Avr
30
Classé dans (L'actualité vue par les élèves) par Agnès Dibot le 30-04-2011

Où on parle de football, de quotas, de couleur… Une fois de plus, où on distingue les français. Cette fois-ci, le sujet devrait vous faire réagir, mes chers zélèves !

Je suis abonnée à Mediapart, mais ne suis pas autorisée à diffuser une copie du contenu des articles auxquels il est fait référence dans celui-ci (dessous).

http://www.lemonde.fr/sport/article/2011/04/30/quotas-dans-le-foot-francais-mediapart-enfonce-le-clou_1514912_3242.html#ens_id=1466308

 

Et dans celui-là :

http://www.rue89.com/2011/04/30/racisme-dans-le-foot-francais-mediapart-sort-les-preuves-201904

 

Avr
29
Classé dans (Le jeudi, c'est cinéma !) par la Vieille Garde le 29-04-2011

Lorsque ce film de Pascal Chaumeil est sorti, en 2010, je ne me suis pas rendu dans les salles obscures, trop peu de temps, pour ne pas dire trop de travail. Je viens de le regarder, encore merci à la bibliothèque municipale.

Je n’aime pas Romain Duris, en tant qu’acteur, pas plus dans ce film que dans ses autres rôles. Preuve qu’un film n’est pas porté que par les acteurs mais aussi par l’histoire, j’ai malgré tout apprécié ce film. Il est vrai que je fus touché par Vanessa Paradis et que les seconds rôles donnent fort bien la réplique et assaisonnent agréablement une histoire qui pourrait être plate, parfois, tant le scénario est, finalement, connu, et la pièce jouée et rejouée.

L’originalité de l’ensemble s’appuie sur la mise en perspective de la “mission”, de Duris, pour le reste, rien de bien extraordinaire donc, mais un moment plaisant à passer et l’occasion de faire un intéressant travail de comparaison avec d’autres films. De plus, comme tout est assez convenu il est aussi possible de prendre le temps d’analyser d’autres éléments, comme la manière de tourner, d’utiliser les plans, les couleurs etc.

Au final, pas un chef d’oeuvre, mais l’occasion d’un bon moment, en reconnaissant qu’il est bien difficile de faire des miracles avec un thème aussi souvent repris que celui de l’amour qui joue à l’amour et devient de l’amour,  afin que les dupes ne le soient plus et que la fiction devienne réalité.

Du sentimental à souhait, pourtant, le jour du mariage princier de William et Kate, j’aurais dû succomber à ces artifices? Ah oui, l’histoire : une fille parfaite veut se marier, avec un homme parfait, le père de la mariée ne le veut pas, pour cela il engage…

Avr
29
Classé dans (Le torchon brûle) par Agnès Dibot le 29-04-2011

 

Non, ne fuyez pas : il ne s’agit pas là d’un énième sujet de réflexion…  mais de “journalisme” : si,si,si !

Les voyages forment la jeunesse ET PAS QUE, disais-je la semaine dernière (vous n’avez qu’à écrire dans votre blog pendant les vacances, si vous ne voulez pas qu’on le squatte autant !) : preuve en est encore faite cette semaine ! En vacances, il arrive qu’on se prenne à lire la presse qu’on ne lit pas habituellement (repensez à “Donna Corsa”) : en l’occurrence, Télérama. Oui, en vacances, sans télé, on peut lire Télérama (ne cherchez pas, c’est sans doute du vice mais Mme Le Nezet, ma très chère collègue, comprendra si elle vient lire Le Torchon !).

Oui, j’ai aussi corrigé des copies et préparé l’étude de Tristan et Iseult pour mes 5ème1 : les petits veinards !

Adoncques, moi qui ne lis JAMAIS Télérama, je tombe sur un article passionnant : “peut-on sauver la grammaire ?” !

Lisez, vous m’en direz des nouvelles…

Il va sans dire que je suis une adepte de la grammaire, même si j’ai mis des années à me convertir : mais une fois le jargon décrypté et assimilé, ce n’est que pur bonheur !

Demandez à mes pauvres petits 5èmes1, qui ont lu La grammaire est une chanson douce… d’Erik Orsenna.

N’étant pas autorisée à reproduire l’intégralité de cet article, je vous renvoie* donc au numéro de cette semaine (Télérama). ici : http://www.telerama.fr/idees/grammaire-amere,68267.php

* Je corrige ma faute, qu’une Internaute zélée m’a fait si courtoisement remarquer (c’est vrai, quoi, elle aurait pu me corriger en rouge !) ! Pff, ces profs, ce n’est plus ce que c’était : ça fait des fautes de conjugaison ! C’est bien ce que nous reproche l’article. CQFD ! Je gage que mon Internaute, qui ne fait qu’un “copier-coller” de mon texte, n’en fait jamais. Les joies d’Internet… L’Internet est la porte ouverte à toutes les critiques : un faux pas, hop, on devient la risée d’autrui. Bah, comme Mélanie Laurent, je pourrais crier STOP aux commentaires négatifs sur Internet, et crier grâce… Lisez, ici :

http://www.7sur7.be/7s7/fr/1529/Musique/article/detail/1256138/2011/04/27/Melanie-Laurent-supporte-mal-les-critiques-video.dhtml

 

 

 

 

Avr
29
Classé dans (Le mot du vendredi) par la Vieille Garde le 29-04-2011

http://www.youtube.com/watch?v=BCZJFwwd_uk&feature=related

Musique d’ambiance, du Chopin, à George Sand, normal. Une musique qui convient à une fin de vacances et à un début de fin d’année aussi, et puis maintenant que je sais faire, il faut vous attendre au pire! Mais venons-en au mot du vendredi.

Ce vendredi est l’antépénultième jour des vacances de Pâques. C’est-à-dire que c’est celui qui précède l’avant-dernier jour des vacances, or, le dernier jour des vacances ce sera dimanche, l’avant-dernier jour ce sera samedi, notre vendredi est donc l’antépénultième, CQFD.

Vacances qui furent les dernières avant celles que l’on qualifie de “grandes” (mais avec le futur calendrier ce ne sera plus le cas, nous serons nombreux à pouvoir dire “de mon temps les vacances d’été duraient 2 mois”). Pour les 3è, ils est évident que vous avez passé tout votre temps à réviser, y compris le dernier chapitre d’histoire, bien qu’inachevé, en vue du brevet blanc. Le vrai, comme on dit, aura lieu à l’extrême fin de juin. Ensuite, pour vous, ce sera “comme un vol de gerfaut hors du charnier natal” (une récompense à L’ELEVE qui trouve la référence), vous partirez…

Cette année tire à sa fin, pire, elle s’achève presque. Pour reprendre un extrait d’un texte qui eut son article en ce blog, je dirais qu’il nous faut encore “savourer les rapides délices des plus beaux de nos jours”, tant pour vous que pour nous, que pour moi. Je ne sais si vous mesurez déjà à quel point le temps fuit inexorablement, encore plus sûrement que le sable des mains d’un enfant.

Profitez de ce temps qui vous reste au sein de ce collège que vous regretterez, sisisi, de cette classe qui vous manquera quand même un peu et battez vous afin que votre réussite soit complète. Il vous reste moins de 2 mois au collège, faites en sorte qu’à leur achèvement ce soit pour vous une apothéose et que vous quittiez nos murs la tête haute et couronnée de lauriers.

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Avr
25

 

http://www.corsematin.com/article/faits-divers/assassinat-de-marie-jeanne-bozzi-8-impacts-de-balles

C’était  jeudi dernier : après une après-midi passée dans une crique de rêve (voir photo), au-delà de Porticcio : au retour, un embouteillage inhabituel, aux dires de mon cher frère, résidant à Ajaccio depuis quelques mois… Une présence policière impressionnante devant un parking très fréquenté, où touristes et résidents de Porticcio viennent acheter leurs journaux, leurs cigarettes…

Notre véhicule parvient (on roule au pas depuis quelques minutes déjà) à la hauteur du parking : on voit des policiers, des hommes de la police scientifique vêtus de leurs blouses blanches, et masques… On voit, enfin, sans avoir besoin de tendre le cou (le réflexe humain de voyeur est hélas difficile à combattre), un drap noir tendu autour de ce qui est bien un corps.

La radio, puis la presse locale au lendemain de ce jeudi, nous apprendront qu’il s’agissait du corps d’une femme, ancienne maire de Porticcio, Marie-Jeanne Bozzi, assassinée de huit balles alors qu’elle descendait de sa voiture : elle allait acheter des cigarettes… Deux hommes armés l’ont assassinée et se sont enfuis en scooter.

On s’est alors sentis plongés dans l’aspect le plus sombre de la Corse (la mafia, les réglements de compte…) : la découverte qu’on assassine une femme, en plein jour, dans un lieu public très fréquenté a  bouleversé les touristes que nous étions…

On a ainsi appris qu’il s’agissait du 11ème crime sur Ajaccio depuis le 1er janvier 2011. Et Marie-Jeanne Bozzi était la première femme assassinée.

En discutant, on apprend également qu’une fusillade a eu lieu voici peu de temps devant un collège : les élèves corses ont, semble-t-il, l’habitude de se coucher à terre dans de telles circonstances…

La violence au quotidien ? L’île de beauté présente deux visages…

Les voyages forment la jeunesse, disait-on hier… Ils sont également l’occasion, pour le prof de français amateur de journalisme scolaire, d’ouvrir l’oeil sur la presse locale. Un magazine féminin, Donna Corsa, a retenu mon attention : il ne faut pas se fier à la couv’, qui fait songer à la presse people (un tantinet bling-bling, cette couv’ !).

On m’a expliqué que ce magazine (un trimestriel) féminin avait pour projet (ligne éditoriale) de donner la parole aux femmes corses, et de mettre en avant leur parole, leurs valeurs.

Ce magazine se présente, finalement, comme notre cher petit Pink Paillettes : et si ce dernier devenait un jour un grand ?

 

 

 

 

Avr
24
Classé dans (Correspondance) par Agnès Dibot le 24-04-2011


 

Chers zélèves,

Preuve en est faite : ce dicton est désuet, dépassé, has been, ringard, totalement éculé (les adeptes de la rubrique “le fashion mot du mardi” me compléteront !).

Les voyages ne forment PAS QUE la jeunesse, mais également l’âge mûr (le mien. Enfin, tout est relatif… Pour mon fils, vous êtes des… vieux !)

Les voyages, disais-je ne forment pas que la jeunesse : la preuve, je reviens d’un périple en Corse, via les airs, avec la certitude que je pourrai recommencer… Prochain vol : le Sénégal : aïe, 5 heures d’avion ! Ceux qui, parmi vous, connaissent mon aversion pour le grand oiseau blanc seront surpris d’entendre que j’ai apprécié (sans aimer, n’exagérons rien !) le vol aller : par beau temps, quelle beauté que la Corse vue d’avion !

Le vol retour (voir photo) par temps gris fut moins heureux, mais toujours est-il que j’ai pu amadouer ma phobie de l’avion. Notez l’économie que je réalise en parvenant à maîtriser cette angoisse sans avoir à payer un stage tels ceux qu’Air France organise pour celles et ceux qui, comme moi, sont terrifiés à l’idée de quitter le plancher des vaches…

Il suffisait d’avoir pour voisin de fauteuil un petit garçon souriant qui éclate de rire au décollage, plane avec un air de ravi, et atterrit en souriant de plaisir. Cela permet de relativiser : si les enfants aiment voler, pourquoi avoir peur, en effet, de se laisser porter par le grand oiseau blanc ?

 

Sinon, la Corse, par beau temps, c’est ça :

 

 

 

Avr
23
Classé dans (Le jeudi, c'est cinéma !) par la Vieille Garde le 23-04-2011

Il est important de se souvenir que l’on fut un enfant, trop de grandes personnes l’oublient, n’est ce pas monsieur de Saint-Exupéry.

 Fort de ce constat, à l’heure des enfants, je pris le chemin du cinéma. Première surprise, celle à la caisse, oui, une place pour Winnie l’ourson. Seconde surprise, on m’empêche de monter, le film précédent n’est pas terminé me dit-on. Naïvement le projectionniste pensait que j’allais voir un film, pas un dessin-animé. Il faut savoir dépasser ces étapes et ces regards pour accéder à un petit bijou, partagé en toute intimité, une petite fille, ses deux parents, (pas un seulement, notez le) et votre serviteur.

Un Disney comme on en faisait de mon temps, du dessin normal, pas de l’image de synthèse, pas de 3D. Quel plaisir de retrouver ces images qui disparaissent progressivement de nos écrans. Et puis ces personnages, ces voix, cette petite histoire en partie chantée, tous ces bons sentiments et cette douceur, dans la forêt des rêves bleus…, que l’enfance avait du bon.

Les enfants de maintenant auront des souvenirs différents des miens, mais j’ai du mal à voir ce qui correspond désormais à la douceur de ce qui se faisait de mon temps, toujours ce privilège de l’âge.

Oh, je suis persuadé qu’ils sauront idéaliser quelques séries et les ériger en âge d’or, c’est une chance assurément, il faut demeurer enfant le plus longtemps possible. Sans quoi, comment comprendre les enfants, comment les aimer?

Avr
22
Classé dans (Le mot du vendredi) par la Vieille Garde le 22-04-2011

Pour être plus précis il faudrait parler des leçons de Ténèbres.

Point de panique, chers zélèves, il ne s’agit pas ici de quelque obscur travail complémentaire qui vous serait donné en ces rayonnantes journées d’un trop précoce été.

Il s’agit d’évoquer ici ce que vous connaissez peut-être finalement déjà, grâce aux cours de musique, ou à votre expérince personnelle de musiciens. Nous sommes au milieu des vacances dites de Pâques, ce qui tombe bien, c’est ce dimanche. Or, les siècles précédents nous ont laissé, en lien avec la liturgie de cette semaine spéciale qui précède Pâques et que l’on nomme chez les catholiques semaine sainte, un vaste ensemble de morceaux de musique qui se trouvaient joués au cours des prières de cette semaine sainte.

Je fus donc tenté tout à la fois par l’oxymore que représente ce mot face au soleil qui nous environne, par la chronologie qui met ce mot du vendredi tout proche de Pâques, par l’évocation de certains de mes goûts musicaux.

Ainsi, les leçons de Ténèbre de Couperin sont pour moi de toute beauté et je ne puis que vous inciter à les entendre, on doit bien trouver cela sur youtube? Vous vous rendrez ainsi compte que, que ce soit en musique ou dans la vie, des situations qui semblent les plus obscures peut naître la beauté la plus délicate.

 

Il y’a d’autres extraits à entendre pour Couperin, il ya aussi les ténèbres de Marc-Antoine Charpentier, je vous laisse découvrir

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