Nov
30
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 30-11-2010

Chers zélèves,

Aujourd’hui, deux missions : composer la troisième page pour la Nouvelle République et composer (encore !) la maquette d’un numéro zéro du Torchon (version papier) : en effet, à la demande générale, il tarde qu’un numéro papier, aussi succin soit-il, voie le jour, afin que notre activité journalistique soit sue, connue, reconnue et lue !

Composer une maquette, c’est aisé : votre mission du jour consistera seulement à déterminer quels articles vous retenez pour ce numéro zéro, combien de pages seront éditées, et quel sera le chemin de fer de votre journal. A vous de jouer dès 11 heures !

Ce matin, pour accompagner votre réflexion, ce sera moelleux aux noisettes.

Nov
27
Classé dans (Le mot du vendredi) par la Vieille Garde le 27-11-2010

“On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière et on se dit : j’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j’ai aimé. C’est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui”.
Alfred de Musset, On ne badine pas avec l’amour.

Ce sera la citation du samedi, afin de remplacer le mot du vendredi. Que voulez-vous, il faut bien faire vivre ce journal délaissé, alors, entre les copies et les dossiers à réaliser, quelques pages aimées, relues, inspirent le désir de partager, par ces froides journées quelques lignes. Il est toujours extraordinaire pour moi de voir à quel point les grands auteurs sont capables de donner à nos émotions une coloration que nous mêmes ne parvenons pas toujours à retranscrire. D’où l’intérêt de se faire une petite bibliothèque mémorielle de citations, ce qui sera aussi très utile pour le bac! Oui, il faut voir loin et de manière ambitieuse. Et puis là c’est encore une citation positive, j’ai aussi repris un peu de Chateaubriand (François-René vicomte de) et c’était un peu plus sombre, quoique, allez, vous l’attendez :”Je vois les reflets d’une aurore dont je ne verai pas se lever le soleil. Il ne me reste qu’à m’asseoir au bord de ma fosse, après quoi, je descendrai hardiment, le crucifix à la mais, dans l’éternité”. Il me semble qu’avec ces deux citations il y a de quoi faire une bonne approche de l’almbivalence et de la dichotomie (voilà le mot d’hier! ouf!) du romantisme. Qu’en pense la vieille rédaction?

Maintenant je reprends mon travail et ce soir je retournerai lire Ibsen, autre temps, autre culture, autre genre…mais, le journalisme, c’est bien l’ouverture à la diversité n’est-il pas?

Nov
25

S'il vous plaît, dessine-moi un vase...

Et voilà, une fleur pour le joli vase d’Alexandre ! Quant à sa note, on vous la cache, mais sachez qu’elle valait bien une fleur !

Alexandre, pourquoi ces nuages ?

Nov
25
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 25-11-2010

C'est le bouquet !

Il est des jours heureux, comme aujourd’hui, où, même si tout avait mal commencé (des exercices d’orthographe pas faits, une correction ardue, des élèves agités, une dictée qui s’annonçait houleuse -comme un signe avant-coureur de neige !-) : magie de ce métier ! Au détour d’une allée, dans la classe, on tombe sur une copie qui nous émeut plus qu’une autre : par une délicate attention non dénuée d’humour -ou d’auto-dérision-, Alexandre avait dessiné, dans le cadre de présentation de sa copie, à côté du cadre réservé à la note à venir, un VASE !

Un vase pour que je puisse y déposer une fleur !!!!!!!!! Quelle délicatesse, ce grand Alexandre, décidément, quel talent !

Pour ces petites attentions qui paraissent si anodines, ce métier retrouve tout son sens (pour peu qu’on s’égare à en rechercher envers et contre tout le sens).

Alors, ce soir, ce bouquet pour Alexandre…

Nov
21
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 21-11-2010

Ah, ah : cela sert, de faire du latin, n’est-ce pas, Manon, Jofrey ?

Je vous présente toutes mes excuses : votre reportage Souvenir français, fragile souvenir a bel et bien été diffusé, et ce, dès vendredi :  en page 15…

J’avais feuilleté mon journal sans trouver votre page !

Monsieur Jospeh m’a téléphoné pour vous remercier de votre travail (de mémoire, ajoute-t-il) : il est très content de votre article.

Malheureusement, le site Internet de la Nouvelle République ne donne plus accès aux archives : je ne peux donc retrouver cette page et la publier sous format PDF.

Ce sera fait dès que Jean-Yves Le Nezet m’aura fait parvenir la page lui-même, promis !

Désolée, Jofrey, les journalistes ont dû supprimer un paragraphe, c’est l’accroche qui a  disparu : je le regrette car ton article était très bien et écrit avec conviction… Il a le mérite d’être publié sur ce blog… Et toi, tu as toute notre considération !

Bravo à tous ceux qui ont participé et merci.

Nov
20
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 20-11-2010


En avant-première (parce qu’on sait ce blog si peu visité que seuls les habitués -vous, les zélèves !- liront ces pages avant les lecteurs de la NR…), votre reportage sur les cérémonies de commémoration de l’armistice du 11 novembre 1918.

Des collégiens-reporters en immersion dans les cérémonies de commémoration du 11 novembre, à Châtellerault.

«  Moi, je trouve ça important de participer à des cérémonies du souvenir comme celle du 11 novembre, non pour dire que je suis patriote, mais pour avoir en ce jour une pensée pour ces hommes qui ont donné leur vie pour les générations futures afin que nous, nous naissions et vivions dans un monde libre.

Le 11 novembre, je pense toujours à l’énumération de ces hommes que l’on annonce « morts pour la France ». Je me dis que nous n’avons pas le droit des les oublier. Cela m’exaspère quand j’entends des gens dire « C’est quoi, le 11 novembre ? », « Non, mais t’es pas bien, j’ai autre chose à faire que d’aller à cette cérémonie ! »

Nous devons tous savoir à quoi correspond le 11 novembre, nous devrions tous avoir une pensée ce jour-là pour ces victimes de la guerre. Si nous oublions, cela peut recommencer : la preuve, aujourd’hui, dans d’autres pays, il y a des guerres.

Si ces cérémonies disparaissent, et donc la mémoire, n’y a-t-il pas un risque que cela recommence ? Les pays demandent la bombe nucléaire, font des défilés importants de leur armée. N’est-ce pas un signal ? Nous pouvons nous sentir en sécurité maintenant, mais est-ce que nous le serons encore demain ? Je ne dis pas que se rappeler est la clé de la paix, mais je pense qu’un peuple qui se souvient, qu’un pays qui se rappelle, qu’une organisation gouvernementale mondiale qui se rappelle, c’est la clé de la paix. Mais pour cela, c’est d’abord à nous de nous rappeler, c’est à nous de faire avancer les choses, c’est à nous de transmettre le passé. « Commence par changer en toi ce que tu veux changer autour de toi, disait Gandhi. »

Jofrey.


Reportage : sur les pas des officiels Ce jeudi 11 novembre 2010, jour anniversaire de l’armistice de la première guerre mondiale, nous sommes allés faire ce reportage, sur l’invitation de Jacky Joseph, président du Souvenir français (voir notre encadré). Nous sommes allés à la caserne de Laage, au cimetière Saint-Jacques puis au square Gambetta : tous les lieux où on trouve des plaques commémoratives.

Sur les drapeaux, on apprend qu’il est toujours inscrit « Honneur et patrie ». Un porte-drapeau nous apprend qu’il est souvent appelé pour les céméronies commémoratives, et pour les obsèques d’officiels. Le drapeau qu’il portait représentait les retraités de gendarmerie, leur devise est inscrite sur le drapeau. Il y a, au-dessus du drapeau, une cravate qui, selon l’événement, a une couleur différente (tricolore : fête nationale, commémoration, rouge : légions d’honneur, noir : obsèques). La cravate prend la couleur du ruban de la médaille quand le drapeau ou le bataillon est décoré.

Dans le cimetière Saint-Jacques, M. Joseph nous a emmenés dans le carré militaire : 120 tombes de soldats morts pour la France, dont les tombes musulmanes des tirailleurs algériens tués au combat.

Nous nous sommes enfin rendus au parc : là-bas, nous avons écouté les discours, les chants, la fanfare et les textes lus par des écoliers et des jeunes élèves allemands et français…

A la rencontre de collégiens et lycéens allemands De jeunes collégiens et lycéens allemands de Velbert, en voyage scolaire (échange avec le collège George Sand et le lycée Branly) nous apprennent qu’en Allemagne on ne commémore pas l’armistice de 1918. Les élèves allemands nous disent que le 11 novembre ne représente rien pour eux, c’est un jour comme les autres. En Allemagne, il n’y a pas de plaques commémoratives. Quand les professeurs allemands ont annoncé à leurs élèves qu’ils participeraient à la commémoration, ils ont été très surpris.

A la rencontre des « adultes, et des officiels » Nous avons eu le plaisir d’interroger madame Grollier, notre nouvelle principale, sur ce que représentait pour elle cette cérémonie :

En quoi est-ce important  que vous soyez présente ?

– Je pense que c’est ma place d’être auprès de mes élèves, pour commémorer. Et j’ai été très touchée que ce soit certains élèves du collège George Sand qui soient choisis pour porter les gerbes.

Manon et Jofrey

« Pour que cette cérémonie ne devienne pas un rituel un peu vain » Philippe Mis, adjoint chargé d’urbanisme, chargé des relations des anciens combattants en temps que colonnel retraité de gendarmerie, nous accueille à la mairie à l’issue de la cérémonie. Il a accepté de nous confier le discours qu’il a prononcé devant ses administrés, en voici quelques extraits : « Le onzième jour du onzième mois, à la onzième heure, les armes se sont tues enfin. C’était en 1818, voilà aujourd’hui 92 ans. (…) Rappelez-vous, un coup de feu, un seul coup de feu tiré à Sarajevo le 28 juin 1914 et l’archiduc François Ferdinand s’écroule. Tout s’enchaîne alors dans un bruit assourdissant de mécanique bien huilée, d’alliances en alliances, de mobilisations générales en mobilisations générales, d’ultimatum en ultimatum, l’Europe s’enflamme. (…) Cette guerre fut atroce et ses conséquences meutrières : nous en connaissons tous le bilan : 9 millions de morts, 6 millions de mutilés dans toute l’Europe, sur tous les continents, qu’ils soient africain ou asiatique. 600 000 soldats des colonies qui viennent abonder les forces métropolitaines. Ils ont tous été héroïques pour notre pays. (…) N’oublions pas les femmes (…) Leur héroïsme doit être célébré. Bien que victorieuse, la France sortira particulièrement affaiblie de ce conflit. (…) Je souhaiterais que l’enthousiasme des Poilus soit un exemple pour les hommes et les femmes de 2011. Pour que cette cérémonie ne devienne pas un rituel un peu vain, nous devons sans relâche, au quotidien, combattre ce qui divise : l’indifférence, l’intolérance, l’individualisme, la xénophobie. Ils sont les plaies d’aujourd’hui et le ferment d’une haine pour demain. »

Kévin, apprenti-citoyen Le 11 novembre, j’étais à la cérémonie de commémoration. Je me suis senti concerné à 100% et j’a été honoré de porter les gerbes en l’honneur des soldats morts pour la France. J’ai fait la belle rencontre de M. Joseph, de M Mis et de M. Massault, que j’ai interviewés. Leur discours est pratiquement le même : ils mettent un point d’honneur à ce qu’on n’oublie pas ces deux guerres.


M. Joseph est heureux que les établissements scolaires de la ville aient proposé de participer à la commémoration à leur manière. M. Joseph est président du Souvenir français : c’est l’organisateur de la cérémonie. Il nous a choisis, Manatea et moi, pour porter les gerbes et je l’en remercie. C’était un honneur, pour moi. Il nous a expliqué l’origine des tombes dans le carré militaire, le Souvenir français entretient les tombes des anciens combattants des cimetières de Châtellerault. Ces tombes sont signalées par une cocarde bleu-blanc-rouge.

A la mairie, M. Mis m’a parlé de Lazare Ponticelli, le dernier Poilu, mort en 2008 à l’âge de 111 ans. Il insiste sur le devoir de mémoire : qu’on n’oublie pas ces hommes morts pour la France et pour la liberté. Il veut que notre génération soit tolérante et lutte contre le racisme et la xénophobie.

M. Massault est, lui, un ancien combattant de la guerre d’Algérie. Il m’a expliqué que 3 millions de jeunes français ont participé à cette guerre. Lui-même est résté trois ans en Algérie, à Blida. Il a combattu contre le FLN. Environ 3000 français sont morts en Algérie : il explique que ces français ont été surpris par cette guerre, qu’ils n’y étaient pas préparés. Il m’a parlé des Harkis, ces algériens qui ont, à l’époque, combattu pour la France et qui étaient pour une Algérie française. J’ai appris de lui qu’après cette guerre, des Harkis sont venus s’installer à Châtellerault, près des Renardières. « Aujourd’hui, plus de haine, il faut apprendre de cette guerre » : M. Massault fait partie d’uen association d’anciens combattants.

Kévin.

Le Souvenir français En 1887, dans l’Alsace occupée, des jeunes filles en habit traditionnel déposaient furtivement, sur les tombes de soldats français, des cocardes. Une assocaition voit alors le jour, officialisée en 1906 : le Souvenir français. Après 1914-18, ses membres s’organisent pour s’occuper des tombes des soldats.

M Joseph, président du Souvenir français à Châtelerault, nous a montré que l’association s’occupe des tombes des soldats morts pour la France : ceux qui ne reposent pas dans le carré miliataire sont identidiés par la même cocarde tricolore que celle utilisée en 1887, sur leur tombe. Aujourd’hui, le Souvenir français regroupe près de 200 000 membres actifs dans 1700 comités y compris en Outre-mer. « Plus le temps passe, plus le souvenir risque de s’effacer… Il ne doit pas en être ainsi, le Souvenir français se doit d’être le gardien de cette mémoire. Le souvenir des anciens combattants doit rester vivant afin de maintenir dans les mémoires tous les idéaux et les aspirations pour lesquels ces soldats tombèrent. » lit-on sur le site officiel de l’association.

Alex.


Paroles de collégiens-citoyens A la question « Pensez-vous qu’il soit utile, au XXIème siècle, de commémorer les guerres ? », voici ce que répondent les élèves de notre classe :

Moustoifaïni : « Je pense que c’est utile qu’on commémore l’armistice car des millions de soldats sont morts pour la France. La plupart étaient des jeunes qui ont dit non à la défaite et non au déshonneur. Certains hommes ne voulaient pas faire cette guerre mais on les y a obligés. Ceux qui ne sont pas morts au combat ont gardé des traumatismes ou des blessures graves, comme les Gueules Cassées. C’est bien, de commémorer encore. Nous ne vous oublions pas, nous vous remercions pour votre courage et votre générosité.»

Alexandre : « Il faut garder une pensée pour ceux qui sont morts au combat pour notre liberté. »

Manon : « C’est un hommage que l’on doit à ceux qui sont partis à la guerre et pensaient qu’elle allait durer peu de temps et qui, en fin de compte, ne sont jamais revenus. »

Mazarine : « A mon avis, oui, c’est normal qu’après toutes ces années, il y ait encore un 11 novembre. Je trouve remarquable que ce jour soit encore jour de commémoration car nous sommes les descendants de ces soldats morts pour que nous soyons libres. Il ne faut pas oublier ceux qui ont combattu. Nous leur rendons hommage. J’espère que ces cérémonies dureront encore… un siècle. »

François : « Ces soldats se sont sacrifiés pour que nous vivions dans un monde meilleur. »

Kévin : « Je pense que ce n’est pas utile, mais un devoir. Le 11 novembre est une date symbolique. Il ne faut pas oublier ces hommes qui ont sacrifié leur vie pour la paix. Ni les femmes. 92 ans après, le sentiment est intact : ces soldats ont été héroïques, courageux. Notre devoir de jeunes et futurs citoyens, c’est de ne pas oublier qu’on est libre, et qu’on vit en paix. »

Julie : « Il me semble utile que l’éducation nationale nous apprenne, en classe de 3ème, ce qui s’est passé, que ce soit en cours d’histoire ou de français. Nous lisons des lettres de soldats Poilus : malgré la guerre, ils ne se plaignaient pas. Nous lisons des auteurs comme Henri Barbusse, Jean Giono, Erick Maria Remarque. Ils ont écrit pour qu’on n’oublie pas cette guerre. »

Jofrey : « Le devoir de mémoire ne perdurera que grâce à ceux qui veulent le transmettre. Le souvenir il faut le faire vivre, c’est ce que nous a dit M. Mis, lors du verre de l’amitié offert à la mairie après la cérémonie. »

Reportage réalisé par Manon, Kévin, Alex, Manatea et Jofrey, pour la classe media.

Nov
20
Classé dans (Le torchon brûle) par Agnès Dibot le 20-11-2010

http://www.lemonde.fr/societe/chat/2010/11/19/l-ecole-peut-elle-se-passer-des-notes_1442462_3224.html#ens_id=1442017

Chers zélèves,

Votre (vieille) rédaction a trouvé un sujet pour Mazarine ! Enfin !

Toute à ma revue de presse matutinale (eh non, votre page pour la NR n’est pas publiée ce matin… Lundi peut-être ?), je suis tombée sur un article du Monde.fr : la discussion sur l’intérêt  de maintenir (ou pas) dans l’éducation nationale le système d’évaluation par la note.

En voilà un sujet qu’il est beau, non ? Mazarine ? La fameuse note de dictée (cf notre petite discussion d’hier) : la maintenir ? Ou pas ?

Si on supprime les notes, par quel type d’évaluation les remplace-t-on ? Mazarine, quelle évaluation rêvée pour l’orthographe, donne-nous donc des zidées !!!!!!!

Lisez, si le voulez, l’article du Monde.fr : Philippe Meirieu, un pédagogue de renom, y répond aux questions de quidam. Intéressante position.

Quelle sera la vôtre sur le sujet ? Celle de vos parents ? Celle de la Vieille Garde ?

Nov
19
Classé dans (Le jeudi, c'est cinéma !) par Alexandre Le Grand le 19-11-2010
http://www.youtube.com/watch?v=otTotyP7heIEh  oui, grâce à M. MASTORGIO  (la veille garde) un club cinema s’est crée à George Sand . Tout d’abord, nous avons commencé par un film culte : Un long dimanche de fiançailles, un très beau film très realiste retraçant la guerre 1914-1918.
Le film se passe dans les tranchées de la Somme,  pendant la Première Guerre Mondiale, cinq soldats sont accusés de s’être auto-mutilés pour échapper à leur devoir. Condamnés à mort par une cour martiale, ils sont conduits jusqu’à un avant-poste nommé  Bingo Crépuscule (Byng au crépuscule !) et abandonnés à leur sort dans le No Man’s Land qui sépare les deux camps. Parmi eux figure Manech, le fiancé de l’héroïne du film, une jeune boiteuse romantique prénommée Mathilde qui ne croit pas au décès de son amoureux.
S’il était mort, elle le saurait. Forte de cette intuition, Mathilde mène son enquête et recueille peu à peu les indices qui vont l’amener à découvrir ce qui s’est passé ce jour-là à  Bingo crépuscule …
Ce film nous montre à quel point la geurre est horrible tout comme les conditions de vie.
Ce film nous a aussi permi de mettre une image sur nos magnifiques cours de français et d’ histoires.
Nov
19
Classé dans (Le mot du vendredi) par la Vieille Garde le 19-11-2010

Mal m’en a pris,

Agnès ne m’épargne rien!

Jusque dans mes brefs écrits,

Un oeil bleu et souverain

Scrute et traque sans pitié,

Condamnant de ce fait

Une errance, des élèves acceptée.

Làs, il me faut admettre ce que je redoutais,

Elle me veut exemplaire.

Si tel est son désir, ce sera.

Voilà, ce sera le mot du vendredi. Et si la qualité de la production laisse sérieusement à désirer, je le concède volontiers, il n’en demeure pas moins que ce sera la réponse et l’engagement du berger à la bergère ou de la vieille garde à la vieille rédaction.

Nov
17
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 17-11-2010

Sujet : Puis-je écrire dans un journal scolaire un article qui traitera d’un sujet tabou, au risque de m’attirer des remarques, voire des critiques sévères de la part de mes amis, de ma famille, de mes voisins et/ou, plus généralement, des lecteurs du torchon ?