Nov 22

Vendredi 21 novembre 2014 : Le programme d’une journée riche en activités

Avant toute chose, tous les élèves et enseignants remercient chaleureusement tous les acteurs de cette action culturelle dont l’aboutissement, en cette journée du vendredi 21 novembre, a été une réelle et formidable réussite :

  • en premier lieu Sophie Julien, directrice du Festival Littératures Européennes
  • tous les bénévoles qui se mettent à la disposition des jeunes pour cette journée – en particulier Lydia, Martine et Dominique qui par des réunions assidues en amont de la manifestation,  mettent leur savoir faire d’enseignantes au service de cette action, aident par les outils construits  (livret-jeux) ceux et celles qui dans leurs collèges respectifs mettent en place cette action, et qui in fine conduisent de main de maître l’organisation finale.
  • Gérard Meudal, journaliste littéraire au “Monde” qui se met à la disposition des jeunes pour agrémenter les échanges, avec un naturel et une passion communicatifs
  • et bien sûr les auteurs, Hélène Vignal, Fabio Geda et Matéi Visniec cette année, qui nous honorent de leur présence et donnent ainsi tout son sens à ce prix
  • bref, tous ceux qui permettent que la Littérature s’incarne et devienne, à travers cette action,  pour les élèves, un échange humain et humaniste, vecteur des valeurs qui nous sont communes à tous, Européens, dans notre diversité culturelle.

9h30 :

pendant que les autres participaient à des ateliers :

  • Rencontre avec des journalistes pour les élèves du collège de Montlieu la Garde et du Lycée Louis Delage
  • Arts plastiques pour les élèves du collège de Segonzac
  • Lecture et mise en voix de texte avec des intervenants de la Troupe Pantoum
  • Quizz Balkans pour les élèves du collège Jean Moulin de Barbezieux

10h45 : Visionnement du film JOYEUX NOEL de Christian CARION sur le thème des fraternisations sur le front en décembre 1914…

12h30 – 13h45 : Pause repas et Visite du salon

13h45

 

 

Nov 22

Vendredi 21 novembre 2014 : Atelier Quizz sur les Balkans

Les élèves du Collège Jean Moulin de Barbezieux ont participé à un jeu inventé qui leur permettait de découvrir cette région complexe en vedette de cette édition de Littératures Européennes de Cognac 2014.

Très actif, ludique ce jeu a plu et a permis aux élèves d’entendre de l’albanais, d’écouter de la musique traditionnelle, de découvrir la cuisine ou les paysages de cette région, de comprendre les enjeux européens de cette région…

Au terme de ce jeu, Sidonie, notre gagnante a été gratifiée d’un cadeau fait par la Maison de l’Europe.

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UN GRAAAAND MERCI A L’ANIMATRICE pour ce moment riche en apprentissages et en bonne humeur !

Nov 22

Vendredi 21 novembre : la rencontre avec les auteurs 13h45-15h15

Nous nous sommes tous retrouvés l’après-midi du vendredi 21 novembre

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pour des lectures et des mises en voix des textes en présence des trois auteurs travaillées par chacun des collèges participants :

Une lecture expressive et une mise en scène d’extraits compilés du  Théâtre décomposé de Matéi VISNIEC ont ouvert la rencontre…

Puis, sous l’égide de Gérard Meudal, journaliste littéraire au “Monde” – fidèle participant dont nous remercions la présence émérite et la disponibilité pour nos élèves, les auteurs ont été invités à évoquer leur travail : un ex avec Matéi Visniec qui évoque son passé sous la dictature en Roumanie

Un temps riche a été offert aux élèves pour poser les questions qu’ils avaient préparées aux auteurs : un ex avec Hélène Vignal qui nous évoque la fin du roman

Ce temps de rencontre s’est clos sur de nouvelles lectures et mises en scènes d’élèves.

L’heure était venue de rendre le verdict …

Nov 14

La fille sur la rive (Montlieu)

Hier, au cours d’une de nos dernières séances du club lecture, nous avons discuté autour du roman d’anticipation d’Hélène Vignal, La fille sur la rive . Voici quelques commentaires d’élèves :

Anaïs : ”J’ai vraiment beaucoup apprécié le personnage de Nour car c’est une adolescente qui se différencie des autres et qui fait preuve d’un grand courage notamment lorsqu’elle ose toucher l’eau qui est considérée comme polluée par tous les habitants à cause de la propagande. Quand on apprend la vérité sur la qualité de l’eau, on a juste envie de relire le récit pour y découvrir tous les autres mensonges de l’Etat de Satmine.”

Camille : ”J’ai aimé le récit mais j’ai été frustrée par la fin car nous n’avons pas de réponses claires concernant l’avenir de Nour : Est-elle encore en vie ? Va-t-elle revenir pour dévoiler la vérité à tous les habitants et faire la lumière sur tous les mensonges de l’Etat de Satmine ?”

Emeric : ”Le récit est court et agrémenté d’affiches et d’articles de journaux diffusés par le régime totalitaire de Satmine. Cela nous permet de mieux comprendre la dictature de Satmine et l’organisation de la société. C’est de la science-fiction mais l’auteur nous rend ce lieu vraisemblable. D’ailleurs elle a dû s’inspirer de dictatures existantes pour créer Satmine.”

Il ne nous reste plus qu’à voter et nous attendons avec impatience vendredi prochain pour rencontrer tous les auteurs !

Nov 11

Dans la mer il y a des crocodiles (collège de Montlieu)

Ce récit témoignage sur la vie d’Enaiatollah par Fabio Geda a été un véritable coup de coeur de la part de nos lecteurs qui ne sont pas revenus indemnes de leur lecture. Voici quelques-uns de leurs commentaires :
Camille et Hinerava : ”Nous avons commencé le livre sans savoir que nous allions être à ce point plongées dans cette histoire, d’autant plus captivante qu’elle est vraie. Nous nous sommes identifiées à Enaia grâce au récit à la première personne et avons suivi chacune des aventures de sa vie avec souvent la peur au ventre pour lui. Nous ne pouvions imaginer que des enfants puissent vivre dans de telles conditions dans notre monde. Nous avons pris conscience combien nos mouvements de mauvaise humeur pouvaient être ridicules face à la force et au courage de ce garçon. Ce récit a été une très grande leçon de vie ! ”

Emeric : ” Nous entendons parlé de l’Afghanistan dans l’actualité mais cela reste très abstrait pour nous alors que là nous sommes plongés dans le quotidien d’un jeune Afghan, nous découvrons qu’il doit quitter ce pays pour rester en vie à cause de la communauté à laquelle il appartient. Le voyage se poursuit au Pakistan, en Iran, en Turquie, en Grèce et enfin en Italie où une famille va prendre enfin soin de lui. Un moment m’a particulièrement bouleversé c’est lorsque Enaia avec d’autres personnes se retrouvent dans le double-fond du camion pendant plusieurs jours sans manger et avec la peur au ventre d’être arrêté à tout moment. Ce récit nous fait prendre conscience que l’être humain est capable de repousser très loin ses limites pour survivre et gagner sa liberté.”

Nov 11

L’homme-poubelle par le collège de Montlieu

img045Nous avons découvert la pièce au travers d’extraits lus ensemble à haute voix  avant d’emprunter l’ouvrage individuellement.

Evidemment nous avons été surpris par l’aspect absurde des scènes car nous n’avions jamais lu jusque-là un tel type de théâtre mais très vite nous nous sommes beaucoup amusés à jouer, interpréter et imaginer des mises en scène différentes. Nous avons même créé des premières de couverture car nous trouvions celle proposée par l’éditeur bien terne.
Les commentaires des élèves sont positifs :
Antoine : ” J’ai trouvé agréable de lire les scènes sans respecter un ordre précis : on peut aussi bien commencer par la fin, puis piocher une scène au milieu de la pièce et finir par la première. De plus, les situations absurdes nourrissent vraiment notre imagination et nous avions de nombreuses idées très différentes pour mettre en scène les extraits.”
Emeric : ”Dans les scènes sur ”Le laveur de cerveaux” j’ai beaucoup aimé l’humour noir et le décalage entre le contenu terrible des paroles et la manière quasi-chaleureuse avec laquelle elles étaient formulées.”
Anaïs : ”Nous avons compris que derrière le rire se cachait une réalité plus grave. Ainsi nous avons découvert la dictature de Ceaucescu en Roumanie, pays dont est originaire l’auteur. La scène sur l’interrogatoire où les deux tortionnaires obligent le prisonnier à dire le mot ”ficelle” fait probablement référence à l’oppression vécue au cours des années Ceaucescu. ”img043