, selon la prestation donnée par le gladiateur.

III/ SATIRE DE LA SOCIÉTÉ

Tout comme dans l’empire romain, les habitants d’ Hunger Games sont divisés en deux classes, dirigées par une capitale avide et corrompue. Le président Snow fait référence à un empereur ayant tous les pouvoirs .Il habite le Capitole ,nous rappelant ainsi l’une des sept collines de Rome où est bâti le temple de Jupiter (le Capitolin : protecteur de Rome).

Le pouvoir total du Capitole gère les douze districts grâce à des garnisons, tout comme le faisaient les empereurs romains qui nommaient un gouverneur dans chaque provinces de l’empire.

La haute société romaine vit dans le luxe et l’abondance alors que les habitants des provinces vivent dans le chaos et la misère .

Pour plaire à son public le candidat doit se distinguer des autres et donc ne plus être comme il est mais comme le public l’exige :c’est le principe de la télé réalité qui se développe à notre époque .

Clément Pironnet

 

 

 

Déc 02

Match Point, et la chance …

Match Point, un film réalisée par Woody Allen en 2005.

Le thème principal du film  est la “Chance”.  La chance est une histoire de camp, tout comme la balle et le filet de tennis ou la bague et la barre dans Match Point. Soit elle passe et vous gagnez. Soit la bague tombe a l eau et l’enquête suit son cours. La vie ne se joue peut-être qu’à ça.

Ce film raconte la vie d un jeune sportif irlandais, Chris. Venu a Londres depuis peu, il trouve du travail rapidement, et fait connaissance avec une famille de la bourgeoisie anglaise avec qui il commence à créer des liens. Il décide de se marier avec la sœur de son ami Tom, le fils de la famille bourgeoise, mais au même moment il commence une relation secrète avec l’ex de son ami. Sa maîtresse est Nola Rice.

La double vie de Chris se complique, et le crime parfait en sera la solution. Si la chance et avec lui.

Déc 01

Épigramme du vaniteux

Ô! Ô toi, comment oses-tu te contempler,

Dans le miroir, toi qui es en forme de poire,

Car seule ta toge mérite un éloge,

Tu penses éblouir, pourtant tu ne fais que pourrir,

Tu souhaites que tout le monde te voit,

Pourtant personne n’a voulu de toi,

Ô toi, ta louange ayant été faite,

J’espère à présent que tes sesterces sont prêtes.

Pauline, Camille, Diane, Adèle, 1ère latiniste

Oct 12

Bienvenue et bon travail.

Chez Camille” se veut un lieu d’échange autour d’activités menées en classe de Français et de Latin au lycée Camille Guérin.

Nous vous remercions de prendrez connaissance de la charte d’utilisation  avant de vous lancer!

Bonne lecture !